Retour à l'anormal ?...
Alors que le déconfinement est annoncé, les Français déclarent majoritairement vouloir retrouver leur vie d'avant et donc souhaitent un "retour à la normale".
Toutefois, une partie d'entre eux, jusqu'à un quart selon les sondages, annonce avoir pris de nouvelles résolutions, sociales et éthiques notamment.
Bref, le post-confinement devrait exacerber les différences d'approches ou options face au modèle de consommation en place depuis le milieu du XXème siècle.
Dans ce contexte, les marques pourraient avoir à choisir leur camps, et pas forcément celui de la majorité actuelle mais future ...
En effet, 3 types de narration s'offrent à elles:
- une narration festive (marketing de circonstance);
- une narration du "retour à la normale" (marketing de réassurance);
- une narration du "changement" ou de "l'accélération" (markéting de repositionnement).
Finalement, le "choc du futur", tel que décrit par le prospectiviste Alvin TOFFLER, il y a exactement 50 ans, pourrait en être actuellement à un point de basculement, en ce que les nouvelles résolutions sociales et culturelles devraient désormais plus rapidement être prises en compte.
D'ores et déjà, de nombreuses marques ont acté que le "retour à la normale" n'était pas possible ou souhaitable et communiquent en ce sens pour à la fois développer, profiter, voire préempter, la future nouvelle majorité de consommateurs prêts ou intéressés au changement.
A suivre.