Sélestat : Le sport est une politique publique à part entière !
PROJET CHARLEMAGNE

Sélestat : Le sport est une politique publique à part entière !


Élaborer une politique, c’est fixer les objectifs d’une organisation en fonction des attentes des bénéficiaires, et c’est allouer des moyens au regard des objectifs fixés.

En partant de ce postulat, la politique est bien souvent le résultat entre ce qu’il faudrait faire et ce qu’il sera possible de faire. Prendre cette option dans l’élaboration d’une politique, c’est déjà se limiter aux moyens dont on dispose. Certes, la dimension des moyens ne sera jamais absente de l’élaboration d’une politique, mais elle ne doit pas a priori conditionner la réflexion.

Ensuite, il faut souligner qu’aujourd’hui toutes les collectivités locales développent des actions dans le domaine du sport ou le cas échéant possèdent des équipements sportifs. Pour cette raison, la réflexion sur l’élaboration d’une politique sportive ne pourra se faire sans étudier l’existant : les équipements, les subventions accordées, les actions mises en œuvre…

Enfin, il ne faut jamais oublier qu’une politique sportive est une politique sectorielle mais également une politique transversale :

- Sectorielle dès lors qu’elle vise au développement de la pratique sportive sous quelque forme que ce soit ;

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- Transversale dans la mesure où elle interfère avec d’autres politiques publiques (politiques sociales, culturelles, éducatives…) sur des mêmes finalités.

À ce titre, elle est porteuse d’une multitude d’enjeux.

Enjeux territoriaux : Il faudra, en particulier, constituer des réserves foncières pour avoir les moyens d’agir


Les équipements sportifs sont au cœur de la politique sportive de la Majorité Municipale de Sélestat

Dans un contexte d’évolution de l’organisation territoriale, et en particulier de montée en puissance des responsabilités et compétences des collectivités, ces équipements sportifs doivent représenter un élément-clef de l'attractivité de notre ville, tant ils influent sur la qualité de vie de nos habitants. Encore faut-il que ces infrastructures soient en phase, non seulement avec les attentes des Sélestadien(ne)s en termes de pratique sportive, mais aussi avec les nouvelles problématiques posées par la digitalisation notamment.

Dois-je rappeler ? Longtemps, les équipements sportifs ont été relégués au dernier rang des priorités des collectivités territoriales ...

Le début du siècle a vu naître un nouveau paradigme, mis en avant par Jean-Paul Omeyer : les installations sportives ne sont plus considérées comme de simples subventions, mais comme des investissements sources d’attractivité pour les territoires. Les communes cherchent aujourd’hui plus que jamais à innover et à s’équiper d’installations toujours plus modernes et répondant aux attentes de leurs habitants.

Christophe Bouillon - Président de l’APVF - avait pu échanger avec des professionnels du secteur sportif notamment sur la question de l’avenir de la gestion des équipements. Il avait illustré ce phénomène par l’exemple de la lutte contre les déserts médicaux : Selon certains journalistes sportifs , la présence d’équipements sportifs participe à la qualité de vie des habitants sur un territoire donné, et constitue alors un élément important d’attractivité pour inciter des praticiens à s’y implanter. Pour qu’ils restent attractifs, il est nécessaire de considérer la vétusté des équipements pour la qualité de la pratique selon Raphaël Janelli (Ministère des Sports et du travail). Malheureusement la méthodologie du RES (Recensement des Equipements Sportifs) n'est pas adaptée aujourd'hui : Le ministère réfléchit à une évolution.

La réduction de leur coût énergétique est également au cœur des préoccupations des collectivités comme Sélestat dans le projet "Charlemagne".

Le sport est donc devenu une politique publique à part entière.

La création du label "Terre de Jeux 2024" est une nouvelle incitation à le placer au cœur du processus de réaménagement des communes.

"Terre de Jeux 2024" est un label destiné à tous les territoires : communes, intercommunalités, départements, régions, en France métropolitaine et dans les territoires d'Outre-mer. Il valorise les territoires qui souhaitent mettre plus de sport dans le quotidien de leurs habitants et s'engager dans l'aventure des Jeux ...

