Pourquoi un Koala ?


Vous vous demandez peut-être pourquoi mon avatar est un koala, koala qui est je l'ai appris récemment sur France Bleu ou sur France Inter je ne sais plus "fonctionnellement éteint".

C'est peut-être pour cela que je suis sans doute solastalgique -j'ai appris l'existence de la notion de "solastalgie" le 30 octobre sur Inter https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-30-octobre-2019

Koala qui a par ailleurs sensiblement le même planning que "les Dauphins et les Pygmées (qui) passent 5 % de leur temps à se nourrir et 95 % de leur VIE à se balader, se raconter des histoires, à faire l'Amour, à rêver. Demain en allant en boulot, jeudi en faisant les courses et la semaine prochaine dans les embouteillages ... n'y pensez pas" -dixit la fin du roman d'Yves Blanc "Les Guetteurs du passé"

Presque sans transition, comme le disait un extrait dans la 774ème Planète Bleue d'Yves Blanc (dès 37'30'') : https://www.rts.ch/play/radio/la-planete-bleue/audio/la-planete-bleue-no-774?id=5100298 : "Il n'y a pas d'espoir, il n'y en a jamais eu (...) nous assistons à la pré-extinction la fin de l'espèce humaine".

Ou plus récemment dixit Jean-Marc Gancille dans le dernier chapitre de son ouvrage "Ne plus se mentir", dont j'ai entendu parler grâce à la 970ème Planète Bleue https://radiovostok.ch/planete-bleue-970/ (s.e.o.o.) :

<< A partir de maintenant nous allons avoir besoin de courage, pas d’espoir. Nous allons être mis à l’épreuve de ce que nous voulons vraiment et de ce que nous sommes réellement. Ces belles histoires de transition écologique et de « collapsologie heureuse » qu’on se raconte pour se rassurer sont surtout un remède au chagrin et à la culpabilité. Reconnaissons une bonne fois pour toutes qu’elles ne passent aucune des épreuves du crash test planétaire auquel il va falloir nous confronter.

Alors, il serait encore temps ? Pour inverser la donne, surement pas. Pour nous adapter à un environnement radicalement perturbé, éventuellement. Mais ce sera très vraisemblablement au prix d’une impitoyable sélection naturelle qui laissera des milliards d’êtres humains et de non-humains sur le carreau. (…)

Si nous ne parvenons pas à nous sauver de nous-mêmes, nous sauverons au moins l’honneur de l’humanité, enfin à sa juste place, aux côtés et solidaire de toutes les espèces vivantes face au « mur d’effroi » qui s’avance. >> 

Ainsi, toujours selon Yves Blanc "Prochain départ pour la Terre plus tard, plus loin, peut-être ..."

Et bon courage à toutes et à tous donc ...

Pierre

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