PROGRAMMES MBA/Ph.D DELOCALISES : PRISE EN COMPTE DE LA PROBLEMATIQUE DE LEADERSHIP DANS NOS UNIVERSITES ET GRANDES ECOLES


Après l’avènement des partenaires éducatifs européens et notamment français au Cameroun et qui miroiter « l’excellence européenne »  en matière de formation universitaire, nous assistons à une pénétration graduelle des programmes MBA américains dans l’enseignement supérieur.

Il est une fois de plus de notre responsabilité  d’intellectuel internationale d’attirer l’attention du réseau propriétaire des instituts d’enseignements supérieure sur l’augmentation du risque de détourner l’attention de nos jeunes de leurs réalités locales.

1-     Le risque de pactiser avec des universités américaines non créditées et ne garantissant pas la qualité des apprentissages terrain. C’est ainsi qu’un récent EXECUTIV MBA, délocalisé au Cameroun   draine des apprenants sous seul nom « diplôme américain ». Alors que cette formation aurait annulé le mémoire de fin de formation au prétexte que les enseignants sont tous des professionnels, allez comprendre ;

2-     Le risque de diminuer les chances de continuation à u programme DBA ou EXECUTIV Ph. D, la majorité des formations EXECUTIV MBA délocalisées étant contrôlée par les universités nationales tutrices de l’Ecole Privée  Supérieure camerounaise abritant le programme.  A la réflexion il ne sera évident que ces tuteurs seront favorables aux programmes doctorales qui viendront rivaliser leurs positions dominantes en qualité de « professeurs ».

La résolution de la problématique de gestion de ces deux risques ainsi circonscrits gagnerait à être appréhendée sous l’angle d’un conflit de leadership à double détente :

·        Au niveau de choix de l’université partenaire nous assistons à un conflit d’agence entre le propriétaire de l’EPS et le Directeur des Etudes.

D’entrée de jeu, le promoteur qui est généralement un homme d’affaires très riche mais de formation universitaire modeste, s’oppose pratiquement aux idées de son Directeur  des Etudes,  généralement universitaire retraité ou Doctorant, tous financièrement moins nantis et dépendant du « BOSS ».

·        Au niveau de la validation des programmes et de la pédagogie intervient un conflit de pouvoir entre Docteurs et Professeurs en poste dans les universités nationales et enseignants  - professionnels des EPS

 Le programme mis en place, faute de bonnes pratiques du management des entreprises camerounaises et de la maîtrise des applications des outils scientifiques d’aide à la décision, les recteurs des universités partenaires restent ferlent quant aux   travaux de  recherches des apprenants.  Ils se montrent également réfractaires aux programmes DBA et Ph.D qui nécessiterait des compétences techniques nettement supérieures à leurs aptitudes pratiques.   

 A suivre….                                                               Jean Philippe FONDOP NANA


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