Marque employeur : un enjeu d'avenir !

Marque employeur : un enjeu d'avenir !

Quel est l’impact des offres d’emplois sur l’image et le ressenti de votre marque ou entreprise ?

Ne pas générer des anti #consommateurs, des ennemis de l’ombre et profiter de ce contact privilégié pour convaincre dès l’offre d’emploi. C’est ce que certains appellent « travailler la #marque #employeur ». Il est clair qu’elle est importante, que son efficacité est bien réelle et qu’elle est de plus en plus indispensable. Pourtant, on croirait parfois qu’elle perd de vue certaines des règles essentielles qui régissent le lien #entreprise / #candidat.

Nous avons mené cette étude sur près de 1000 candidats questionnés et 120 interviews (Cabinet Bellissard 2017). Il en ressort une situation sinistrée en France en comparaison avec celle de nos proches voisins à l’exception de la #Suisse et l’ #Autriche (bon dernier avec nous). La majorité des autres pays perdent beaucoup moins en efficacité de traitement que nous en France. Nous sommes avant-derniers de la classe concernant la marque employeur. La #Belgique et le #Portugal étant largement en-têtes suivis immédiatement par les pays Nordiques.


Au-delà du constat et des chiffres, quels sont les fondamentaux à respecter quoi qu’il arrive ?

1. Maintenir une bonne image en interne :

Vos collègues, les employés sont les premiers ambassadeurs de l’entreprise. Votre communication doit être perçue comme sincère et vraie, au risque de n’être qu’une bulle fragile qui éclaterait au moindre souci. Il est beaucoup plus difficile à redorer votre image qu’à la maintenir à niveau.

2. Faciliter les candidatures :

Sans forcément adopter un site « carrière » dédié, il vous faudrait prouver ouverture certaine. Il faut montrer au visiteur et potentiel candidat que sa candidature est possible, encouragée, attendue, encore plus pour les petites et moyennes entreprises. Pensez, par exemple, à mettre en place des processus de candidature simplifiée en lien avec @LinkedIn, @MeteoJob ou encore @cadreemploi.

3. Soigner le descriptif de votre offre d’emploi :

Votre offre ne doit pas être plus longue que la lettre de motivation que vous attendez. Les offres d’emplois restent pour les #candidats, comme le #CV pour les #recruteurs, des interfaces synthétiques qui doivent transpirer d’enthousiasme et inviter à aller plus loin. Elle doit être simple efficace et scénarisée.

- Présentation de la #marque ou l’entreprise en 5 lignes (cf. méthode pitch) ; vous devez séduire. Une annonce sur trois n’a pas de présentation, et une sur deux en a une de mauvaise qualité. Si vous proposiez un poste de responsable de marque chez Mouseline vous pourriez écrire :

« Une des marques de @Maggi (Groupe @Nestlé), #Mouseline qui fabrique une purée onctueuse au goût unique, préparée avec 99% de pommes de terre, sans colorant et sans conservateur, sans gluten recherche un talent pour continuer à mettre en valeur le savoir-faire et la qualité du produit »

- Présentation brève du poste ; le bon candidat comprendra immédiatement les enjeux. Quand #SaintGobain recherche un ingénieur sécurité et réseaux, l’entreprise pourrait se contenter d’écrire « Vos principales missions seraient de maintenir en condition opérationnelle des services de sécurité réseau, de fournir un service d’assistance de niveau 2 aux entités du groupe et de participer en équipe aux études, tests et implémentations éventuelles de nouvelles solutions techniques. »

- Description des #prérequis du candidat ; ne parlez que du « must have » et oubliez le « Nice to have ». Il est inutile dans tous les cas de demander un énarque ou science Po pour occuper le poste de chargé de communication. L’objet/l’enjeu du poste est le plus souvent d’être une des petites mains de votre marque. Une bonne formation, Bachelor en communication, suffit largement. Vous pourriez ajouter des qualités rédactionnelles, une capacité de recul et des exemples concrets de son expérience pour appréhender l’efficacité du candidat.

