Réussir sa transformation digitale
Cet ouvrage, à destination des chefs d'entreprise et des cadres dirigeants, n'est pas un état des lieux mais bien un manuel riche d'outils et d'idées stratégiques afin d'affronter cette nouvelle ère.
- Comment auditer mes départements clés ?
- Comment faire évoluer mes équipes ?
- Quels nouveaux outils et compétences acquérir ?
- De quelles stratégies innovantes puis-je m'inspirer ?
Articulé en quatre parties correspondant aux départements clés les plus impactés par la transformation digitale : RH, marketing, logistique et data; l'ouvrage dresse un vraie "Roadmap" de la transformation digitale réussie afin d'identifier de nouveaux relais de croissance.
CONSTAT AMER
Une nouvelle ère très mal anticipée.
Tandis qu'une cinquième révolution se profile avec l'avènement des objets connectés (IOT), de la réalité augmentée, des voitures sans conducteurs ou encore de l'intelligence artificielle, les acteurs du tissu économique réalisent à peine les impacts de l'ère digitale sur la société. Certains parlent même de "nouveauté" pourtant cette ère à débuté dès la fin du XXeme siècle.
La transformation digitale et l'entreprise
Comme un virus, le digital s'est propagé depuis plus de vingt ans, modifiant lentement mais sûrement notre quotidien. Et dans cette vague binaire, qui emporte avec elle la stratégie d'entreprise telle que nous la connaissons, le digital a révolutionné les outils du recrutement, a fait plier la logistique aux exigences clients et surtout, élevé le "data" au rang du nouvel or noir. Pour des raisons "sémantiques" beaucoup présupposent à tort, que la transformation digitale ne les concerne pas. Le terme "digital"les immunise de toute curiosité proactive. Nombreux sont ceux qui pensent encore que la transformation digitale est uniquement l'affaire des "professionnels du digital".
Dans les conditions "sine qua non" d'une transformation digitale réussie viennent en premier lieu l'audit et la conception d'un plan de transformation digitale qui naîtra de l'audit préalable. Une refonte de la stratégie d'entreprise dans son ensemble est nécessaire. Cette refonte passe par une "audit" des ressources humaines et techniques incluant tous les processus itératifs et collaboratifs. À l'instar des plateformes collaboratives qui donnent la parole à leurs clients, organiser l'écoute des équipes confrontées au quotidien est primordial, l'audit devra être à l'affût des menaces et opportunités disruptives. La disruption ne naitra que de la remise en question de votre entreprise et de son fonctionnement. Tous les concepts théoriques sont à ébranler.
Pour réussir sa transformation, l’entreprise doit intégrer les 4D du mix-digital : Disruption, Digitalisation, Diffusion, Dé-silotage. Quatre éléments clés et indissociables, que toute entreprise qui souhaite mener à bien un projet de transformation digitale doit activer, à des degrés divers.
Sans oublier le 5e élément, qui s’ajoutent les technologies de nouvelle génération, considérées comme prioritaires par plus de 80 % des dirigeants d’entreprise. Derrière cette expression se cachent les nouvelles architectures des systèmes d’information reposant sur la nouvelle génération des technologies : le cloud, le Big Data, la mobilité et l’IoT.
Ainsi, selon la stratégie de marché choisie, il convient d’activer de manière adaptée les 4D du mix-digital :
1er D : Disruption du modèle économique,
C’est devenu une réalité pour 90% des dirigeants des entreprises. Pour certains d’entre eux, cela passe par le développement de nouveaux services. Ils considèrent que "l’Open Innovation" nécessite de s’intégrer dans une chaîne de valeur plus large, notamment avec ses partenaires, alors que d'autres estiment qu’ils doivent faire évoluer leur propre chaîne de valeur. Il y en a même qui envisagent de faire évoluer radicalement leur modèle économique (rupture). Et ils sont très peu à ne pas envisager d’évolution de leur positionnement, vous pouvez imaginer leur futur..
2ème D : Digitalisation de l’expérience client :
Même si beaucoup des dirigeants affirment que leur entreprise est multicanal, dans la réalité deux tiers ne sont toujours pas cross-canal. Il faut garantir l’homogénéité des parcours clients et la fluidité des interactions d’un canal à l’autre. La moitié des entreprises veulent assurer une meilleure cohérence de l’expérience clients. Des progrès sont également réalisés côté personnalisation des interactions : 4 entreprises sur 10 sont capables d’identifier le client sur les canaux sur lesquels il évolue et de personnaliser l’interaction selon certains paramètres.
