Raul Castro souffle ses 86 bougies à  la Havane et espère une meilleure collaboration avec le U.E. et le Maroc

Raul Castro souffle ses 86 bougies à la Havane et espère une meilleure collaboration avec le U.E. et le Maroc

Le gouvernant cubain Raul Castro et le premier vice-président Miguel Díaz-Canel, droite, assistent à une séance spéciale du Parlement cubain à La Havane. Raul Castro célèbre avec inconnues son dernier anniversaire le 03 juin à la tête du gouvernement de Cuba. Le gouvernant cubain, Raul Castro, fête ses 86 ans. C’est son dernier anniversaire comme président de Cuba, étant donné qu'est prévu qu’il était prévu qu’il laisse le pouvoir depuis février dernier, après une décennie de mandats qui lui ont permis de gouverner.

Cuba est immergée dans une situation économique très inquiétante sans que personne ne sache qui sera le successeur de Raul Castro Ruz le frère de Fidel !

Comme d’habitude à Cuba personne n’a droit à rien savoir de la vie privée de dirigeants et des dirigeantes cubains. La discrétion a régné et les médias étatiques n'ont pas fait aucune mention à l'anniversaire du président, bien que dans des réseaux sociaux comme Twitter et Facebook oui il y ait eu des institutions et les personnes qui ont félicité le général Raul Castro. Né le 3 juin 1931 dans Birán (Holguín, province d’Orient de Cuba), le gouvernant a affirmé que Raul Castro cédera le pouvoir 24 février 2018, et bien que le nom de son successeur soit officiellement inconnu, tous les regards sont tournés vers l'Exécutif, le vice-président Miguel Díaz-Canel, un ingénieur électronique de 56 ans. Díaz-Canel, vient de terminer une visite officielle en Bolivie. Il est un dirigeant forgé dans les jeunesses communistes de Cuba. Son avancement à la sphère nationale a eu lieu comme un élève de Raul Castro avec un profil bas, ses apparitions dans la presse étatique et politique cubaine. L'économie cubaine, qui souffre d'une précarité chronique, traverse des moments délicats malgré les efforts de réformes mises en place et une ouverture contrôlée à la propriété privée, le travail autonome (auto entrepreneurs) et l'investissement étranger pour oxygéner les finances du pays. En 2016 Cuba est entrée dans un déficit pour la première fois dans deux décennies après avoir décru 0.9 %. À la fois, la situation convulsée du Venezuela, un allié et principal pays économique, politique allié de Cuba et de Raul Castro, a eu un impact direct dans l’économie de Cuba. L'île, qui produit seulement la moitié du combustible dont elle a besoin reçoit du Venezuela de Nicolas Maduro le pétrole subventionné et échangé contre la main d’œuvre des médecins cubains, et des militaires cubains en poste au Venezuela dans un programme d’envoi de professionnels mais cet approvisionnement en pétrole brut est tombée à plus de 40 % l'année 2016 et la situation n'a pas l’air d'aller mieux.

Le pragmatique Raul Castro s'est approché ces derniers mois de quelques pays potentiels fournisseurs de pétrole, un mouvement qui a donné des fruits avec l'annonce récente de l'envoi de 250,000 tonnes de pétrole russe, bien qu'il ne soit pas clair que la Russie de Putin l'allié d’autrefois de Cuba de (l'île communiste) va maintenir le robinet ouvert des livraisons de « l’Or Noir » car Cuba ne peut point le payer.

Ajoutons à cela l'investissement étranger qui arrive au goute à goute donc pas du tout au rythme attendu par le gouvernement de la Havane, qui a reconnu le besoin d'une injection d'environ 2,500 $ millions de US Dollars pour améliorer l'économie interne.

Une autre affaire en souffrance est la réunification monétaire, une mesure indispensable pour finir avec le buisson financier et les marchés parallèles provoqués par le système de double monnaie dans lequel vivent ensemble les peso cubains (CUP) et les peso convertibles dans une devise (CUC), paritaires avec le dollar et dont l'unité équivaut à 25 CUP (pesos des ouvriers et population de Cuba)

Cependant, Raul Castro célèbre son anniversaire avec la satisfaction de voir officiellement consolidée son pari pour ouvrir l'économie cubaine. Cette semaine, l'Assemblée un Parlement unicaméral a visé enfin la dernière version de ses réformes qui reconnaissent l'existence de l'entreprise privée à l'intérieur du nouveau modèle socialiste de Cuba. Avec les préoccupations économiques, le président cubain a réussi à matérialiser le dégel avec les États-Unis. Avec le gouvernement de Donald Trump il est aujourd'hui sur des sables mouvants. La nouvelle administration de Washington, et le président Donald Trump révisent toutes les progressions bilatérales et accords avec Cuba sous la Présidence de Barack Obama. Raul Castro a réitéré sa disposition de continuer à travailler avec le nouveau gouvernement de Donald Trump chaque fois que celui-ci n'interfère pas aux sujets et affaires internes de Cuba. Alors que des sources proches de la Maison Blanche ont avancé que Trump pourrait annoncer ce mois un durcissement des politiques de Washington vers La Havane. Par ailleurs, dans le domaine extérieur : le processus, pour mettre en application l'Accord flambant neuf de Dialogue Politique et de Coopération entre la Cuba et l'Union Européenne avance à bon pas, et Cuba voudrait renouer les relations diplomatiques avec le Maroc, rompues depuis 1980.


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