Sète...
Sur la route du livre, il y a, à 35 kilomètres de Montpellier…
...des gens qui vivent de peu sans se plaindre, parce qu’ici tu trouves toujours le moyen de te débrouiller pour faire quelque chose, parce qu’il y a des cercles d’amis importants susceptibles de te tendre la main si tu es prêt à bouger, de vraies solidarités, des cafés qu’on offre, un boulot pour un temps histoire de finir le mois, un appart qui se libère quelque part, le type qui plutôt que de donner une pièce au mec qui fait la manche va lui dire d’aller s’installer en terrasse au bistrot du coin, de commander le plat du jour, et que c’est déjà payé.
Il y a des festivals, des artistes, des écrivains, des musiciens, des peintres, des photographes. Il y a des dockers, des marins, des commerçants, de vrais personnages, du linge aux fenêtres dans les rues serrées du quartier haut, et une très belle lumière quand le soleil inonde.
Il y a un bar où il faut que vous alliez si vous passez, un coin de chaleur humaine ouvert tard le soir et qui s’appelle le Bar du Plateau, rue des Trois Journées. Paris, ici, c’est très loin. J’ai pensé à la chanson e Charles Aznavour « Emmenez-moi ». Sète