Quels meilleurs alliés que des Signes de Reconnaissance en période incertaine ?

Quels meilleurs alliés que des Signes de Reconnaissance en période incertaine ?

Lorsque je me sens déstabilisée, un peu chamboulée, un tantinet fragilisée, lorsque les mini-deuils s’enchainent, que les montagnes russes alternent entre vaux profonds et terrains collineux en un rien de temps, je convoque mes chaudoudoux préférés : les évaluations de mon travail, après quatre journées d’animation d’ateliers management dédiés à des cadres expérimentés…

Claude Steiner est Transnationaliste et auteur du « conte chaud et doux des chaudoudoux », une allégorie des relations humaines où les enfants apprennent que la tendresse et la générosité sont les meilleures armes pour affronter la vie. Il rend accessible aux plus jeunes (oui, j’ai conservé une âme d’enfant) les Signes de Reconnaissance d’Éric Berne : "tout acte impliquant la reconnaissance de la présence d'autrui ". Le Signe de Reconnaissance peut être verbal (un mot, un post-it, une phrase, un roman), ou non verbal (un geste, un sourire et ici, sur un réseau social, un commentaire, un like, un dessin, un emoji, etc.), positif (un truc gentil, positif, lumineux, stimulant, encourageant, etc.) ou négatif (à utiliser avec parcimonie et toujours dans un objectif de croissance), conditionnel (en fonction des actions de la personne) ou inconditionnel (qui porte sur l’être).

Pour que les Signes de Reconnaissance atteignent leur pleine puissance, il est important de :

Bannir les Signes de Reconnaissance inconditionnels négatifs => Non seulement, ils sont dévastateurs et particulièrement néfastes à la construction identitaire de la personne, mais en plus, ils sont inefficaces dans l’établissement d’une relation de qualité // Alice Miller, « C’est pour ton bien »

Donner les Signes de Reconnaissance que j’ai envie de donner => Le principe fondateur étant ici les notions de choix et de vérité, la sincérité d’un signe de reconnaissance lui confère un impact particulièrement fort // William Schutz, « L’Elément Humain »

Demander les Signes de Reconnaissance dont j’ai besoin => Autrui ne peut pas toujours deviner mes besoins. Savoir les identifier et poser des demandes sont deux des quatre étapes de la communication non violente qui engendrent un apaisement des relations // Marshall Rosenberg, « Les mots sont des fenêtres »

Accepter les Signes de Reconnaissance que je désire => J’ai longtemps joué un drôle de jeu lorsque je recevais des signes de reconnaissance. Le fameux « il ne fallait pas », lorsque je recevais un bouquet de fleurs, une boite de chocolats et surtout un compliment, n’était pas juste. Un merci plein et entier, signe de gratitude éloquent, laisse le Signe de Reconnaissance me nourrir de son énergie presque solaire // Stromae, « Merci »

Refuser les Signes de Reconnaissance dont je ne veux pas => Parce que je suis libre et responsable, j’ai toujours la possibilité d’accepter ou de rejeter le regard et les mots d’autrui sur moi // Viktor Frankl, « Découvrir un sens à sa vie »

Me donner des Signes de Reconnaissance => Savoir reconnaitre ma propre valeur, évaluer mes limites et mettre en œuvre les actions pour les combler, bref apprendre à mieux me connaitre me porte vers une autonomie véritable et vient nourrir mes besoins. Comme le dit l’adage populaire : "aide -toi, le ciel t'aidera" // Jean de la Fontaine, « Le Chartier embourbé »

Et vous, ou en êtes-vous en termes de Signes de Reconnaissance ? Quel est votre chaudoudou favori ? 

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