Quand nos émotions prennent le pas

Quand nos émotions prennent le pas

Dans une dispute, un conflit, on est parfois pris par des émotions qui nous submergent et dont l’intensité semble disproportionnée par rapport à la situation. Quand c’est le cas et si on s’en rend compte, il est bon de prendre un temps de recul.

En effet , c’est souvent le signe qu’en sous marin, la situation a touché un point très sensible, très vulnérable et très souffrant en nous mais qui n’appartient pas vraiment au présent. Il vient juste d’être réactivé par la situation.

Alors avant de vouloir agir sur la situation présente dont certains aspects méritent probablement d’être ajustés, il est bon d’abord de prendre soin de nous.

Que me fait (re)vivre cette situation ? 

Quelle souffrance est activée ? « on ne s’occupe jamais de moi » « on ne prend jamais en compte mon point de vue » « on me dévalorise tout le temps » « On cherche toujours à profiter de moi"

Est-ce vraiment vrai au présent ?

Si cette situation a probablement réactivé cette croyance douloureuse, on peut peut être relativiser un peu, non ?

Est il vrai que cette personne ou ce groupe de personnes ne s’occupe jamais de vous / cherche toujours à profiter de vous ? Regardez honnêtement.Pas toujours facile…

La suite va vous aider.


  • Ce que vous reprochez à l’autre ou aux autres dans la situation actuelle et qui vous fait dérailler est probablement quelque chose dont vous avez beaucoup souffert enfant.  Vous êtes donc devenu très sensible à tous les signes qui pourraient indiquer que cette situation risque de se reproduire.


Reconnaitre et conforter l'enfant souffrant en nous

Le pas suivant consiste à reconnaitre et faire preuve d’auto compassion pour l’enfant en nous qui a vécu cela. Une seule fois ne suffira probablement pas à faire disparaitre notre sensibilité et réactivité, mais si nous le faisons à chaque fois que nous sommes « attrapé », elle s’atténuera progressivement.


  • Une fois que nous avons pris soin de l’enfant meurtri en nous, alors, notre cerveau émotionnel sera moins activé et nous aurons de nouveau un meilleur accès à la part rationnelle de notre cerveau capable de distinguer notre émotivité de ce qui demande ajustement.Nous serons à même de voir avec plus de justesse la situation. 


S'occuper de la situation présente

Il est alors désormais approprié de s’occuper de la situation. Qu’est ce qui, au delà de ma propre sensibilité, mériterait toutefois d’être ajusté dans la situation actuelle ?

A ce moment, vous pourrez formuler vos besoins et demandes à l’autre/aux autres. Dégagée de ce qui vous appartient en terme d’intensité, votre demande sera probablement plus ajustée et audible par l’autre / les autres.


Faire la lumière, amener de la conscience sur nos débordements émotionnels permet d’en être moins esclave.

  • A garder : Les gens autour de nous peuvent seulement créer des situations. La façon dont nous en faisons l’expérience nous appartient. 


>>> Pour aller plus loin :

Dans mon livre « Guide pratique de méditation - Déployez vos talents » (2021) 

Mes formations « résolutions de conflits « « intelligence émotionnelle »

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