Réflexion sur la problématique de l'eau en Haïti de 1990 jusqu'à 2021.
Depuis plusieurs années, Haïti fait face à un sérieux problème d’eau. Parallèlement, l’État haïtien, à travers les institutions concernées, devient de plus en plus impuissant dans la gestion de l’eau dans le pays. Depuis 1990, Haïti se liste parmi les pays qui feront face à une importante stress hydrique . Les villes haïtiennes, dont la demande en eau est déjà élevée, se trouvent de plus en plus exposer à une croissance démographique qui affecte considérablement les infrastructures d’eau et d’assainissement, quand elles existent. sans oublier les différents acteurs de l'eau tels que : Le ministère de l'environnement qui devrait s'occuper de la législation de l'eau en Haïti par sa direction ressources en eau travailler avec d'autres structures dudit ministère. Le ministère de l'agriculture et des ressources naturelles qui s'occupe des eaux agricoles destinées à l'agriculture. La Dinepa étant un organisme de distribution sous la tutelle du ministère des transports et des travaux publics , crée par sa loi cadre mars 2009 organise l'approvisionnement en eau et l'assainissement hydrique et sans oublier les autres acteurs. Frappé le 12 janvier 2010 par un puissant séisme, de magnitude 7,2 à l’échelle de Richter, le pays a connu non seulement une désarticulation de son système global d’approvisionnement en eau potable, mais également une extension urbaine avec la création et le renforcement soutenus par les autorités publiques et la communauté internationale de nouveaux quartiers précaires. Le déboisement, l'agriculture intensive, la pollution, construction anarchique sont les grands points de la problématique de l'eau en Haïti . Ces problèmes entravent la bonne gouvernance de l'eau en Haïti. Plus d’un tiers de la population haïtienne vit dans l’aire métropolitaine qui connaît une croissance démographique explosive, accompagnée du développement d’un prolétariat urbain et d’une bidonvilisation incontrôlée. L’accès à l’eau potable doit cesser d’être une simple offre électorale et devenir une réalité qui place Haïti sur la voie du développement. C’est à partir de la solution à des problèmes fondamentaux comme celui-ci que nous pouvons commencer à penser à des plans d’agriculture et d’élevage à grande échelle qui nous aident à planifier notre autosuffisance en matière de production alimentaire. L’État doit entamer son régime d’autosuffisance, développer ses capacités dans la création de plans durables pour fournir de l’eau à nos populations, établir des relations avec des firmes internationales et nationales spécialisées en Adduction en eau potable et monter véritablement une politique nationale d’assainissement et de l'eau dans le pays. Le développement des compétences en politiques publiques nous aidera à créer des plans directeurs qui imposent une utilisation adéquate des ressources de l’État et des échéances pour l’accomplissement des tâches nécessaires pour améliorer et maintenir nos infrastructures. l'eau participe à la croissance des générations présentes et futures. La gestion de l'eau et la sécurité de l'eau face aux aléas climatiques est un problème majeur pour le monde dans ce siècle moderne. Nous sommes à l'air des ODDs( objectifs de développement durable. L'objectif six (6) de ces dix-sept (17)objectifs est très important pour le monde et pour nous en Haïti ,étant pays pauvre. Pour conclure cette réflexion je faisais toujours référence à cet grand homme Montes Charles licencie en droit à l'université d'État d'Haïti. : "Qu' ".il est vital de reconnaître d'abord le droit primor‐dial pour chaque être humain d'avoir accès à de l'eau salubre et à l'hygiène, et cela à un prix raisonnable".
INGENIEUR EN ENVIRONNEMENT
3 ansMerci Nesly Colimon PIERREpour votre appréciation.