Réussite et bonheur, est-ce la même chose ?

Réussir est-il gage de bonheur ?

Le succès professionnel, couplé éventuellement d’un beau mariage, des enfants, une maison… tout cela est-il synonyme de « réussir sa vie » et de « bonheur » ? Ou faut-il faire des choix ?

 « Si je réussis à avoir tout ce que je désire alors je serai heureux.se »

C’était ma première réponse. Et effectivement cela nourrit une partie de soi, celle qui veut être aimée, qui veut se sentir fière et qui aime prouver qu’elle vaut quelque chose ! Mais est-ce suffisant pour être heureux ?

Incontestablement, accéder à une des choses dont on rêvait (un poste, une augmentation, être en couple, une maison, une belle voiture…) cela procure beaucoup de plaisir ! C’est souvent associé à une poussée d’adrénaline, et beaucoup de dopamine. Bref, on se sent bien, heureux, exalté, fier… pendant quelques jours, ou semaines.

Ensuite bien souvent, cela entre dans notre « norme », nos habitudes, le train-train quotidien. On n’y prête plus vraiment attention, notre désir étant porté sur autre chose de nouveau : le dernier téléphone, un voyage, ou autre. Alors on enchaîne, on en veut toujours plus, on cumule les heures pour accéder au poste supérieur, gagner plus pour réussir encore plus. Jusqu’à saturation.

 « C’est super, mais à quoi bon ? »

Il arrive un moment où notre énergie passe dans « comment avoir plus » sans jamais avoir le temps de vraiment « profiter de ce qu’on a déjà ». Rien ne va plus. "Pourtant, je devrais déjà m’estimer heureux ! Sur papier, ma vie est parfaite". Que s'est-il passé? Comment en arrive-t-on là? Jusqu'à parfois détériorer sa qualité de vie et son bonheur... En plus, on se sent prisonnier de cette vie : on a un train de vie à assurer, peut-être une famille à gérer, des parents qui nous ont payés des études et qui sont tellement fiers de nous…

On entre alors dans une autre phase, celle qui nous fait agir pour les autres. Noble sentiment de le faire pour ses proches à défaut de pour soi-même. On jouit de la vie par procuration, on réussit mais sans ressentir la joie qui devrait y être associée. La fatigue nous gagne. On comble en se projetant dans les films que l’on regarde, en apportant un peu de douceur par du chocolat, un apéro… On attend avec impatience les prochaines vacances. On perd un peu plus de ce qu'on a, du plaisir au quotidien, surement de notre santé aussi.

 « Il est où le problème ? »

Sauf que l’on finit par s’oublier, et passer à côté de sa vie. Difficile d’admettre que l’on porte un masque pour correspondre à ce que l’on attendait de nous, au lieu de faire ce qui nous ferait vraiment vibrer ? Peut-être avez-vous déjà perdus quelques années de partage avec vos proches, mis en péril votre santé. N'attendez pas de perdre plus...

Apprendre à s’écouter et à se déconditionner, c'est possible. Rectifier sa trajectoire quand on n’éprouve pas d’enthousiasme, c'est un choix. Se sentir plus épanoui que jamais, ce ne doit pas rester une quête utopique…

Commençons par faire le deuil d’une vie qui ne nous correspond plus pour se permettre de renaître dans nos vraies valeurs.

Caroline -


Laurence GARNIER

Coach chez COACHING SEIKÔ Développement des potentiels, pratique de la synergologie - formatrice PAIE -F.L.E-REMISE A NIVEAU-SOUTIEN

4 ans

très bel article , Bravo à vous Caroline Prodhon !

Caroline Prodhon

✨ Impulser de nouvelles directions - enseignant-chercheur en recherche opérationnelle

4 ans

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