QUE RESTE-T-IL?
(EXTRAITS)
« Que reste-t-il de nos amours, que reste-t-il de ces beaux jours,
un petit village, un vieux clocher, un paysage si bien caché,
et dans un nuage le cher visage de mon passé... » — Charles Trenet
« Je me suis retourné, mais tout avait changé! Au bout d’un petit moment, l’image dans la glace me fit un clin d’œil, et j’ai compris… j’ai compris que c’était moi qui avais changé... » — Michel A. Di Iorio
EN PRIMEUR CETTE SEMAINE... QUE RESTE-T-IL?
Une réflexion à l’attention de travailleurs autonomes et de travailleurs autonomes en devenir...
Que reste-t-il, en effet? Les paroles de cette chanson enregistrée par Charles Trenet en 1943, et plus récemment par Claude Blanchard qui s’en servait comme chanson fétiche durant sa carrière, avaient pour effet de me plonger, sans grande surprise, dans les souvenirs nostalgiques de mon jeune temps. Un intime de la famille, M. Blanchard se prêtait parfois comme invité vedette lors de certaines fêtes familiales durant mon enfance.
Cette fois-ci, la nostalgie me pousse à m’interroger sur les sources d’information disponibles sur les origines de notre famille, et les détails entourant notre trajectoire entrepreneuriale. Mis à part quelques vieilles photos, j’ai constaté qu’il ne restait que des pistes douteuses, la majorité des témoins ayant rejoint depuis longtemps les rangs de nos ancêtres, et je me suis mis à jongler...
La chanson signature à M. Blanchard me fit réaliser qu’une quantité importante d’information se faufilait entre nos doigts avec la disparition de nos anciens, au détriment du patrimoine familial et collectif. Mais, il y a une bonne nouvelle dans tout ça; on peut éviter la perte inutile d’information vitale...