Randos Breizh Tech. Je passe le relais

C’était l’air pur et les conversations en profondeur.

Je passe le relais des rando-réseautages de la Breizh Tech.

Quatre belles années ont passé et nous avons organisé autour de 40 marches mensuelles.

Manon Chambaraud va me succéder pour coordonner le groupe et faire vivre le concept, peut-être même le ré-inventer le concept avec le groupe dès la marche du 5 juin 2020

En 2016, il y avait des observations à relier entre elles :

• Passer du temps déconnecté dans la nature permet d’rééquilibrer des vies qui donnent une place très grande à internet.
• Sortir des écrans, du bureau, c’est pouvoir rencontrer de nouvelles personnes
• Marcher longtemps dans la nature, c’est bien
• On a des conversations différentes lorsque l’on marche
• Les talents professionnels existent dans les campagnes, ils sont un peu éloignés les uns des autres mais on peut les faire se rencontrer.
• Il est possible d’organiser des randonnées lors des jours ouvrés. Prendre sur les jours de travail, reconquérir le temps.

L’idée était de :

• Créer un réseau professionnel qui marche dans la nature
• Casser les codes en s’échappant du bureau les jours ouvrés
• Permettre aux travailleurs indépendants de reconquérir du temps libre et faire reculer le temps de travail “classique”. Car une randonnée Breizh Tech, c’est un bout du temps de travail
• Le construire sur la base de la gratuité
• Mettre en place une organisation la plus horizontale possible

Lors de cette première marche, nous étions deux avec Olivier Balavoine, partants pour tester un concept en formant “un groupe de marche” :)

Et ensuite, nombreux sont celles et ceux qui ont rejoint l’aventure, souvent en organisant leur propre édition. L’idée était pour la personne de choisir le lieu, le parcours, le restaurant. Annoncer l’événement sur internet et s’occuper des inscriptions.

Au bout de deux ans environ, nous avons creusé le sujet de l’intelligence collective. Elle était déjà là, lors des conversations le long des sentiers de randonnées. Avec Jean-François Robin, nous sommes allés plus loin dans le sens du co-développement.

Nos démarches ont surpris, attiré.

Des médias ont relayé notre idée, on se souvient notamment de Ouest-France qui dans toutes ses éditions avait réservé sa quatrième de couverture à notre initiative, l'imprimer 600 000 fois et la voir dans les mains de tous, incroyable. Merci au journaliste Philippe Attard d'avoir donné un tel écho à notre concept : Notre reportage. Ces entrepreneurs déconnectent grâce à la rando

Merci aussi à l’équipe vidéo de Trégor TV (Pierre Lavanant, passeur d'innovation actif dans la région de Lannion) pour ce beau reportage vidéo lors d'une marche à l'Ile Grande organisée par Corinne Beausoleil.

Je me souviens aussi de l'Album photos réalisé par Caroline Lotoux. Caroline, dans la continuité, a aussi lancé un blog + podcast : "psy des champs". Sur son site, vous pouvez écouter l'interview de Sophie Pottier dans cet article "Ces entrepreneurs qui marchent".

Photos de Corinne Beausoleil et Christophe Forest



Lors d’une réunion Zoom de bilan + transmission de l’organisation, j’ai pu noter des paroles de tous les visages familiers qui s’affichaient sur l’écran.

Je les reproduis ici en guise d’ouverture :

“C’était transversal”

“Je suis venue car il n’y avait pas d’engagement”

"C'est assez extraordinaire de faire se rencontrer des gens de milieux différents"

“Ca m’a permis de connaître des gens d’horizons professionnels très différents.”

“J’ai apprécié d’organiser des éditions”

“J’ai connu de nouveaux endroits”

“Ca n’était pas vertical ou pyramidal, on ne sentait pas de hiérarchie”

“Chaque mois, c’est un moment que j’attendais”

"Cela m'a permis de sortir de l'atelier"

“Des rencontres entre différents âges”

"Une activité où les gens s'écoutent"

“J’appréciais le café après le repas et le co-développement”

"Je voudrais inviter des étudiants à ces marches, peut-être connecter avec l'aide de leurs enseignants"

"Le contact avec la nature c'est un équilibre"

"C'était un échappatoire, une soupape"

"On avait des temps privilégié avec chaque personne"

"Pas de ticket d'entrée, une auberge espagnole"

"Cela m'a permis de sortir de l'ordinateur"

"Accessible à tout le monde, une autre ouverture. Et finalement, même en venant de secteurs différents, nous avons tous les mêmes problématiques"

"Corentin a tenu le rôle de focaliseur pendant 4 ans, fallait crocher dedans et faire le consensus" Caroline

“Dans cette activité gratuite, il y avait une notion de don, chacun apportait ce qu’il avait à dire”

"On marche sans exigence de résultat"

"Cela nous a donné un sentiment d'appartenance"