Quand le C mérite un A…
Les achats sont souvent regroupés en 3 catégories : la catégorie A ou achats stratégiques représente 70% du volume d’achats ; la catégorie B qui couvre tous les achats indirects récurrents (voyages, matériel informatique) compte pour 25% du volume total ; enfin, la catégorie C qui englobe tous les achats spot, ad-hoc, non récurrents compte pour 5% du volume total d’achats. Négligeable donc…
Erreur… car lorsqu’on raisonne en coûts administratifs, les proportions s’inversent. La classe C représente 75% du nombre de fournisseurs, de commandes et de factures. La mettre sous contrôle, c’est réaliser des centaines de milliers d’euros d'économies.
J’en parlais récemment à un ami qui dirige une entreprise industrielle de 500 M€ de CA opérant sur 3 sites en France. Comme il semblait sceptique, je lui ai proposé de sortir la liste de tous les fournisseurs qui comptaient pour moins de 200 euros d’achat. Bilan ? 1 000 fournisseurs !
Beaucoup d’entreprises hésitent encore à s’attaquer à ce sujet par crainte de se lancer dans un projet compliqué ou par méconnaissance des enjeux associés. Pourtant, chez Manutan, depuis près de 10 ans que nous accompagnons des centaines de clients, nous savons qu’il est tout à fait possible de mettre ces achats sous contrôle.
Nous avons identifié 6 leviers qui peuvent être activés pour économiser des centaines de milliers d’euros.
1. Globaliser ses volumes auprès d’un fournisseur capable de fournir une offre produit très large (d’adresser « la long tail »), de couvrir logistiquement tous les sites de l’entreprise et de fournir un reporting très détaillé. Dès la signature du contrat, il faut développer son « taux de compliance ». Le fournisseur doit avoir une force de vente et tout un dispositif de communication (appels sortants, marketing direct, …) pour promouvoir l’accord auprès de l'ensemble des utilisateurs.
2. Rationnaliser sa base fournisseurs : en identifiant tous les fournisseurs utilisés très sporadiquement pour faire basculer ces achats sur l’accord global.
3. Mettre en place une solution d’achat électronique : il en existe aujourd’hui pour tous types d’entreprise et pour tous les budgets. Cela permet de réduire significativement le coût de traitement d’une commande.
4. Proposer, au moment de l’achat et quand c’est pertinent, des alternatives de qualité égale mais moins chères que les produits de marque. Cette proposition doit être intégrée dans l’outil de commande du client ou le site marchand du fournisseur.
5. L’optimisation de la logistique
Il n’est pas rare qu’après une analyse conjointe avec nos clients, nous constations que nous livrons le même site jusqu’à 16 fois par semaine. Rationnaliser ces livraisons, c’est faire des économies sur le temps de travail et réduire l’empreinte écologique.
6. L’amélioration du taux de service
Chaque commande mal livrée, expédiée au mauvais endroit ou bien encore avec des produits cassés, coûte cher en temps humain. Travailler la qualité de service est un axe significatif de réduction des coûts.
Nous avons créé chez Manutan la solution Savin’Side qui permet d’analyser votre performance sur ces 6 leviers et de définir un plan de progrès. Des centaines de milliers d’euros sont en jeu dont il serait dommage de se priver.
Croyez-en mon expérience, les achats de classe C méritent un … A et nous serions ravis de venir vous présenter la solution Savin’Side.
Responsable Achats
6 ansTrès pertinent cette focalisation sur les achats de catégorie C que nous oublions souvent d'analyser par manque de temps notamment en PME et qui s'ils sont retravaillés dans la perspective décrite peuvent générer des réductions de coûts considérables
Global Purchasing IT
7 ansIntéressant mais il manque de l'interaction, de l’automatisation et surtout une différenciation entre ces derniers dans l'industrie et la finance. Il est certain que nous devons jouer un rôle de Facilitator et inventer de nouveaux concepts.
Directeur des Fonctions Supports chez GHT Cœur Grand Est
7 ansTout à fait d'accord, la massification est un des leviers économiques, les deux gros sujets sont l'optimisation des cahiers des charges , vers des CCTP, fonctionnels, et les coûts de gestion, j'appelle ça la chaîne de valeurs. Ce sujet n'est pas analysé, il reste l'appanage des directions opérationnelles, sujet sensible. J'ai travaillé sur deux missions avec le Chef de Cabinet, sur l'analyse des valeurs ajoutées ( gains de 20%), c'est énorme ! Résultat, anti gaspi de ressources, et développement d'activités non concerte par manque de ressources. En conclusion je dégages 20 % de ressources supplémentaire à coût 0. La Direction des Achats, doit évoluer vers de l'économie d'entreprise.