Réforme du droit du travail: Et face à l'Uberisation ?
Nous constatons depuis de nombreuses années l'émergence d'un phénomène croissant de recours aux auto-entrepreneurs et autres micro-entreprises dans la sphère du monde du travail des entreprises.
Face aux défis posés par la mondialisation, le numérique, le besoin de flexibilité et le désir de liberté des travailleurs les plus jeunes, nous - chefs d'entreprise, dirigeants et DRH, sommes confrontés à un choix de plus en plus fréquent entre le recours à la collaboration salariée ou à la relation contractuelle.
Dans le premier cas, le code du travail et son carcan administratif s'imposent à nous. Dans le deuxième, d'autres règles, souvent plus souples, s'appliquent.
Au final, c'est toujours une relation entre une entreprise, un homme ou une femme.
Certains y voient des avantages économiques, d'autres de l'insécurité juridique (requalification, assujettissement aux charges salariales) et dans certaines situations des déséquilibres concurrentiels (Uber vs les taxis).
Du côté des collaborateurs, les différences de traitement existent également: déséquilibre au niveau de la couverture santé, du droit à la retraite, à l'accès à la formation, etc
Je pose alors la question: pourquoi appréhender la réforme du droit du travail sans poser une seule et même vision sur le statut de l'Actif dans son ensemble?
Professeur des Ecoles
7 anstu touches le coeur du sujet Antoine. Une belle remise à plat du droit du travail en perspective pour penser compétences et adéquation aux besoins plutôt que statut