Rappelons que le projet "Charlemagne" à Sélestat entre dans le cadre du "Label Terre de Jeux 2024" en tant que centre de préparation aux Jeux retenu pour accueillir des délégations sportives.

Nadine Rollet - directrice commerciale de Proludic - fabriquant d'aires de jeux et d'équipements sportifs - et présidente de la commission des aménagements ludiques et sportifs de l’Union sport & cycle - a tenu à insister sur l’importance de l'implantation et de l'environnement d'un équipement sportif, rappelant qu’un très beau projet peut aussi être un fiasco, si l'emplacement est difficile d'accès, ou s'il ne dispose pas de facilités de stationnement notamment avec l’émergence des nouvelles formes de mobilités actives.

Les équipements sportifs face à de nouveaux enjeux

La révolution du digital, soulignée par Nicolas Kyriasis (directeur national de Casal Sport - Leader français de la distribution de matériel et d’équipement sportif aux collectivités et aux clubs ), a bouleversé les pratiques sportives. Le digital a révolutionné le monde dans lequel nous vivons.

La transformation digitale est une transformation sociétale portée par nos usages.

Transformation digitale ? Transformation numérique ? Disruption ? Ilham Guggenheim (AKKAD DS : Création de nouveaux chemins de croissance dans ce monde digital) est claire : nous avons affaire à un buzzword.

La transformation digitale est un terme tendance qui a d’ailleurs fait son apparition dans Google Trends à partir de 2014. Mais au delà de l’effet de mode, c’est aussi une vraie réalité : le monde que nous connaissons est en pleine évolution. « Nous sommes dans le darwinisme du digital. » 

Pour répondre à ces nouveaux besoins, les professionnels du secteur tels que les fédérations ou les start-ups ont redoublé d’inventivité pour innover. Nathalie Huet (Membre du conseil d’administration de la Fédération Française de Badminton) a fait part du projet « Air Badminton » : création de terrain en plein air accompagné de nouveaux volants adaptés à l’activité extérieure.

La digitalisation a fait croître l’appétence des Français pour une pratique de plus en plus libre. Nadine Rollet a souligné que cette numérisation du sport à l’échelle du territoire permettait de faire le lien entre les différences de pratiques. La start-up We Foot, représentée à la matinale par son co-fondateur Armand d’Harcourt, a notamment créé une application mobile facilitant l’organisation de parties de football entre pratiquants libres. On considère aujourd’hui que deux tiers des sportifs pratiquent sans être inscrits à une association et qu’ils sont de plus en plus nombreux à être actifs dans les espaces en accès libres. Nathalie Huet a précisé par ailleurs que la progression de la pratique sportive libre n’avait en rien atténué leur goût pour la compétition ni leur souhait d’être accompagné dans leur pratique.

Cette semaine, PricewaterhouseCoopers (PwC) a publié l’édition 2017 de son étude sur le sport, qui indique que les leaders de l’industrie du sport s’attendent à voir le taux de croissance annuel du secteur du sport diminuer pour passer de 8% à 6.4%. Alors que le football semble être « too big to fail », c’est-à-dire trop important pour dévisser, et que les e-sports apparaissent comme étant un secteur de croissance clé, les Jeux Olympiques ont été considérés par les participants de l’étude comme ayant un avenir plus incertain. Plus de deux tiers des participants estiment que la réalité virtuelle sera présente à l’avenir et qu’elle apportera une dimension nouvelle à l’expérience du spectateur suivant une compétition sportive. Ces points comptent parmi les résultats principaux de l’édition 2017 de l’étude sur le sport de PwC.

Cette étude se base sur les réponses données par une grande variété d’acteurs de l’industrie du sport à des questions portant sur les défis du sport et les dangers qui le guettent actuellement. Elle se concentre sur différentes thématiques de l’industrie du sport, telles l’avenir du marché des droits sportifs, la technologie du prêt-à-porter électronique et des capteurs, et la réalité virtuelle et augmentée.

