Professionalism Africain? Ou est ton village?

Ma grand-mère au Cameroun m’a envoyé la photo de son balai qui semble tout à fait différent de celui que ma grand-mère allemande garde dans sa maison pour balayer à l’extérieur seulement. Mais ce balai est ce que ma grand-mère camerounaise utilise pour sa maison bien que je lui aie donné un aspirateur allemand. La plupart d’entre nous, les Centrafricains et d 'Afrique de l’ouest, connaîtront bien le balai illustré.

Au long des nombreuses conversations avec les PDGs, politiciens et influenceurs, des opinions privées sont mentionnées et j’ai remarqué que nous, Camerounais, n’avons pas de belles choses particulières à dire les uns sur les autres. L’idée commune est que nous ne sommes pas dignes de confiance. Ne vous trompez pas, collectivement, nous sommes tous immensément fiers d’être du Cameroun. Aussi, avant que vous retourniez mes mots, je suis 100% camerounaise et je suis profondément amoureuse de mon peuple. De la même façon que je suis 100% allemande et j’aime mon peuple. J’ai pu comprendre, c’est ce que nous aimons nous faire des coups bas. Au Cameroun, il est difficile de trouver une unité car nous sommes tant d’origines différentes, parlent tant de langues différentes, mais avons aussi des traditions très différentes. C’est presque comme essayer de mettre les Britanniques, les Allemands et les Français sous un même toit et d’en faire un pays. Cela conduirait probablement à une guerre civile.

Mes frères et sœurs, la bonne chose à propos de venir en Europe pour des études ou d’autres programmes, c’est que nous pouvons élargir notre horizon qui fait de nous dans la diaspora des esprits très mixtes. Mais serait-il pas temps de laisser toutes les affaires de nos villages dans nos villages ? La plupart d’entre nous sont venus de loin et vivent bien ou même extrêmement confortable. La plupart d’entre nous sont exposés aux Européens et à leurs mentalités. Je ne voudrais en aucun cas que nous oublions d’où nous venons et j’aimerais que nous célébrions notre patrimoine avec fierté. Mais nous devons redéfinir notre état d’esprit dans l’environnement professionnel. Un professionnel du Cameroun devrait être notre allié, nous devrions nous donner accès et nous aider les uns les autres à pénétrer le monde des affaires. Comment trouver cet état d’esprit si nous ne redéfinissons pas le mot professionnalisme ou commençons à le trouver ? Nous devrions rester ouverts à tous ceux qui s’approchent de nous et voir ce qu’ils peuvent nous apporter ? S’asseoir dans votre fauteuil de PDG en Europe et fermer l’accès pour le reste de votre communauté est le témoignage de votre état d’esprit non professionnel ?

D’autre part, avoir un ego gonflé est compréhensible quand on regarde le contexte du Cameroun. Quelqu’un qui a un emploi dans la finance, est considéré par la plupart des Européens « avoir un bon travail ». Mais dans le contexte du Cameroun est quelque chose d’incroyable. Il fait de vous un demi-dieu et vous met dans une position de pouvoir au moins dans votre village. Pas dans la ville de Londres ou à New York ? Ces emplois et ces bonnes situations de vie attireront des jalousies qui reste un fait de peur sur l’ensemble du continent. Mais jalousies, jeux intrigants, mauvaise bouche sont mauvais et existe des deux côtés. Nous, Allemands, avons un énorme problème de jalousie. Mais je suppose qu’il est basé sur notre extrême prospérer à la perfection et la compétitivité. Néanmoins, il est parfois une sorte malsaine. Beaucoup de publicités allemandes sont basées sur ce fait même. Rappelez-vous ici nous sommes tous diasporain et les blancs ne feront aucune différence entre vous ou votre frère. Donc, si votre frère a du succès, n’est-ce pas le temps, que nous lui demandons comment il l’a fait et de le célébrer ?

Tout n’est pas parfait en Europe et nous le savons bien. Mais quand il s’agit de parité entre les sexes, j’oserais dire que les femmes européennes ont beaucoup de liberté contrairement à nous, les femmes africaines. Nous, Allemandes, ne sommes plus liés aux traditions et aux conventions sociétales. Ainsi, la plupart des femmes ont leur propre revenue, leurs biens, font leurs propres choix et font à peu près ce qu’elles aiment faire. La parité entre les sexes n’est pas si écarte. Certaines personnes diront que oui, mais, dans ce blog, je fais spécifiquement référence à l’écart de parité comparant l’Afrique et l’Allemagne. Ainsi, travailler en Europe, étant approché par une femme, nous avons besoin de passer au professionnalisme. Il s’agit d’affaires dans un contexte d’affaires. Bien sûr, être au sommet et s’asseoir dans un fauteuil exécutif attirera toutes sortes de gaspilleurs de temps et d’opportunistes féminins, mais il s’agit de mettre les affaires en premier. L’argent peut certainement rendre attirant, mais nous sommes à Londres, Paris, Douala, Hong Kong et non pas dans votre village. Donc, serait-t-il pas le temps de redémarrer, dégonfler nos egos et se rendre aux affaires ? Trouvons le respect pour les femmes qui viennent vers nous pour les affaires et trouvons un peu plus de soutien pour les femmes qui ont des affaires dans leur esprit et non pas les affaires à la Coco Emilia.

Nous, Camerounais, sommes des gens forts et avons beaucoup à offrir. Mais si nous ne nettoyons pas devants notre propre porte, respectons notre propre peuple... Comment pouvons-nous nous s’attendre à ce que quelqu’un d’autre trouve le respect pour nous ? Comment pouvons-nous nous attendre à ce que les investisseurs nous donnent des affaires et nous voient comme dignes de confiance si nous ne commençons pas par nous-mêmes ?

Nous, dans la diaspora, avec chaque geste que nous faisons, avec chaque bonne opportunité que nous prenons, avec chaque contribution intelligente à la société, nous avons le pouvoir de changer et de réorienter les investissements vers le Cameroun. Des investissements indispensables et qui feront une différence pour l’ensemble du pays. Alors nettoyons chez nous et continuons à avancer.