Roche et Unicancer : des collaborations solides pour contruire les partenariats de demain.

Nous avons été invités avec Stanislas Cviklinski directeur de la recherche clinique, à partager les orientations stratégiques de Roche Pharma France lors de la convention de la féderation des CLCC. Cette convention marquait également les 60 ans de la fédération. J'ai rappelé que cette création coïncidait avec la mise sur le marché par Roche du 5 FU au début des années 60 faisant de Roche un des partenaires les plus anciens de la fédération. Les nombreux témoignages citant les ambitieuses collaborations entre nos entités (ESME, ODH, projets de recherches, etc) en ont été une illustration vivante.

Ces deux jours ont aussi démontré que nos enjeux étaient souvent partagés : la productivité et l'attractivité de la R&D et la soutenabilité et l'efficience de notre système de santé. J'ai partagé les projections à 10 ans de l'OCDE qui montre une croissance trois fois plus importante des soins ambulatoires vs hospitalier avec un reservoir d'économie et d'efficience majeur si les solutions qui permettent cette décentralisation sont déployées plus agressivement. Face à l'accélération de ces défis, Roche a fait évoluer ses choix stratégiques long terme avec l'ambition d'amener d'ici 2030 vingt médicaments révolutionnaires et d'améliorer significativement sa productivité en R&D.

Nous avons partagé avec Unicancer ces orientations stratégiques : la transparence et la bonne lisibilité de nos enjeux et priorités avec un partenaire si essentiel à l'avancée de la recherche et du soin en oncologie est la condition indispensable à la construction des partenariats de demain. Nous avons notamment expliqués les critères très stridents que nous appliquons désormais à nos programmes de développement et les domaines ou nous investissent de bout-en-bout, de la recherche fondamentale à l'accompagnement local de nos solutions thérapeutiques.

Sur l'attractivité de la recherche clinique, nos combats communs ont été rappelés : accélération des délais, notamment sur les phases précoces, évolution du cadre pour permettre l'adoption des MTI et des essais décentralisés en France ou encore élargir l'accès aux essais cliniques en facilitant l'adressage interpatient (avec la start-up Klineo par exemple). Premier investisseur en santé, ces combats sont essentiels pour Roche pour faire de la France un champion de la recherche clinique selon les voeux de la présidence de la république.

J'ai conclu en rappelant l'importance d'une mobilisation collective de tous les partenaires pour mieux accompagner et coordonner le déploiement des solutions facilitants les soins décentralisés. En France, il existe souvent une inertie au déploiement des ces solutions qui soulèvent moins d'enthousiasme scientifique qu'un nouveau mécanisme d'action mais dont l'impact est souvent au moins aussi important que quelques mois de survie globals. Le benefice medicos-economique est connu et c'est à la fois une perte de chance pour les patients en recherche d'approches flexibles dans la dispensation de leurs soins et une perte d'efficiences pour notre système de santé. Pionniers dans le développement de formes sous-cutanées de nos anticorps en oncohématologie, nous prenons notre part à l'accompagnement de ces solutions. Par exemple, en développant un modèle immunothérapie en sous-cutanée dans le cancer du poumon avec l'entreprise de télésurveillance Resilience ou en soutenant le programme Facile de coordination locale pour optimiser le parcours souvent chaotiques des patients atteints d'hépatocarcinome. Chacun doit ici prendre sa part pour que les craintes souvent évoqués concernant la soutenabilité de notre système de Santé trouvent ici des solutions concrètes et rapidement actionnables.

Je profite de poste pour féliciter tous les intervenants de la table ronde consacrée aux données de vie réelle, avec notamment Rémy Choquet, notre directeur du centre de données médicales qui a pu rappelé les avancées dans l'utilisation de ces données et l'importance de nos collaboration (ODH, émulation des essais cliniques, etc.)

Nous attendons désormais avec impatience le prochain rendez-vous pour constater ensemble les progrès qui auront été accomplis et qui permettront à la France de rayonner encore en oncologie.

Jean-Yves Blay Sophie Beauclair Jean François Brochard Frédéric Chassagnol Guillaume Bethout Nathalie Carius Muriel Dahan Mathieu Robain Anne-Laure Martin

Aurelie de Sarrazin-PételleAlexandre BréantBéchir BEN HADJ YAHIADerya SonturYasmine AmraniStanislas CviklinskiStéphane LozeCharles FertéJonathan BenhamouBertrand DEHESDINChloé David Pers-RegoubySamuel GallyEmmanuelle Lavallée