Revue de presse sur le thème de l’Egalité Femmes-Hommes 10/01/2021
Violences faites aux femmes
* Un article du 05/01 de France Bleu BEARN BIGORRE indique que le 14/01, l’ex aumônier de la maison d’arrêt de PAU, de maintenant 73 ans, sera jugé pour agressions sexuelles. Trois détenues ont porté plainte contre lui en l’accusant de les avoir touchées. Pour ces faits, il a été mis en examen depuis l’été 2015. Il bénéficie d’une excellente réputation et nie les faits. Les trois femmes ont quant à elles donné des détails et n’ont jamais changé de version. Il n’exerce plus dans cet établissement pénitentiaire, et n’a pas été remplacé.
* Un article du 06/01 de Sud-Ouest indique qu’à PAU, un homme de 27 ans a été jugé le 04/01 pour agressions sexuelles sur une fille de 17 ans. Le 28/02/19, il l’avait repérée quand elle montait dans le bus. Elle a discuté avec lui, l’a accepté en ami sur Facebook et lui a donné son numéro. Il a pensé qu’elle était sa « copine ». Il l’a alors embrassée de force et a mis sa main sur sa cuisse et sa poitrine. Elle n’a pas pu réagir. Son père s’en était pris à elle dans son enfance, et est poursuivi pour cela. Elle est allée à son travail, a porté plainte, puis a changé de trajet pour rentrer. Il l’a cependant retrouvée et l’a une nouvelle fois embrassée. Il a alors été arrêté. A l’audience, il a admis des « gestes déplacés », et que c’était un « malentendu ». Il a été condamné à 3 mois d’emprisonnement avec sursis, 300 € d’indemnisation pour la victime et est inscrit au FIchier des Auteurs d’Infractions Sexuelles ou Violentes (FIJAIS).
* Un article du 07/01 de Sud-Ouest et de l’AFP indique qu’à CREIL, dans l’OISE, 5 personnes majeures, à savoir 2 femmes et 3 hommes dont une mère et 2 frères, sont poursuivies pour « séquestration sans libération volontaire, viols, violences volontaires aggravées (en réunion, avec arme et état d’ivresse manifeste), menaces de mort, extorsion et vol aggravé ». La victime, une femme de 19 ans, avait été invitée le 04/01 au soir chez les individus mis en causes car elle en connaissait certains. Elle n’a ensuite plus pu repartir, a été violée et a subi d’autres violences. Le lendemain, elle a réussi à sortir et est allée dans un bar. Les forces de l’ordre l’y ont retrouvée.
* Un article du 08/01 de France Info indique que Gilles BEYER, qui a été entraîneur de patinage artistique, a été le même jour mis en examen et sous contrôle judiciaire pour « agressions sexuelles harcèlements sexuels par personne ayant autorité », après deux jours de Garde-A-Vue. Sarah ABITBOL l’a accusé dans son livre de ces actes, commis alors qu’elle avait entre 15 et 17 ans. Elle n’avait toutefois pas porté plainte car les faits étaient prescrits. Cependant une Instruction a identifié d’autres victimes. Il a alors admis « des relations intimes inappropriées » et lui a exprimé ses « excuses ». En prenant la parole, elle a permis à d’autres femmes de trouver le courage d’en faire autant. Un article de France Tv Sport rappelle la chronologie de ces révélations. Un article du 09/01 de Sud-Ouest souligne que Sarah ABITBOL a dit être « soulagée que la justice convoque Gilles Beyer ».
* Un article du 08/01 de France 3 PARIS-ILE-DE-FRANCE indique que depuis la veille, un vice-président du Tribunal Judiciaire de PARIS est en examen et sous contrôle judiciaire pour « proxénétisme ». La victime, qui a porté plainte, est Gabonaise et son ex compagne, avec qui il a vécu de 2018 à 2019, et avec qui il a eu un enfant. Selon lui, elle lui a fait savoir que s’il ne lui donnait pas la garde de leur enfant ainsi qu’un logement, elle porterait plainte. L’avocat du magistrat a ajouté qu’il avait tout payé pendant leur vie commune et avait donné en plus à son ex 240 000 € pour qu’elle arrête son activité. Il continue d’exercer mais fait l’objet d’une enquête disciplinaire.
