Que valez-vous?
Que valez-vous?
Pensez-vous connaître votre valeur ? Grande question. Vous êtes-vous déjà arrêté.e pour tenter d’y répondre?
Quand on y regarde de plus près, on voit bien que notre valeur est conditionnée par ce que la société attend de nous plutôt que sur ce que nous sommes vraiment. C’est la raison pourquoi nous perdons le sens de nos engagements. Nous perdons la motivation. Nous plafonnons. Puis, nous déprimons.
De quelle valeur parle-t-on ?
Nous pouvons dire que la valeur d’un individu se situe à deux niveaux : sa valeur marchande et sa valeur réelle, intrinsèque : avoir et être. Le tout est complémentaire et doit trouver son équilibre.
Avouez que, dans notre société de consommation, c’est plutôt difficile de valoriser l’être lorsque tout est fait pour le déposséder, lorsque ceux qui s’accaparent le maintiennent à un niveau de survie où sa quête d’avoir n’a jamais de fin.
Au moment où l’être atteint un niveau de souffrance face à sa motivation, il vit une dépression. Alors devrait commencer la véritable responsabilisation face au développement de son être.
Qu’est-ce qu’un être ?
En soi, un être est ce qu’il est, il a une vibration, une essence qui lui est propre. Contrairement à la mouvance sociale qui détermine sa place, l’être se situe au-delà de la polarité bien/mal. Au centre de sa conscience de lui-même.
Mais qu’est-ce qui empêche à un être de vibrer, de rester au centre de lui-même ?
𝗟𝗮 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗮𝗻𝗱𝗲
La valeur marchande est celle que nous confère la société, soit celle du système capitaliste. C’est une valeur négociable : la personne s’attribue une valeur selon le revenu qu’elle gagne d’après une offre plus ou moins populaire. Son estime d’être se définit en fonction de ces paramètres externes. Et ses choix de vie dépendent bien souvent de cette valeur.
Par exemple, le choix de notre métier dépend le plus souvent des débouchés offerts par le marché du travail. Si nous ne connaissons pas notre valeur réelle, la pression sociale nous indiquera ses choix. Parfois de manière si bien emballée que nous croyons ces choix nôtres.
Ce qui a comme conséquence de brimer le cheminement de l’être vers sa valeur individuelle : ses énergies internes.
À force de vivre en fonction de la valeur marchande et du prestige social, nous en venons à oublier l’être et à nous détacher de notre valeur réelle.
La valeur de l’être
Rappelons- nous cet adage de Socrate : « Connais toi toi-même ». Se connaître ne fait pas référence à la personnalité ni à l’aspect psychologique de soi, mais à l’individualisation de sa propre conscience.
Connaître sa valeur est un apprentissage. Celui d’assumer qui on est. Cet acte de foi exige de déployer une certaine autorité intérieure grâce à laquelle nous pouvons faire valoir notre essence. C’est le grand chantier de la souveraineté de l’être.
Alors quelle option s’offre à nous? Celle d’une valeur qui fluctue, comme les aléas de la Bourse, ou celle, stable, qui repose sur notre identité propre ?
En fait, le choix n’est pas très difficile mais le chemin exigeant. En choisissant de mettre l’accent sur notre valeur réelle, on inverse l’ordre des choses : ce n’est plus la société qui décide pour nous mais nous qui décidons de notre place sur cette terre. Quoi de plus gagnant pour la société qu’un individu qui brille, qui exprime sa propre valeur!
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