4. Relativiser la marque employeur

L’image de l’entreprise est ici encore la meilleure marque employeur. Les publicités et le marketing d’une marque transmettent ses valeurs, font rêver et dégagent l’ambiance générale qui touchera aussi les potentiels candidats. La @MAIF par exemple mettra en valeur ses engagements d’assureur #Militant : ni capital ni actionnaire ; la qualité et la pérennité de sa protection ; le #sociétaire est membre à part entière d’une communauté et il est acteur #responsable de la bonne santé du groupe.

5. Répondre à tous les candidats

Il est nécessaire de répondre systématique à tous les candidats sans exception, même si la candidature vous parait étonnante. C’est une règle rarement respectée en #France : 1,3 réponses sur 10 candidatures en moyenne en France contre 9,1 en #Belgique et 9,6 au #Portugal. Le traitement humain, la reconnaissance et la politesse sont profitables à tous. Au-delà, il faut aussi garder à l’esprit que la marque employeur ne peut se construire que sur une image de marque appréciée.


Un candidat est un consommateur, un potentiel client et une ressource au-delà de son simple statut ponctuel d’offreur de service :

- Par exemple, cette postulante en recherche développement chez l’ @Oréal qui s’est fait maltraiter lors d’un processus de candidature ; elle veille scrupuleusement aujourd’hui à n’acheter que du @YvesRocher ou encore du @Clarins. C’est une #consommatrice définitivement perdue, malgré les millions dépensés en publicité par l’ @Oréal. Vous nous direz certainement que l’ @Oréal a trop de consommateur peut-être?

- Ou encore, ce candidat auprès d’une #PME des nouvelles technologies qui fut non considéré par le cabinet de recrutement. Il n’a pas oublié de choisir le concurrent, une fois en poste chez un prospect de la PME ; le résultat fût 1M€ de commande perdue en 2017. Une PME peut-elle vraiment perdre autant pour si peu ? Non, personne ne peut perdre une source de revenu aussi bêtement !


63% des personnes interrogées qui n’ont pas reçu de réponse ou qui ont reçu des réponses non personnalisées, gardent un grief contre les entreprises/marques pour lesquelles ils ont postulé.

L’étendue du travail est de l’ordre des ressources humaines mais aussi du département #marketing et #communication. Le but est que le #postulant, malgré une candidature rejetée, conserve une bonne #image et soit prêt à #consommer ou à #postuler à nouveau.


Quelles solutions possibles ?

En faisant des recherches rapides sur le net et en questionnant certains consultants/recruteurs, nous avons découvert un outil comme @Yaggo.co . Il doit en exister de nombreux autres. Nous comptons sur vous pour partager en commentaire d’autres outils dont vous avez la connaissance.

@Yaggo.co prend en main l’impuissance des #RH à faire face aux nombreuses candidatures reçues. Il met en place des réponses systématiques et personnalisées. Il s’agit ici de ne pas frustrer le #candidat et de maintenir un contact régulier.


Nicolas Bellissard

Business growth | Sales strategy expert | Business Development | Business Management | Partnerships management | Innovations Management

7 ans

Merci pour votre contribution. Cordialement

Très bon article ! J'espère qu'il sera lu par beaucoup de RH de grandes entreprises, car malheureusement comme vous l'avez remarqué sans le dire clairement, certaines entreprises font de la discrimination en précisant dans leurs offres d'emploi : étudiant de HEC, Science Po, ... Je rebondis aussi sur les réponses automatique, je me rappelle encore du nom et prénom de la personne qui m'avait envoyé un mail de réponse automatique avec la sympathique phrase "votre profil est très intéressant, mais ne correspond pas à poste" alors que je postulais à un poste similaire à celui que j'occupais à l'époque...

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