Féminicides et violences conjugales
* Un article du 03/01 de France 1 NOUVELLE-CALEDONIE indique que deux femmes, de 40 et 16 ans, ont été tuées. Les secours, alertés, ont constaté que cette mère et sa fille étaient mortes par balles. Une autre personne a eu des blessures en fuyant le mis en cause. Ce dernier, 19 ans, est allé de lui-même à la gendarmerie. Selon les premiers éléments connus, il était le compagnon de la plus jeune des deux femmes et le père de leur bébé, et il se disputait régulièrement avec sa belle-mère. Un article du 04/01 de France Info ajoute que l’archipel connait un fort taux de violences conjugales. Selon un article du 05/01 de France 1 NOUVELLE-CALEDONIE, le mis en cause a avoué, et précisé qu’il n’avait pas voulu tuer sa compagne. L’enfant est à présent chez les parents de son père.
* Dans un ensemble de 5 articles du 05/01 de La République, le deuxième indique que le 01/01 au soir, une femme est venue signaler à la police les violences conjugales physiques qu’elle avait subies, et a montré un certificat médical lui donnant 2 jours d’ITT. Le mis en cause a été arrêté le 05/01. Il est sous contrôle judiciaire et n’a pas le droit d’approcher cette femme d’ici l’audience.
* Un article du 06/01 de France 3 AUVERGNE-RHONE-ALPES indique que vers LYON, deux hommes ont récemment été jugés pour violences conjugales. L’un, d’environ 30 ans, a infligé à son ex de nombreuses violences physiques. Elle a néanmoins réussi à partir, mais a eu 3 jours d’ITT. Connu de la Justice pour d’autres violences, le mis en cause a fait l’objet d’une comparution immédiate. Il a été condamné le 05/01 à 18 mois d’emprisonnement dont 10 avec sursis et a été conduit en détention. L’autre homme, de 26 ans a été arrêté pour harcèlement. Il avait émis 3565 SMS et appels téléphoniques en 10 jours. Il attend chez lui son jugement.
* Dans un ensemble de 6 articles du 07/01 de La République, les 4° et 5° concernent des violences conjugales à PAU. Le 4° indique qu’un homme a été arrêté dans la nuit du 04 au 05/01 pour des délits routiers sous l’effet de l’alcool. Il a été présenté à un magistrat qui l’a mis en détention provisoire. Lors de son procès en comparution immédiate, il s’expliquera aussi pour des violences conjugales commises sur deux personnes différentes, dossiers pour lesquels il devait être jugé en février. Il a demandé du temps pour se défendre. Il comparaitra le 21/01 et est maintenu en détention en attendant. Le 5° mentionne que 04/01 au soir, un homme a été arrêté pour violences conjugales. Il était ivre, et sa compagne a eu 5 jours d’ITT. Il sera condamné à une composition pénale de 100 € et à l’interdiction de joindre la plaignante.
* Un article du 08/01 de La République intitulé « Ils se disputent devant le film ‘Germinal’, il la frappe, elle s’enfuit en criant au viol » indique que la veille, un Palois de 55 ans a été jugé pour violences et agression sexuelle aggravées sur sa compagne, maintenant décédée. Pendant qu’ils regardaient ce film, une dispute a éclaté, selon lui parce qu’elle avait renversé un verre. Le mis en cause a mentionné avoir reçu des gifles. En réponse, il en a donné à son tour et a jeté dehors des objets qui appartenaient à sa compagne. Dans ses dépositions, elle a affirmé qu’il l’avait aussi violée. Les expertises médicales allaient dans ce sens, mais il a nié. Elle est sortie de chez elle en signalant avoir été violée, et a trouvé du secours chez des voisins. Les faits ont été correctionnalisés « eu égard à la fragilité de la victime ». Il a été condamné à 3 ans d’emprisonnement dont 2 avec sursis probatoire et à l’obligation de se soigner.
Lutte contre les violences faites aux femmes
* Un article du 02/01 de France 3 GRAND-EST indique que le même jour, sur la place KLEBER à STRASBOURG, dans le BAS-RHIN, 300 femmes et hommes se sont rassemblés à la mémoire de Yasemin CETINDAG, tuée par son compagnon par strangulation le 23/12. Ces personnes ont ainsi entouré la famille de la défunte, dont le corps a été retrouvé dans la forêt de VENDENHEIM, et affirmé leur protestation devant cet acte immonde. La sœur de la victime a pris la parole pour demander une condamnation exemplaire pour les auteurs de ces crimes. Ursula LE MENN, au nom de l'association « Osez le féminisme 67 » et la maire adjointe chargée de l’Egalité Femmes-Hommes ont demandé plus de moyens pour la lutte contre ce fléau.
* Un article du 09/01 de France 1 NOUVELLE CALEDONIE indique que le même jour en fin de matinée, le collectif « Femmes en colère » a organisé un rassemblement baie de la MOSELLE. Il s’agissait de protester contre les violences faites aux femmes, et en particulier les féminicides de la fille de 16 ans et de sa mère par le compagnon de la plus jeune. Le but était d’inciter tout un chacun et les autorités publiques à s’engager contre ce fléau. Environ 60 personnes, femmes et hommes y ont participé.
