Prendre en compte les nouvelles reconnaissances

Prendre en compte les nouvelles reconnaissances

Malgré les éclairages précieux proposés par nos partenaires à l'occasion de notre Université de fin d'automne, il demeure de nombreuses questions à faire avancer en matière de "reconnaissance sociale et professionnelle".

Bien sûr, il va falloir que se consolident les expériences évoquées (et les nouvelles pratiques sociales dont elles sont porteuses). Mais on va avoir également besoin, en cette année 2024, que l’on commence à assister à un véritable changement de paradigme : la prise en compte des nouvelles reconnaissances, formelles et non formelles, dans la vie des entreprises et des associations et dans le dialogue social territorial et de branches.

Si nous sommes heureux d’avoir ouvert une  fenêtre  sur cette perspective, à l’occasion de notre Université du 29 novembre 2023, nous sommes, comme la plupart de nos partenaires,  soucieux de la façon dont il va s’agir d’accompagner les acteurs engagés sur le terrain face à tel enjeu.

Posons nous quelques questions en ce sens :

  • Comment la « nouvelle VAE » peut-elle réussir là où la VAE traditionnelle n’avait pas brillé jusque-là ?
  • Comment des entreprises de toute taille (et pas seulement de grands groupes) pourront elles « mettre à leur main » une dynamique de reconnaissance ouverte, innovante, en s’appuyant en particulier sur la construction d’« open badges », qui viennent répondre concrètement à leurs besoins d’identification, de cartographie et de mobilisation des expériences et des capacités de leur personnel (permettant de la sorte de les fidéliser ou d’enrichir leurs possibilités de parcours professionnels) ?
  • Interrogeons nous aussi sur comment la F.E.S.T. et les logiques d’ « organisations apprenantes » pourront être des terrains privilégiés de construction et de déploiement de modalités de reconnaissance ouverte ?
  • Et, enfin, attelons nous avec tous les partenaires qui partagent nos réflexions, à « challenger » les institutions (Etat et Collectivités territoriales) et le paritarisme des Branches professionnelles pour les voir entrer dans des logiques d’ouverture des références collectives existantes à ces nouveautés, si importantes pour ces millions d’actifs (salariés et demandeurs d’emploi) qu’on traite trop souvent de « non qualifiés » là où il n’y a que des « non diplômés » en quête de reconnaissance …

Voilà ce à quoi notre "Association pour l'accompagnement et le développement des compétences (ADevComp)" entend se consacrer, avec vous, cette année !

A bientôt donc pour de nouvelles "Conversations professionnelles" 2024.


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