Selon une nouvelle étude de PwC, le sport est l’industrie la plus perturbée

Cette semaine, PricewaterhouseCoopers (PwC) a publié l’édition 2017 de son étude sur le sport, qui indique que les leaders de l’industrie du sport s’attendent à voir le taux de croissance annuel du secteur du sport diminuer pour passer de 8% à 6.4%. Alors que le football semble être « too big to fail », c’est-à-dire trop important pour dévisser, et que les e-sports apparaissent comme étant un secteur de croissance clé, les Jeux Olympiques ont été considérés par les participants de l’étude comme ayant un avenir plus incertain. Plus de deux tiers des participants estiment que la réalité virtuelle sera présente à l’avenir et qu’elle apportera une dimension nouvelle à l’expérience du spectateur suivant une compétition sportive. Ces points comptent parmi les résultats principaux de l’édition 2017 de l’étude sur le sport de PwC.

Cette étude se base sur les réponses données par une grande variété d’acteurs de l’industrie du sport à des questions portant sur les défis du sport et les dangers qui le guettent actuellement. Elle se concentre sur différentes thématiques de l’industrie du sport, telles l’avenir du marché des droits sportifs, la technologie du prêt-à-porter électronique et des capteurs, et la réalité virtuelle et augmentée.

Pour David Dellea, directeur du PwC Sports Business Advisory Team pour la Suisse, « les résultats de cette étude confirment que l’industrie du sport a atteint un degré d’inflexion décisif, où une croissance soutenue sera l’apanage de quelques rares entités. Les médias sont consommés différemment, en particulier par la jeune génération, et le sport se retrouve en concurrence avec un nombre croissant de formats alternatifs de divertissement. »

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Le recensement des équipements sportifs montre que toutes les communes de plus de 1.000 habitants disposent systématiquement d'au moins un équipement sportif

Le recensement des équipements sportifs (RES), rendu public par le ministre de la Jeunesse et des Sports, montre que la France dispose au 31 décembre 2005 de 313.557 équipements sportifs, espaces et sites de pratiques: 250.500 équipements sportifs stricto sensu et 62.500 espaces et sites de pratiques de sports de nature répartis tant en métropole qu’outre-mer. En tête de ce palmarès, on compte ainsi 41.283 terrains de tennis, 37.951 terrains de foot et 16.174 terrains de pétanque. Les premiers éléments d’analyse du RES montrent clairement un lien entre le «taux de complexité» des installations (qui correspond au nombre d’équipements par installation) et l’urbanisation des territoires. On observe également différentes tendances selon les zones géographiques. Ainsi, plus le territoire est urbanisé et la population dense, plus la spécialisation des équipements sportifs est marquée (en proportion, moins de salles multisports et plus de salles spécialisées). C’est tout particulièrement le cas pour Paris et l’Île-de-France. En zone urbanisée, les équipements sont assez souvent concentrés au sein d’installations, en raison de l’insuffisance de terrains disponibles. Aussi est-il indispensable dans le cadre des opérations d’aménagement de prévoir plus systématiquement la création des équipements sportifs d’accompagnement. Les premiers résultats et enseignements du recensement montrent aussi «l’ancrage territorial» des équipements sportifs, espaces et sites de pratiques. Les collectivités territoriales, et tout particulièrement les communes, jouent en ce domaine un rôle irremplaçable. Ainsi, près de 77% des équipements dits sportifs traditionnels, hors espaces et sites de sports de nature, sont la propriété des communes; près de 70% sont gérés par elles. Les résultats disponibles confirment que les collectivités territoriales, et au tout premier rang les communes, ont pleinement exercé leurs responsabilités en matière de sport, dans le cadre de leur compétence locale, de droit commun. Avec une année médiane de mise en service des équipements sportifs située en 1986, on perçoit qu’il y a eu autant d’équipements mis en service au cours des 20 dernières années, soit sur la période post-décentralisation, que dans toutes les années précédentes. Selon le ministre, le recensement confirme qu’à partir de 1.000 habitants les communes disposent systématiquement d’au moins un équipement sportif. Dans ces communes, les équipements les plus fréquents sont les terrains de tennis (17%), les terrains de football (13%), les salles multisports (8%), les plateaux EPS (6%). Tous types d’équipements confondus, la France a un taux global de 41 équipements pour 10.000 habitants. Selon les types d’équipements, ce taux est de: 7,1 terrains de grands jeux pour 10.000 habitants; 6,8 terrains de tennis pour 10.000 habitants; 5,6 salles ou terrains spécialisés pour 10.000 habitants; 1 bassin de natation pour 10.000 habitants, etc. Selon leur taille, les communes se dotent prioritairement de certains types d’équipements. Ainsi dans les communes de moins de 5.000 habitants, ce sont majoritairement des terrains de pétanque (20%) des courts de tennis (12%), des terrains de football (10%) et des plateaux EPS (8%) qui sont construits, alors que, dans les communes de plus de 100.000 habitants, ce sont prioritairement des salles multisports (8%), des tennis (8%), des terrains de football, des plateaux EPS et des salles de musculation (7% chacun). Depuis 20 ans, les équipements les plus construits en France sont les courts de tennis (14%), les terrains de football (11%), les terrains de pétanque (9%), les plateaux EPS (6%), les salles multisports (5%).

