Quand vous vous sentez seule...

Quand vous vous sentez seule...

Qu'est-ce qui se passe quand vous vous sentez seule et découragée ?

Il y a toujours une histoire qui se raconte en superposition avec la réalité immédiate de la situation, qui n'est pas si grave par elle-même. La psychologique psychologique s'adosse toujours à deux sortes d'histoires :

  • Une histoire de peine (l'autre et/ou les autres ne sont pas au rendez-vous de vos attentes)...
  • Une histoire d'efforts non couronnés de succès (parce que les résultats ne sont pas à la hauteur de vos efforts)...

Mais, amusons-nous ensemble un instant (éventuellement entre deux sanglots), de l'étrange phénomène qui se produit là.

La vie est belle, c'est certain ! En revanche, il y a tout un tas de pensées parasites, qui viennent compliquer le jeu, et auxquelles on n'est pas obligé de croire (sauf si ont veut continuer à vivre sa vie avec lourdeur - voir notre article : les deux sortes de souffrance).

Examinons ensemble l'étrange construction mentale qui vous amène à vous croire seule et à en souffrir...

  • Qui a dit que la vie devait forcément répondre à nos "attentes" ? Par exemple, qu'est-ce qui vous a bien pu nous faire croire que les autres étaient là pour nous ?
  • Ils sont d'abord là pour eux-même, comme vous et moi... Ce n'est pas de l'égoïsme ni du cynisme, c'est juste une évidence première. Et ce n'est pas triste ou affligeant de le constater, parce qu'en fait vous n'avez pas besoin d'eux, pas davantage qu'ils n'ont besoin de vous (quoi que vous vous racontiez à ce propos).
  • Vous me direz "j'aurais bien besoin de lui pour changer une lampe", "j'aurais bien besoin qu'elle me fasse un petit câlin", "j'aurais bien besoin qu'ils me comprennent", etc.... En fait vous n'en avez aucun besoin ! Certes pour la lampe, ce serait pratique, certes le câlin serait très agréable, et la compréhension d'autrui serait rassurante. Et après ? Vous êtes sûre que ça vaut d'en faire tout un plat, parce que vous ne l'avez pas tout-à-fait (ou même pas du tout), comme vous auriez voulu, comme vous vous étiez raconté qu'il le fallait, que vous y aviez droit ? Mais quel "droit" avez-vous ? Où sont les accords de négociation, signés par a vie pour justifier de ces acquis auxquels nous aurions droit ? Vous voyez bien que tout ça ne tient pas debout.

 

Un changement stupéfiant

  • De même qu'un jour on en a assez de se bourrer de bombons ou de jouer avec des hochets d'enfants, un jour on se lasse de ce cortège proprement "infernal" de souffrance sans fin (qui se mange sans faim, comme les doubitchou de Monsieur Precovic dans "Le père noël est une ordure")
  • C'est alors sans aucun effort ni aucun mérite, qu'un jour les bombons de notre enfance ne nous font plus rouler des yeux de désir dans leurs orbites. Et de même, un jour, on se lasse de souffrir en vain. Cette "farce" est intéressante à vivre (comme dans la Divine Comédie de Dante, ou dans les histoires drôles du Gargantua de Rabelais). Mais elle l'est d'autant plus qu'on s'en trouve petit à petit comme "extrait de l'histoire", et qu'on voit bien qu'il s'agit d'une farce : le corps est là, qui se déplace, le mental est là qui capte des pensées, mais il n'y a plus rien de "personnel" dans ces phénomènes, pas plus que lorsqu'une feuille tombe d'un arbre ou qu'il se met à pleuvoir.
  • On n'est pas pour autant à côté de ses pompes. Au contraire, de plus en plus "présent". Pas indifférent non plus : au contraire, il y a compassion, il y a même : amitié directe et simple, gratuite et sans lendemain, sans attache et sans attente. On n'est plus jamais seul, ni découragé, du moins plus jamais profondément au point de se noyer dedans...

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Delphine Castagné

Directrice Formation et du centre de formation DOMITYS Campus

8 ans

Ouah ! Super ton article Paul :) Merci il arrive au bon moment :)

Maryse WOLPIN

Graphologie approfondie/ Analyses graphologiques de Recrutement/ Tests Reconversion professionnelle Orientation Scolaire

8 ans

excellent article! merci beaucoup Paul !

Nadia Sebiane

Sales Manager Public Sector

8 ans

Pensez aussi à la méditation en pleine conscience .très pratique pour accueillir la tristesse !

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