Rencontre avec Aurélie Brissaud, responsable technicienne en radiologie médicale chez Medimage

L’objectif de l’imagerie médicale reste principalement le diagnostic. Ce domaine étant en constante évolution, le technicien en radiologie médicale doit continuellement développer ses compétences et son savoir-faire.

L’une des valeurs principales de notre structure à taille humaine est de mettre un point d’honneur à valoriser notre équipe composée de secrétaires médicales, techniciens en imagerie et médecins FMH qui travaillent en totale coordination afin d’offrir à nos patients et patientes l’accompagnement ainsi que les soins dont ils ont besoin.

Aujourd’hui, nous vous présentons Aurélie Brissaud, responsable technicienne en imagerie médicale.

Qu’est-ce qui vous a amenée à cette profession de technicienne en imagerie médicale ?

Adolescente, je voulais devenir chirurgienne et puis le hasard a mis ce métier sur mon chemin. La médecine a toujours été un domaine qui m’intéressait mais les études pour y parvenir étaient trop longues.

Il y a environ 30 ans, c’est en assistant à un salon d’étudiants que j’ai fait la découverte de la profession de technicien en imagerie médicale. 

Quels aspects du métier vous ont donné envie de l’apprendre ?

J'ai eu la chance de pouvoir assister à de nombreuses consultations de chirurgie pour ma sœur aînée qui est polyhandicapée. Ce mélange entre la science, en particulier l’anatomie, et la médecine m’a toujours impressionnée. 

Cette formation de technicien en imagerie médicale, mêlant le côté scientifique et soignant, me paraissait être une bonne option. L’imagerie médicale était déjà très « visuelle » il y a 30 ans. Aujourd’hui, elle l’est encore plus.

Avez-vous étudié le métier de technicienne en imagerie médicale en Suisse ?

Non pas exactement. Étant d’origine française, j’ai fait mes études à Orléans. Par la suite, j’ai pratiqué à l’hôpital Lariboisière (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris) avant de travailler sur Genève. D’abord dans une clinique genevoise pendant 9 années, puis maintenant depuis 12 ans en tant que responsable à Medimage.

Quel est votre rôle en tant que responsable des techniciens et de la communication ?

En tant que responsable, j’ai pris plaisir à réunir une équipe de techniciens à mes côtés. Je prends aussi plaisir à participer à la formation des stagiaires techniciens en tant que praticien formateur. Progressivement, j’ai multiplié les fonctions au sein de l’institut. Une fois l’équipe, les protocoles mis en place, les modalités renouvelées, il était temps d’aider au développement de l’institut grâce à la communication. 

C’est un domaine qui a en effet explosé pendant la pandémie de Covid. C’était alors le bon moment pour réfléchir au développement de l’activité, trouver comment mettre en valeur nos savoir-faire et nos savoir-être. 

Comment combinez-vous ces deux domaines d’activité ? 

La communication est à l’image de notre institut, à la fois variée et collégiale. Je peux compter sur une excellente équipe de techniciens. Avec les années, cette équipe s’est parfaitement autonomisée et a compris l’importance de me dégager du temps. Pour prendre en charge cette partie communication, je suis moins souvent en poste. Néanmoins, mon équipe sait que je suis disponible pour eux en cas de besoin. J’ai confiance en eux et leur délègue ainsi certaines de mes responsabilités. 

Aujourd’hui, quand je regarde le travail accompli, je me rends compte combien notre métier de responsable englobe de nombreux aspects. D’une radio, aux ressources humaines, à un appel d’offre pour une IRM ou à un article de blog à initier et à corriger pour le site internet… vous conviendrez que toutes ces tâches sont bien différentes ! Nous sommes nombreux dans cette position de cadre à faire évoluer l’entreprise. 

Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de travailler dans cet institut en particulier ?

La taille de l’institut reste un atout non négligeable. À Medimage nous possédons tout l’équipement nécessaire en diagnostic, mais à taille humaine. Cela nous permet de mettre en place, avec l’ensemble des équipes, tout ce qui est nécessaire pour une prise en charge plus adéquate des patients, plus attentionnée. Cette collaboration entre nous permet un management plus horizontal et favorise ainsi l’esprit d’initiative et la réactivité.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ? 

Le contact et les échanges de manière générale. J’aime les gens, les patients, les partenaires et les collaborateurs. 

Le technicien en imagerie est bien plus qu’un presse-bouton. C'est un soignant qui se doit de rester en permanence à la pointe de la technologie grâce à des formations. C’est aussi un partenaire pour le radiologue, un réel pont entre le patient et le médecin, la douleur et le diagnostic, la pathologie et la prise en charge.

Avez-vous découvert des nouveautés médicales qui vous ont particulièrement marquées ces derniers temps ?

Maintenant que la pandémie de Coronavirus s’est apaisée, les salons sont en train de reprendre. Les technologies évoluent surtout en termes de qualité d’image dans l’imagerie médicale. Dans les nouveautés de ces dernières années, l’intelligence artificielle fait parler d’elle. Cette technique, expérimentée depuis de nombreuses années, a pris un véritable essor grâce au Deep Learning. Il y aura toujours besoin de faire interpréter les images diagnostiques par un radiologue, mais cela semble être une technologie qui peut encore plus professionnaliser les savoir-faire des équipes, tout en étant bénéfique pour le patient, comme un second avis médical. 

Au sein de Medimage, nous avons d’ailleurs fait l’acquisition d’un de ces nouveaux logiciels d’intelligence artificielle pour la mammographie. La technologie iCAD nous aide dans le dépistage des cancers du sein et permet de soutenir nos radiologues dans l’interprétation des mammographies ou encore d’évaluer le risque de cancer du sein pour aider nos prescripteurs à personnaliser la prise en charge de leurs patientes (ProFound AI Risk).

Quel message aimeriez-vous faire passer aux jeunes qui hésitent aujourd’hui à se lancer dans le métier de technicien en radiologie ?

Pour les étudiants qui sont intéressés par le métier de technicien en radiologie médicale, il ne faut pas être uniquement attiré par le côté technique de la profession. Bien-sûr, il est important de se plaire avec la technicité inhérente à la formation, savoir se documenter et continuellement se former. Mais en ce qui me concerne, un bon technicien s’évalue aussi sur des qualités humaines. Cela vaut aussi bien pour la prise en charge qu’il aura des patients que pour le relationnel avec les autres collaborateurs. 

Un centre d’imagerie doit savoir comment prendre en charge un patient autant qu’une pathologie. C’est avec cet esprit et une équipe performante, à l'écoute des patients, que nous avançons à Medimage. 

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Nous espérons que vous avez aimé cette interview d’Aurélie Brissaud, responsable technicienne en radiologie médicale et qu’elle vous donne envie de découvrir l’institut  Medimage. Ne manquez pas les prochaines interviews que nous vous réservons. 

En attendant, n’hésitez pas à nous suivre sur nos différents réseaux sociaux pour lire les prochains témoignages de nos médecins et membres de notre équipe.

À bientôt,

L’équipe Medimage