Protéines animales versus protéines végétales : le match toujours d’actualité
Nous sommes constitués de 10 à 12 kg de protéines dont 40% se trouvent dans les muscles.
Les protéines sont la source des acides aminés indispensables à toutes les fonctionnalités de notre organisme aussi bien physiques que psychiques.
La qualité des protéines animales en terme d’aptitude à fournir à l’organisme les acides aminés essentiels à son fonctionnement optimal est supérieure aux protéines végétales.
Les protéines animales sont plus riches en acides aminés indispensables et que les protéines végétales. Ces dernières pouvant présenter une teneur limitante en certains acides aminés indispensables, la lysine pour les céréales, et les acides aminés soufrés pour les légumineuses, il est recommandé de les associer au cours du même repas pour obtenir un bénéfice équivalent.
S’il est possible de couvrir les besoins en acides aminés indispensables en consommant uniquement des protéines animales ou des protéines végétales, cela est de moins en moins possible dans nos modes de vie actuels, notamment lorsque des symptômes mêmes minimes sont présents.
Les sollicitations environnementales auxquelles nous sommes soumis nécessitent une disponibilité importante d’acides aminés soufrés pour maintenir nos capacités de détoxication, notre capital santé et nos systèmes de défense.
En terme d’assimilation, il est important de noter que les céréales, comme les légumineuses, ne sont pas toujours assimilées par des organismes de plus en plus fragilisés par les impacts environnementaux
A noter également que toutes les protéines animales ne sont pas équivalentes en terme de digestibilité et donc en terme d’apports d’acides aminés. A ce titre, le mode d’élevage, l’environnement, la nourriture mais aussi le type d’animal dont est issue la protéine est un point de vigilance
Chez le sportif de haut niveau, l’effort et plus spécifiquement la récupération, demandent des besoins en protéines supplémentaires. Certes, ils peuvent être couverts par des protéines végétales sur du court terme en raison des hautes capacités physiologiques de l’athlète, mais cela ne peut rester qu’exceptionnel au regard des sollicitations demandées
Si la consommation de protéines animales n’est pas responsable de la souffrance animale, la consommation de végétaux ne peut être responsable de la souffrance végétale
Fort de ces constats, mes recommandations sont de ne pas stopper les protéines animales au bénéfice des céréales et légumineuses, mais bien de privilégier les protéines animales type œufs, petits poissons, volailles et gibiers, éventuellement associées aux légumineuses si votre système digestif vous le permet.
Responsable HSE région Nord Est pour le groupe BERTO
4 ansMerci sarah pour ce post. C'est un sujet qui revient souvent notamment dans la pratique du crossfit où des débats existent pour ceux souhaitant diminuer leur impact environnemental