Actualité Française des Droits des Femmes et de l’Egalité
* Un article du 04/01 de France Info indique que l’avocate et maître de conférences en droit privé Camille KOUCHNER fait part, dans son livre « La Familia grande », de l’inceste dont a été victime son frère jumeau dans les années 80, à 14 ans, et en accuse leur beau-père Olivier DUHAMEL. Elle y exprime le point de vue d’une proche de victime. Le mis en cause n’a pas commenté mais a démissionné des postes qu’il occupait jusque-là. Les jumeaux avaient parlé, bien après les faits, à leur mère, mais jusqu’à sa mort celle-ci n’avait pas voulu réagir. Leur père, Bernard KOUCHNER, les soutient. Un article de Sud-Ouest du même jour ajoute que le frère a confirmé les propos tenus dans le livre. Le parquet de PARIS a ouvert le 05/01 une investigation pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur un mineur de 15 ans ». Un article de France Info du 05/01 synthétise cette affaire. Muriel SALMONA, psychiatre, et Alice DEBAUCHE, sociologue, analysent le silence imposé dans les familles lors d’incestes. Des victimes confirment qu’il est difficile de parler.
* Un article du 04/01 de France Info, qui reprend une vidéo de BRUT, indique que selon Marie LACROIX, neuroscientifique, le cerveau des femmes et celui des hommes sont globalement les mêmes, même si le premier est plus petit. La croyance, qui affirme depuis plus de 2000 ans que les femmes ont moins de capacités intellectuelles que les hommes, est donc fausse. La scientifique ajoute : « Le problème, c'est que ça a justifié au cours des siècles le fait qu'elles n'aient pas accès aux mêmes droits dans la société », « en fait les hommes subissent autant que les femmes les préjugés naturalistes qu'on associe aux femmes et aux hommes ». Les idées reçues, sont donc pour la plupart fausses. Le cerveau évolue en fonction de ce que la personne vit, de la génétique et des hormones. Seuls les goûts différencient les capacités de chacune et chacun, pas le sexe, masculin ou féminin.
* Un article du 05/01 de France Info indique que depuis le 01/01/21, la personne qui ne reçoit pas la pension alimentaire qui lui est attribuée peut obtenir l’aide de la CAF. Il suffit de la demander au juge lors du divorce, ou à la CAF ensuite, et cette agence devient l’intermédiaire entre les ex. En cas de non-paiement, elle peut prélever la somme, mais aussi aider le parent payeur à s’organiser pour verser les sommes. Le parent receveur dispose ainsi d’une garantie, qui peut prendre la forme de l’Allocation de Soutien Familial si besoin. Il est précisé que le plus souvent, ce sont les mères qui reçoivent cette pension, et que le non-paiement est parfois financièrement gravement problématique pour prendre soin des enfants. Depuis le 01/10/2020, les CAF peuvent avancer les pensions alimentaires qui tardent à être versées.
* Un article du 05/01 de France Info indique qu’Agnès BUZIN, médecin et ex-Ministre de la Santé, vient d’intégrer l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle est chargée d’inciter les hauts responsables gouvernementaux à s’investir le plus possible, de faciliter l’intervention de l’OMS dans les structures Internationales, et « de "coordonner" la "diplomatie sanitaire" de l'OMS ». L’extrême droite y voit un « recasage entre copains », LFI estime que c’est donner une gratification à la « nullité, la défaite, la lâcheté ».
* Un article du 08/01 de France Info indique que la chanteuse Réunionnaise Christine Salem a sorti le même jour sa nouvelle chanson, « Tyinbo » (« Ne lâche rien »). Elle s’est inspirée de faits réels et y dénonce en Créole les violences faites aux femmes et les violences conjugales. Elle s’y adresse à un homme violent et l’invite à se calmer.
Actualité Internationale des Droits des Femmes et de l’Egalité
* Un article du 30/12/2020 de France Info indique qu’en INDE, Arya RAJENDRAN, 21 ans, étudiante en deuxième année de mathématiques, a été élue maire de THIRUVANANTHAPURAM, ville d’un million d’habitants. Elle a affirmé qu’elle gèrerait à la fois ses études et son mandat. Elle est la plus jeune maire d’INDE. Dans ce pays, qui connait l’un des plus grands nombres de crimes sexistes et de violences sexuelles, elle s’est engagée à agir en faveur de la gestion des déchets et de l’éducation des filles. Ses deux parents sont communistes, et elle partage leurs idées.
