Métiers pénibles, vraiment?
De tous les métiers pénibles, dont le nombre augmente apparemment chaque jour dans nos vertes contrées, le métier de politicien de carrière reste fermement ancré au sommet de la pyramide de l'abnégation.
Le politicien moyen est disponible en effet devant ses mandants, des aurores au crépuscule et même plus tard.
A n'importe quel moment, il doit par exemple être prêt à se rendre à l'un ou l'autre studio radiophonique et essayer d'être cohérent faces aux journalistes reposés qui ne cherchent qu'à le piéger pour se mettre en valeur.
En pratique, le politicien moyen travaille plus de quatre-vingt heures par semaine, car en effet, il doit jongler entre ses nombreux mandats et connaître chaque dossier.
S'il doit avoir une santé de fer pour accomplir touts ses tâches sans sombrer, il doit aussi avoir une carapace imperméable face aux anathèmes et autres quolibets dont l'immense majorité sont sans objet aucun.
Alors saluons tous ceux qui ont choisi de dédier leur vie à la cause politique dont nous leur sommes redevables.
Revenons maintenant aux choses sérieuses: il est intéressant de voir que c'est la fonction publique qui se proclame au premier rang des métiers pénibles. Qui l'aurait cru? Les milliers de petits commerçants qui ne comptent pas leurs heures, ainsi que les artisans et indépendants de tous poils apprécieront.
boss chez emvaee
6 ansNe nécessite aucun commentaire...