IMPORTANT : Il faut prendre cette information comme une photo


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2017-2018 a finalement mis en exergue le fait que le sport était en pleine mutation, dans sa pratique et dans sa consommation. Les comportements évoluent ; les motivations changent ; les pratiques également. Les équipements sportifs, afin de répondre à ces nouveaux besoins, doivent impérativement se réinventer. Or, dans ce processus de démocratisation du sport : acteurs marchands, institutions, associations, collectivités, et Etat, sont tous essentiels et complémentaires. Tous les participations pouvaient témoigner de leur volonté de réfléchir ensemble afin d’apporter les solutions les plus adaptées à ces nouveaux enjeux.


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"L’observation des situations individuelles révèle une diversité de profils de pratiquants (ou de non-pratiquants), chaque profil étant associé à des représentations de l’activité physique et sportive et des attentes spécifiques, à une façon de pratiquer l’activité ou encore de l’inscrire (ou non) dans le quotidien. Les freins et les leviers à la pratique, multiples et se combinant de façon variable au cours de la vie d’un même individu, peuvent être liés soit à « l’environnement » immédiat, à la fois normatif (rôle des normes sociales), physique (accès à des lieux de pratiques, des offres d’activité ou des mobilités actives) et social (rôle de l’entourage), soit à la situation personnelle (temps disponible, motivation et facteurs psychologiques, mode de vie, état de santé, etc.). 

Les trajectoires individuelles de pratique montrent des enjeux et des attentes différentes au cours de la vie. Les expériences d’activité dans l’enfance et l’adolescence sont ainsi décisives dans la construction du goût (ou du rejet) pour l’activité physique et dans l’installation de routines, la famille et l’école jouant un rôle majeur. Les enjeux de conciliation entre l’activité physique et les autres activités sont forts pendant la formation et la vie professionnelle. Ils s’amoindrissent avec le passage à la retraite et l’avancée en âge où l’on observe un regain de pratique motivé par la préservation de la santé. Les variations de pratique au cours de la vie sont liées à des changements d’environnement ou de situation personnelle, ceux-ci jouant potentiellement comme des périodes de décrochage de la pratique, ou bien, au contraire, comme des opportunités pour reprendre (ou commencer) une activité. L’activité physique et sportive peut ainsi commencer à tout moment de vie, à condition d’être adaptée. 

Mener des politiques soutenant le développement de l’activité physique et sportive pour toutes et tous nécessite ainsi, d’une part, de combiner des approches transversales, susceptibles d’agir sur l’environnement pris au sens large, avec des approches plus ciblées auprès de publics spécifiques pour agir sur les freins liés à une situation personnelle. Cela suppose, d’autre part, de penser ces orientations tout au long du cycle de vie, articulées aux différents temps sociaux et de mobiliser une multiplicité d’acteurs. Une telle stratégie pourrait alors se déployer autour de quatre orientations principales".

EXTRAIT RAPPORT FRANCE STRATEGIE





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La Covid-19 bouscule ce processus, à savoir :

L’édition 2019 de l’étude PwC sur l’Industrie du Sport confirme la dynamique et la richesse de ce secteur ainsi que les nombreux challenges qui s’annoncent dans un futur proche.

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Dans l’ensemble, les leaders du secteur ont une vision optimiste de l’avenir, qui repose notamment sur la forte croissance attendue dans le secteur des médias numériques. Au cours des trois à cinq prochaines an­nées, l’industrie du sport tout entière devrait connaître une progression favorable à un taux annuel de 6,4 %.

