Reconfinement, baisse de moral, anxiété, agressivité, etc… comment se sentir mieux rapidement ?

Stress, anxiété, peur, vous ressentez le besoin de parler à quelqu’un qui vous. Vous avez besoin de soutien pour surmonter ces moments. Voici 4 conseils, simple à appliquer, pour mieux vivre ce moment particulier.

Nous sommes en plein reconfinement, une perspective qui peut paraitre difficile à affronter. D’autant qu’il intervient cette fois en automne, une période où la baisse de la luminosité et le temps maussade, l’envie de se retrouver en famille et entre amis, ne nous aident pas vraiment pas à garder le moral.

 Accepter la situation

Le confinement est imposé sur tout le territoire. Il est inutile de ruminer sur ce qui nous manque, comme vouloir se rendre chez son coiffeur adoré, organiser des dîners, boire des verres entre amis, voyager, aller à un concert, voir un film au cinéma, se rendre à la salle de sport et supprimer de sa vie un des basiques des liens sociaux partager un restau entre amis / ou en famille. La situation est telle qu’elle est, vous n’y pouvez rien, mais vous pouvez accepter de ne pas pouvoir la changer et essayer d’y trouver des aspects positifs.

 Lâcher-prise et s’ancrer dans le présent

Face des événements angoissants et inédits tels que ceux que nous vivons actuellement notre cerveau a tendance à s’emballer et à nous envahir de pensées. Nous adoptons alors des comportements inhabituels comme se rendre les magasins pour faire des stocks, passer du temps sur internet pour essayer de trouver un endroit où passer le confinement, s’inquiéter pour notre travail…

C’est bien normal, mais il est important de lâcher prise et de rester dans le moment présent, car c’est une situation sur laquelle on a peu de contrôle. On ne sait pas de quoi demain sera fait, s’ancrer dans le moment présent permet de diminuer l’anxiété liée à l’incertitude.

 Eviter la surcharge d’informations

L’épidémie de Covid-19 est au centre de presque toutes les discussions et sur toutes les chaines d’infos. C’est logique, mais seulement, passer des heures à en parler, à lire des articles sur l’augmentation des cas, ou à regarder des débats télévisés sur le sujet nous surcharge d’informations négatives et augmente notre stress. Il est donc important de s’informer, normal d’en discuter, mais nécessaire de le faire avec parcimonie.

Se nourrir de belles choses et faire / se faire du bien

Si vous avez mal vécu le premier confinement, il est tout à fait normal que le deuxième confinement, même si plus assoupli que le premier, vous angoisse. Mais ce moment peut tout à fait être rendu plus agréable en se faisant du bien.

 Au final, sachez que l'incertitude, l’anxiété et le sentiment d'urgence sont d’excellents terreaux pour exacerber nos biais de raisonnement, croyances limitantes et freins à l’action. Passée au tamis de ces biais cognitifs notre vision du monde se déforme de façon négative. Elle nous empêche alors de percevoir la réalité du monde qui nous entoure avec ce qu’elle a de positif, voire nous pousse à engager des actions nuisibles à soi même qu’on pourrait qualifier d’auto-sabotage. Cela revient à s’interdire de réussir sa vie par un mécanisme inconscient en adoptant le masque d'arguments rationnels. Ce n’est alors plus tant l’incertitude en elle-même qui est nocive pour la santé mentale, mais bien ces biais de lecture et de projection dans l’avenir.

Message d’espoir, le gène de la résilience n’existe pas. Tout le monde peut développer sa capacité à faire face aux évènements et sa force mentale. Et si en avoir conscience était le premier pas pour cultiver le sens du collectif et la résilience. Qu’en pensez-vous ?

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Nora Coué, + 33 (0)7 87 35 17 35, nora.coue@gmail.com

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