Quoi !? Déjà le 31 janvier ?...
Cher réseau,
Il parait que l’on a jusqu’au 31 janvier pour présenter ses vœux : alors il est grand temps que je les adresse à tous à ceux que je connais et que je n’ai pas eu l’occasion de voir ou d’entendre récemment, et tous ceux que je ne connais pas à vrai dire mais que j’ai le plaisir de lire et de croiser sur LinkedIn au gré des publications des uns et des autres.
Puisque nous sommes sur un réseau professionnel, j’aurais pu évidemment illustrer ce post avec la carte de vœux Factofrance mais je me suis dit que la carte de la petite entreprise à qui je consacre quelques loisirs n’était pas mal non plus alors que la neige est de retour sous nos contrées.
Et puis, je ne manquerai pas de matière et d’occasions ces prochaines semaines de porter les couleurs de Factofrance, et de CM CIC Factor, les deux constituant la filière affacturage du groupe Crédit Mutuel où je tente d’exercer quelques talents de stratège marketing-prévisionniste-économiste auxquels je songe à ajouter une corde cartomancie et lecture astrale.
Car vous avouerez qu’en ces temps pour le moins agités, il aura rarement été aussi délicat de comprendre comment évolue notre environnement économique en général et comment vont évoluer les besoins de financement des entreprises en particulier, cœur de mon métier.
Peut-être avant tout une histoire de « climat » comme on disait dans les Tontons Flingueurs, cf la scène culte sur la péniche : « le climat, si ça doit tomber comme à Stalingrad, une fois ça suffit » !…
Admettons… Sans grand effort d’ailleurs, tant l’on sait d’expérience que le « moral des troupes » pèse significativement sur les résultats d’une économie.
Mais enfin, on s’efforcera également de s’attarder sur quelques éléments plus tangibles. C’est heureux, nous n’en manquons pas ! D’une part, grâce à nos partenaires acteurs clés de l’information économique ou de l’assurance-crédit comme Altarès, la Banque de France, la Coface, Ellisphere, Euler Hermes ou Xerfi, sans parler de l’INSEE et de ses enquêtes de conjoncture. D’autre part, compte tenu de notre activité même de factor, qui nous met en prise directe avec le quotidien des entreprises, leur solvabilité, leurs besoins, leurs comportements de paiements…
Fort de tout cela, nous devrions réussir à distinguer les grandes lignes de notre environnement économique en France en 2019… Le programme du Campus Facto qui propose à nos apporteurs d’affaires de parfaire leur expertise en matière d’affacturage étant reconduit, toujours sous l'impeccable houlette de ma consoeur Stéphanie Brunet, nous aurons certainement l’occasion au gré des sessions à venir d’échanger à ce propos.
Et s’il fallait en toucher un mot sans plus attendre, disons que le tableau qui se dessine en ce moment n’est pas folichon folichon… Mais pas si catastrophique qu’on eut pu le craindre ! Il n’y a pas encore à cette heure de dégradation majeure des indices de chiffres d’affaires et de production… Même l’appréciation des trésoreries par les entreprises n’est pas aussi négative qu’on pourrait le supposer. Et l’on voit nombre de secteurs parier encore sur une progression de leurs effectifs et de leurs investissements… Mais on voit aussi clairement se dégrader les indicateurs qui illustrent ce que pensent les entreprises de l’évolution à court terme de leurs carnets de commandes, de leurs ventes, de leurs stocks, de leurs exportations…
Une fois encore, je crois que je vais me féliciter d’avoir emprunté voici 25 ans les voies de l’affacturage, ce véhicule tout terrain du financement des entreprises qui s’accommode de toutes les situations, la croissance comme le repli, comme l’aime à le rappeler mon estimable confrère André Le Tulzo.
Avec ces perspectives réjouissantes, on veillera donc en 2019 à célébrer comme il se doit tout ce qui le méritera… S’il ne fallait émettre qu’une seule bonne résolution…
Et en priorité, c’est aux gargouilles de ch’Cathédrale d’Amiens et aux 30 ans de ma promotion de Sup de Co Amiens que je trinquerai en 2019… Saperlipopette ! 30 ans que je travaille mais surtout 30 ans et quelques que je compte quelques solides amitiés, nombre de bons potes et d’innombrables relations parmi celles et ceux qui ont aussi fréquenté un jour les murs de l’ancien évêché au pied de cette cathédrale. Voilà qui mérite en effet que l’on fête cela : nous sommes un petit groupe qui y travaille déjà et nous espérons bien rassembler le plus de monde possible de la promo 89 !…
Et figurez-vous qu’il y a un rapport entre la carte postale qui illustre cet article et Sup de Co Amiens, ou plus exactement l’option Entrepreneur que j’ai eu le plaisir de suivre voici 30 ans…
Car voilà 10 ans cette année que je suis aussi entré dans le monde des (petits) entrepreneurs et que je m’adonne aux joies du développement d’une micro-entreprise ! Comment ça en plus de mes heures chez Facto ? Bien sûr que oui… mais cela se fait tout seul ou presque : quelques soirées ici et là, une poignée de weekends, une bonne louchée de congés exceptionnels et tout devient possible ! Surtout si vous versez au dossier la passion qui anime ses animateurs, le plaisir de conduire notre barque et la fierté d’avoir donné du travail à quelqu’un qui en cherchait ! Et qu'y fait-on au fait ? Mais adjoint du Père Noël pardi ! Car j’ai l’insigne honneur d’être le gérant minoritaire d’une SARL spécialisée dans le modélisme ferroviaire, aux cotés de quelques pointures en la matière et aux services de clients tout aussi passionnés que nous !
Cerise sur le gâteau, je n’avais pas imaginé à quel point cela allait me servir pour progresser dans mes fonctions chez Factofrance : rien de mieux pour toucher du doigt les problématiques de gestion, de clients, de délais de paiement, de trésorerie, de stocks et j’en passe… J’aurais dû me lancer plus tôt !
Il faudra aussi que je vous parle un jour prochain de mes aventures dans le monde de l’immobilier… Il me restait 2 ou 3 heures libres par ci, par là ! Je louche sur le chat et ses neuf vies, ça me serait bien utile certaines semaines, mais de front !
Portez-vous bien !
PS : bah non, pas de conseil de vie, pas de leçon de management usée jusqu’à l’os, pas d’extrapolation philosophico-managériale autour des innombrables citations de Steve Job (j’ai toujours préféré Dilbert en la matière), pas de casse-tête mathématique ni de vidéo tire larme… Juste le plaisir d’écrire et de savoir que deux ou trois personnes qui peuvent m’être cher auront le plaisir de lire ces quelques niouzes ! ;-)