Il est clair que les leaders de l’industrie du sport sont parfaitement conscients de la nécessité d’innover. En effet, près de 94 % d’entre eux considèrent que l’innovation est importante (15 %) voire très importante (79 %) pour une organisation sportive.


« Les Chiffres Clés du Sport – 2020 » : une étude de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire

En collaboration avec le ministère des Sports, l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP) a publié le 25 novembre dernier l’étude "Les Chiffres clés du Sport" sur la pratique du sport en France. Axée essentiellement sur la pratique sportive (de la jeunesse, amateur et de haut niveau), l’étude aborde également les thèmes des équipements sportifs territoriaux, de l’économie et des métiers du sport, et rassemble des indicateurs de référence sur le sport dans l’Hexagone.

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Elle détaille avec précision les activités physiques et sportives des Français, qui présentent une grande diversité de formes et d’approches (encadrées, autonomes, au sein de structures publiques ou privées, fréquence). Elle s’appuie, pour les besoins méthodiques de l’enquête, sur le Baromètre national des pratiques sportives  produit par l’INJEP en 2018, ainsi que sur le recensement des licences et des clubs sportifs réalisé auprès des 113 fédérations sportives agréées par le ministère des Sports. Selon l’étude, 66 % des Français de 15 ans et plus ont pratiqué en 2018, au moins une fois dans l’année un sport soient 36 millions d’individus)

La seconde partie de l’étude est axée sur les chiffres-clés des lieux et installations sportives dédiés à la pratique du sport, complétée du recensement des équipements sportifs fourni par le ministère des Sports. On dénombre 46 équipements sportifs, sites et espaces de sports de nature pour 10 000 habitants.

L’étude se penche ensuite sur les structures permettant l’encadrement du sport en France (clubs, associations sportives, organisation du sport fédéral et du haut niveau). En lien avec le débat actuel sur la parité dans le sport, étudié notamment par SPORT INDEX, on y apprend que 48 % des salariés des associations sportives sont des femmes. Cette parité constitue une exception au sein du secteur associatif qui emploie des salariés. En effet, tous secteurs confondus, 70 % des salariés des associations employeuses sont des femmes.

Enfin, « Les Chiffres-Clés du Sport » aborde différents aspects économiques et du marché de l’emploi du sport en France : droits de retransmission des événements sportifs, importations de biens sportifs (articles, infrastructures, équipements…), emploi sportif, bénévolat et volontariat, poids du secteur associatif, ainsi que le poids du sport dans les dépenses publiques.


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La filière sport prend ses marques

L’Observatoire sur l'économie du sport (BPCE) est une analyse économique, statistique et comportementale inédite, réalisée par nos économistes. Elle vise à comprendre ce que représente la filière sport en France, à identifier ses acteurs, ses enjeux économiques et ses spécificités territoriales.



Si en 2020 l'industrie du sport a été particulièrement frappée par la crise sanitaire du coronavirus et notamment l’absence de public dans les enceintes sportives, les prochains mois devraient être marqués par un retour progressif du public, au rythme de la capacité à contenir, voire à faire reculer la propagation de la COVID-19 dans le monde. Si un élément positif doit être mis au crédit de cette pandémie, c’est qu’elle a rendu incontournable la transformation digitale de l’ensemble de l’écosystème du sport, y compris pour les clubs et les athlètes eux-mêmes. L’accélération est telle qu’elle pourrait déclencher une véritable évolution du produit « sport » grâce à huit tendances.


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FACE À LA CRISE DU COVID-19, PWC DÉCRYPTE L’AVENIR DU SPORT POUR LES ANNÉES À VENIR

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En cette période particulièrement agitée pour le secteur du sport, marquée par la crise du COVID-19, PWC a recueilli les points de vue de 780 leaders de l’industrie venant de 50 pays.

Cette cinquième édition de l’étude de Sports Survey de PwC examine les conséquences à court et long terme de cette crise sans précédent dans l’histoire du sport moderne. L’enquête se plonge dans l’écosystème des médias sportifs, et révèle les opportunités et les défis de l’émancipation de l’Eesport en tant que nouvelle discipline aux côtés de son équivalent physique.

