Rien à regretter !
Rien à regretter ?
C'est la rentrée, l'été ne sera officiellement terminé qu'après l'équinoxe du 21 Septembre, mais les vacances sont déjà terminées pour la plupart, et les affaires reprennent !
Vous avez passé un bon été, de bonnes vacances ? Je vous le souhaite...
D'un autre côté, les licenciements, les divorces, les cancers et autres réjouissances de la vie ordinaire n'ont pas cessé pendant la parenthèse de l'été, parce que, bien qu'ils fassent peur et mal, ils font partie de la vie.
Toutefois : il n'y a finalement rien à regretter !
Jamais rien à regretter !
Cela a commencé quand vous étiez ado par exemple, et qu'à la fin des vacances vous laissiez derrière vous votre amour de la plage qui habitait une autre ville. Quel déchirement... Et en même temps, quelle histoire pour si peu de chose, car parfois tout était oublié quelques unités de temps plus tard. Alors à quoi bon avoir regretté ?... Justement pour vivre l'expérience du regret et de la nostalgie, qui font également partie du spectre des expériences à vivre. Il n'y a donc rien à regretter en fait, même pas de connaître parfois l'expérience du regret.
Quoi que vous ayez vécu cet été, c'est déjà derrière vous. Maintenant c'est une autre expérience, entièrement neuve, même si vous retrouvez des habitudes et des rythmes déjà expérimentés. C'est l'opportunité d'y goûter de nouveau avec une conscience fraîche, un regard neuf, et peut-être de ne plus vous laisser prendre par "l'histoire". Peut-être cette fois-ci, allez-vous parvenir à rester pleinement ouvert et attentif au lieu de plonger dans un rôle, dans les mécanismes d'une vie médiocre, faite de contraintes et de devoirs.
Pourquoi on n'y arrive pas ?
- Question : Qu'est-ce qui fait que c'est difficile de rester disponible et direct ?
- Réponse : Les mécanismes, les automatismes.
On n'a pas d'autre choix que de le constater, et de le vivre en les subissant, du moins jusqu'à ce qu'ils s'épuisent. Alors, au lieu de partir avec l'automatisme, d'être identifié à ce qui est pensé, on peut voir la pensée en tant que processus, et voir le contenu de l'histoire qui se raconte. Mais on n'est pas obligé d'y croire et de se prendre pour les personnages du script...
Ou alors, à la limite, comme un enfant qui joue. C'est alors une façon d'expérimenter et de se faire les griffes sans danger, parce que c'est une fiction et qu'on le sait. Dans ce cas, on se met dans la peau du personnage qui va au travail, qui répond au téléphone, qui s'occupe des enfants, ou qui relationne avec son partenaire, mais tout en observant de l'intérieur le "jeu" (la scène, soi, l'autre, les autres, tous en train de jouer sans s'en rendre compte, comme dans un rêve - voir l'article : "s'éveiller de l'état de veille"). Dans ce cas, on est là, on est bien là, complètement présent et disponible, si bien qu'il devient inutile de "jouer un rôle", il suffit d'être soi et de faire face à la situation, sans s'y croire, mais de façon passionnée et calme :
- passionnée, parce que c'est totalement captivant, fascinant, et qu'on est engagé à fond...
- et calme, parce que tout cela est sans aucune lourdeur ni gravité. Ce n'est qu'un jeu !
Regretter ? A quoi bon...
Quand vous vous prenez la main dans le sac en train de regretter, de nourrir du remords, de la culpabilité, de l'envie, de la peur ou quoi que ce soit d'autre : voyez le mécanisme, souriez-en affectueusement et respirez. C'est un instant magique, où brutalement votre conscience perce l'opacité des automatismes, comme le soleil perce derrière les nuages. Alors : souriez sur la photo ! Rendez-vous compte que quoi qu'il arrive, cela n'est pas grave, que ce n'est qu'un jeu, le jeu du regret par exemple. Mais en fait il n'y a rien à regretter, parce que dans quelques instants ce sera le tour d'un autre jeu, celui de la colère ou autre, peu importe. Il faut bien que cela joue, c'est un processus, vous n'y pouvez rien. Mais vous pouvez réaliser que les contenus ne sont que des prétextes pour rejouer le processus. En fait : le processus est vide !
Alors jouez, mais sans vous prendre au sérieux. En revanche voyez tout ceci très sérieusement, avec une grande attention, comme un spectateur regarde le film avec passion, sans oublier qu'il n'est ni les indiens ni les cow-boys à l'écran. Par ce petit interstice de conscience que vous injectez de temps en temps dans le flux ininterrompu du jeu, il se passe progressivement quelque chose de vraiment très intéressant, c'est que vous en êtes de moins en moins dupe, que vous êtes de plus en plus calme intérieurement, et que le jeu lui-même se calme progressivement (par a-coups en fait). Sans doute parce que les situations extérieures résonnent avec votre état intérieur... Mais tout ceci n'est pas linéaire, cela vit. Le processus d'émancipation des automatismes n'est lui-même pas automatique justement. Et c'est ça qui intéressant. Il y a des pas en avant et des pas en arrière (sans parler des pas de côté). Mais petit à petit, inexorablement le chemin se fait. Merci !
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PAUL DEVAUX : 06.10.56.14.96
Préparation mentale pour dirigeant-e sous pression, en quête de SERENITé et +++ de RÉUSSITE en affaires ⎮ Experte déblocage des freins invisibles à la réussite ⎮ Master Coach certifiée⎮ Neuroperformance du leader 🧠
8 ansCultiver l'instant présent, le passé est derrière nous et le futur n'existe pas...
Graphologie approfondie/ Analyses graphologiques de Recrutement/ Tests Reconversion professionnelle Orientation Scolaire
8 ansessayons de garder notre regard adolescent .....
Graphologie approfondie/ Analyses graphologiques de Recrutement/ Tests Reconversion professionnelle Orientation Scolaire
8 ansTout à fait Paul, toujours être dans l'instant présent et s'amuser au maximum. la vie est parfois si courte!
Ca fait du bien à lire et encore plus de croiser le chemin de personnes comme Paul qui connaissent Le chemin ! A suivre...