* Un article du 06/01 de France Info et de l’AFP indique qu’en ALLEMAGNE, un projet de loi présenté le même jour aux députés par le gouvernement veut plus de femmes dans les Conseils d’Administration (CA). Les Ministres de la Famille et de la Justice souhaitent que dans toute entreprise qui a au moins trois personnes dans son CA, au minimum une femme y siège. Cette obligation sera valable aussi pour les entreprises publiques et celles dans lesquelles l’Etat a des parts. 73 sociétés y seraient tenues, or 32 d’entre elles n’ont aucune femme aux postes concernés. Pour le moment, les femmes ne sont que 12,8% des membres de CA des 30 entreprises les plus importantes du pays, quand elles sont 28,6% aux ETATS-UNIS et 22,2% en FRANCE. Ce texte est critiqué par le patronat qui y voit une ingérence. Un article de La République précise qu’ainsi, 16% de femmes siègeraient.
* Un article du 06/01 de France Info Sport indique que l’ECPR, qui met en place les Coupes d'Europe de rugby, a nommé Sara COX, Anglaise, et Hollie DAVIDSON, Ecossaise, aux postes d’arbitres des rencontres masculines de Challenge Européen. Elles sont les deuxième et troisième femmes ainsi désignées, la première étant Joy NEVILLE, Irlandaise, en 2017. Ce seront leurs premiers matches Européens.
* Un article du 06/01 de La République et de l’AFP indique qu’en INDE, les emplois de l’agriculture sont surtout occupés par les hommes, mais que de plus en plus de femmes se joignent à eux et protestent à leur tour contre les réformes engagées. Le gouvernement, qui gérait le domaine agricole, envisage de l’ouvrir à la concurrence. La gestion publique assurait un revenu à qui travaillait dans ce milieu. Il faut noter que jusque-là, des femmes étaient employées dans ce secteur mais étaient exhortées à se taire. Elles sont aussi plus victime de violences et de la pauvreté, ce qui s’aggraverait si les revenus agricoles diminuaient. Les femmes voient dans cette lutte l’occasion de se faire entendre.
* Un article du 08/01 de La République et de l’AFP indique que le même jour, en COREE DU SUD, le Tribunal du district central de SEOUL a condamné TOKYO à verser 100 millions de Won (74.000 €) à 12 femmes qui, lors de la Seconde Guerre Mondiale, étaient devenues esclaves dans des bordels. En réponse, les autorités Japonaises ont protesté en rappelant que ce contentieux avait été réglé par le traité de 1965. Le tribunal de SEOUL a fait savoir que cet accord n’empêchait pas les victimes et leurs familles de demander réparation. Le gouvernement Japonais a ajouté que les autorités n’avaient pas participé aux « recrutements », qui étaient l’œuvre d’individus. A l’époque, de nombreuses femmes Chinoises et Coréennes ont été prostituées de force au JAPON. Ce contentieux fait que les relations entre la COREE DU SUD et le JAPON sont tendues.
Hommage
* Un article du 04/01 de France Info indique que l’actrice Américaine Tanya ROBERTS, née à NEW YORK en 1955, est décédée la veille à 65 ans. Une chute alors qu’elle promenait ses chiens le 24/12 l’avait conduite à être hospitalisée. Elle a fait ses débuts professionnels en tant que mannequin, puis a joué Julie ROGERS dans la dernière saison de la série « Drôles de Dames ». Elle était dans « Mélodie pour un tueur ». Elle a ensuite joué le rôle-titre dans « Sheena, reine de la jungle ». Elle a ainsi été repérée et a été la James BOND girl de « Dangereusement vôtre » en 1985. L’une de ses dernières apparitions régulières a été dans « That '70s Show ».
* Un article du 06/01 de France Info indique que l’actrice Anglaise Barbara SHELLEY, née en 02/1932, est décédée le 04/01 à 88 ans de soucis dus à la Covid-19. Elle avait commencé sa carrière en 1951 en étant mannequin. En 1953, elle a décroché son premier rôle, celui d’une commentatrice de défilé dans « Mantrap » (1953), de Terence FISHER. Elle a ensuite vécu en ITALIE, où elle a eu plusieurs rôles. Elle est revenue chez elle en 1957 et a travaillé dans de nombreux films d’horreur tels « Cat Girl » (1957), d'Alfred SHAUGHNESSY et « Le sang du vampire » (1958) de Henry CASS. Elle a ainsi été repérée par la Hammer Film Productions, dont elle était devenue l’égérie. Elle a tourné entre autres dans « La Gorgone » (1964) et « Dracula, prince des ténèbres » (1966). Après, elle a travaillé à la télévision. Elle a joué dans « From Venus With Love » (1967), « Doctor Who » (1984) et « The Dark Angel » (1987).
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