Procès de Mazan... et procès qui n'auront jamais lieu, les coupables étant au-dessus des lois

Procès de Mazan… et procès qui n’auront jamais lieu,                                                                              les coupables étant au-dessus des lois

Digne d’admiration, le courage dont fait preuve la victime, dans le procès de Mazan. Cette femme contribue à faire que, Dieu merci, la honte change enfin de camp.

Etrange, ce plaisir ressenti par le mari de la victime à la voir objet sexuel d’autres hommes. Les psys et les sexologues appellent cela «candaulisme», du nom du roi semi-légendaire Candaule qui régna en Lydie (pays d’Asie mineure) au 8e siècle avant Jésus-Christ. Avec la «libération sexuelle» et la notion de «polyamour», certains n’y voient plus une perversion, mais une preuve d’amour: le voyeur, selon eux, prend un plaisir non égoïste à voir sa partenaire comblée sexuellement (ce qui évidemment n’était pas le cas de Mme Gisèle Pélicot, droguée et inconsciente, violée à son insu).

Un illustrissime ancien ministre français est un exemple récent de candaulisme: un «blanc» des Renseignements généraux daté du 2 septembre 1996 révèle que sa femme avait demandé «que soit installée une table en verre afin que son mari puisse visualiser les ébats de son épouse avec un jeune adolescent», et qu’elle prenait des rendez-vous pour son mari avec des pensionnaires du Centre international de Danse sis à Cannes, centre dont un des professeurs mettait des élèves à la disposition d’adultes pédophiles, comme l’établit une enquête. Un élève de 15 ans se suicida, probablement parce qu’il refusait de céder aux avances de ce professeur. Le professeur, à qui le juge d’instruction conseilla de s’adresser à un illustre cabinet d’avocats, fut relaxé par le Tribunal de haute instance de Grasse.

Les noms de l’illustrissime ministre? du professeur? du juge? de l’illustre cabinet d’avocats? Vous les trouverez à la page 157 de LA PEDOCRATIE A LA FRANCAISE – La chute des intouchables (168 p.), livre du journaliste d’investigation Jacques Thomet, publié à Paris en 2021 aux Editions Fabert (www.fabert.com), qui ont la même année réédité le livre d’Eva Thomas LE VIOL DU SILENCE (220 p.), dédié «à celles et à ceux qui ont connu l’inceste»: ce «blanc» des Renseignements généraux est reproduit dans LA PEDOCRATIE A LA FRANCAISE, qui révèle quantité d’affaires étouffées depuis des dizaines d’années, les coupables étant au-dessus des lois car ils sont illustres, richissimes, influents… et en cas de procès d’autres personnalités seraient forcément mises en cause: l’opinion publique s’indignerait à juste titre. Sur Sartre et Simone de Beauvoir, attendez-vous à des surprises. Pages 72 à 74, Jacques Thomet dénonce «une justice souvent complice». Cinq chapitres: Les élites, gangrène de l’innocence  - La pédophilie, cactus intouchable – Outreau, «Hiroshima de l’enfance» (l’auteur a suivi de près toute l’affaire et assisté à tous les débats) – Lolita en France – La pédocratie à la française: les pédophiles se cachent à la vue de tous. Suivent quatre annexes et une bibliographie.

Comme Elise Lucet et le Comité international pour la dignité de l’enfant, les Editions Fabert dénoncent et combattent la pédocriminalité, mais dans un monde où les diverses grandes cultures interagissent, il convient de signaler leur excellente collection «Pédagogues du monde entier»: Occident, monde arabe, Asie…

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