Que la lumière soit !
Pour IDENTIFIER, malgré les progrès remarquables des dernières générations de caméras starlight, moonlight et autres appellations commerciales (bien que techniquement fondées sur des réalités) il faut prendre conscience de l'impact de la lumière sur la capacité d'IDENTIFIER d'une caméras de vidéo surveillance.
Un objectif de 45° sur une caméra paramétrée à 6 Mégapixels pourra identifier jusqu'à 13 mètres :
1. Une minute de prise de vue "pèsera" 500 Ko ! bonjour la taille du fichier !
2. A 13 mètres la hauteur de l'image sera de 10 mètres
3. Un portrait sur une image de 10 mètres de haut utilisera 1/20 ième de la hauteur de l'image
4. Combien de pixels resteront disponibles entre les deux pupilles ?
5. Et si votre sujet passe en courant.... le nombre d'images par secondes permettra-t-il d'avoir un portrait identifiable ?
OUI, si vous avez ASSEZ DE LUMIÈRE !!!!
Retour sur la notice de la dite caméra starlight, moonlight.... : 42@HD • 34@FullHD • 12@6MP... si j'interprète bien ces spécifications, à 6 mégapixels, il ne restera 12 images par secondes maximum.
Sur un sujet EN MOUVEMENT !!! (Que restera-t-il de fluidité de l'image ?) et en H264, les techniques de compression vont réduire l'image grosso modo en 1/2 format (pour rester simple...), dans ces différentes réductions, QUE RESTERA-T-IL COMME PIXELS ENTRE LES DEUX PUPILLES ? Un test sur le terrain sera révélateur des paramètres à fixer.
Et la lumière fut !
La seule manière de garantir une image d'IDENTIFICATION, quand elle sera nécessaire, c'est de prévoir dés la mise en place, un éclairage suffisant pour garantir que les conditions d'éclairement (à vos luxmètres messieurs - vous aurez là encore des surprises - lumière directe ou réfléchie ???).
Notre prochaine intervention : quelle lumière ???
Le temps des intégrateurs qui posent des caméras selon les "idées" du maître d'ouvrage sans mettre en œuvre le devoir de conseil ou qui suivent un chef de projet considéré comme compétent car "certifié" par un fabricant est sur le chemin du déclin.
Les professionnels calculent selon les priorités fonctionnelles déterminées par l'étude des risques.