3ème D: Diffusion du digital en interne :
Aucune entreprise ne peut s’afficher comme numérique si elle n’a pas conduit ce changement auprès de ses collaborateurs. Le développement des réseaux sociaux d’entreprise, la sensibilisation des collaborateurs au digital (mise en place des actions de sensibilisation) et la politique de marque employeurs pour promouvoir leur entreprise sur les réseaux sociaux. Les équipes RH laissent une plus grande autonomie en matière de communication externe, dans un cadre mieux structuré. Trois aspects méritent cependant de progresser : la politique en matière de BOYD (beaucoup des dirigeants n’y sont toujours pas favorables), la promotion du télétravail et les modes d’expression de la créativité et de l’innovation en entreprise de manière collective vs individuelle.
4ème D : Désilotage de la chaine de valeur :
Un grand nombre des dirigeants estiment majeur l’impact du digital sur la transformation des processus, nécessitant de repenser l’ensemble de leur chaine de valeur. En 2016, de nombreuses initiatives sont à souligner, notamment en matière de socialisation, de réassignation de tâches, de dématérialisation et d’ouverture aux tiers (fournisseurs, partenaires ou clients ayant accès aux processus de l’entreprise au même titre que les collaborateurs). De plus en plus, des expérimentations sont réalisées par petites touches pour ensuite les généraliser à l’ensemble de la production, de la maintenance, de l’exploitation ou encore de la distribution. Cet esprit « start-up » fait son chemin et permet de "désiloter" certains processus et faire communiquer des pans entiers de la chaîne de valeur, pour produire plus rapidement et à moindre de coût.
Le digital est partout, il se place au service des clients, des collaborateurs et des partenaires. Les entreprises qui réussiront le mieux leur adaptation à ces nouveaux modèles économiques sont celles où la DTI (Direction des Technologies de l'Information) est un véritable partenaire des autres divisions, où elle reste ouverte sur l’écosystème digital et fait évoluer son architecture au rythme des évolutions technologiques.
Et vous alors, avez-vous bien pensé à activer les 4D de votre mix-digital ?
Cette enquête nationale est le second Baromètre des tendances et impacts en matière de transformation digitale des entreprises françaises.
En 2016 lors d'un sondage sondés sur leur perception de l'impact du digital sur leur organisation avec plus de 150 PDG, DG, DTI et DRH cela a permis d'établir dans le Baromètre de la Transformation Digitale qui voit émerger trois maîtres-mots :
- l’ouverture (des processus et des systèmes d'information)
- l’alignement (des organisations sur des objectifs réalistes et transversaux)
- la recherche (d'opportunités de développement et de relais de croissance).
Le Baromètre salue également l’arrivée sur le devant de la scène des CDO (Chief Digital Officers), qui contribuent à essaimer une "culture digitale" dans l'ensemble de l'entreprise et plus seulement vis-à-vis des clients. Ces CDO favorisent l'émergence du mix-digital idoine pour chaque organisation.
En considérant le digital comme une opportunité, et non comme un seul facteur de risque, les entreprises s'attachent désormais à décliner finement leur stratégie au niveau de leur modèle opérationnel, avec pragmatisme et réalisme.
Organisation, processus, systèmes d'information, culture interne : toutes ces composantes sont progressivement réinventées, pour se mettre au service de la stratégie digitale de l’entreprise. Mieux formulée, cette stratégie digitale est, certes plus défensive, mais surtout plus réaliste. En 2017 (enfin !), la stratégie digitale intègre systématiquement la capacité réelle de mise en œuvre de ces évolutions sur le terrain !
L'heure n'est plus aux incantations stratégiques, mais bien à la mise en œuvre de nouveaux modèles opérationnels, conciliant l'intégration de technologies de nouvelle génération, le développement de partenariats avec de jeunes acteurs du digital et une meilleure collaboration entre les différentes entités de l’entreprise. Au service des clients, des collaborateurs et des partenaires.
En 2016, CSC publie son édition du Baromètre de la Transformation Digitale. Trois tendances principalement identifiées : l’ouverture des processus et des systèmes d'information ; l’alignement des organisations sur des objectifs réalistes et transversaux et la recherche d'opportunités de développement et de relais de croissance. Le Baromètre salue également l’arrivée sur le devant de la scène des CDO (chief digital officers), qui contribuent à essaimer une "culture digitale" dans l'ensemble de l'entreprise – et plus seulement vis-à-vis des clients. Ces CDO favorisent l'émergence du mix-digital idéal pour chaque organisation. En considérant le digital comme une opportunité, et non comme un seul facteur de risque, les entreprises s'attachent désormais à décliner finement leur stratégie au niveau de leur modèle opérationnel, avec pragmatisme et réalisme.
Organisation, processus, systèmes d'information, culture interne : toutes ces composantes sont progressivement réinventées, pour se mettre au service de la stratégie digitale de l’entreprise. Mieux formulée, cette stratégie digitale est, certes plus défensive, mais surtout plus réaliste. En 2016, la stratégie digitale intègre systématiquement la capacité réelle de mise en œuvre de ces évolutions sur le terrain