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La digitalisation des salles de sport en 2020

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Les salles de sport prennent le virage numérique et font appel à la digitalisation afin d’améliorer les services proposés aux sportifs. Cela passe par des bornes de vente pour moderniser les transactions et faciliter les réservations ; des affichages dynamiques donnant un suivi digital régulier et des bornes interactives pour diffuser des séances fitness.

Les bornes tactiles permettent des réservations instantanées

L’objectif avec l’installation de bornes de vente est de dématérialiser intégralement l’acte de vente à l’entrée du club. Elles sont personnalisables pour s’adapter au design de chaque club sportif et composées de plusieurs dispositifs : un écran tactile, un digicode, un lecteur de carte bleue, une sortie ticket et une sortie carte membre. Cette solution s‘avère particulièrement utile lorsque le club est fermé ou l’entrée engorgée par exemple, puisque les bornes autorisent un rechargement immédiat. 

On assiste à la réalisation d’un parcours digital sans interruption. Le client choisit sa formule, entre ses coordonnées bancaires, signe automatiquement, paye le premier mois et récupère sa carte de membre adhérent. Une fois inscrit, il peut réserver sa séance de sport : en se connectant au planning, il choisit un cours à l’horaire souhaitée. Tout est donc centralisé sur sa carte client. La digitalisation dans les salles de sport mène à une procédure simple, efficace et autonome.

Un véritable suivi digital se met en place pour les progrès des sportifs

Les sportifs, qu’ils soient réguliers ou non, ont accès à un suivi grâce à leur carte client. Ils peuvent suivre leurs trainings, choisir leur mode d’entrainement et le sport pratiqué, quantifier leurs efforts, afin de mesurer les progrès effectués. Le suivi est personnalisé et propose des entrainements adaptés. Cela crée de l’interactivité et permet au client un gain de temps, puisqu’il n’a plus besoin de passer par un professionnel. Il est davantage autonome et responsable. L’utilisation de bornes tactiles dans une salle de sport apporte une réelle plus-value à une action de communication et d’interaction.

Les bornes interactives rendent accessible et interactive la diffusion de cours de fitness

A la différence des bornes de vente, les bornes interactives sont placées au cœur de la salle de sport puisqu’elles ont pour but de diffuser plusieurs cours de sport en vidéo. Grâce à la carte client, l’utilisateur peut accéder à son espace membre et assister à un cours de fitness de son choix, ou diffusé aléatoirement par le club. Les vidéos ont pour but de réunir quatre piliers : haute qualité, sécurité, convivialité et efficacité. Les séances filmées sont assurées par des professionnels et ce pour tous les niveaux d’entrainement. La mise en place de ces bornes tactiles, tout comme la digitalisation, a donc un rôle essentiel dans les nouvelles pratiques sportives.


Le marché des articles de sport file droit vers les 500 milliards de dollars de chiffre d’affaires

Le poids du marché des articles de sport, selon le cabinet de conseil Capitalmind ? 471 milliards de dollars en 2018. Et de fortes croissances encore attendues d'ici 2023. Avec, dans le rôle de la locomotive du secteur, le cyclisme et le basket notamment. 

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L’enjeu social du sport

Le sport est un vecteur-clé de lien social. Sélestat l'a bien compris et a déposé l’installation d’infrastructures sportives au cœur de leurs stratégies de requalification de certains quartiers.

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LA FONCTION ÉDUCATIVE ET SOCIALE DU SPORT

Garantir un mieux être pour chacun et un mieux vivre ensemble pour tous. La dimension éducative et sociale du sport est le support et le creuset de valeurs sportives communes et reconnues de tous qu’il convient de préserver. Faire du sport c’est apprendre des règles et participer à un fait social individuel ou collectif. L’évolution du sport va de pair avec celle de la société et concerne des publics de tous âges, de toutes confessions et de toutes origines. A une époque où le lien social ne va plus forcément de soi, il est tentant de faire jouer au sport une fonction alternative à l’exclusion. Il faut sans doute se garder de faire assumer au sport des responsabilités qui ne relèvent pas de son ressort, mais les chances d’une éducation citoyenne sont inséparables d’une éducation sportive de qualité. Il s’agit pour l’État de créer du lien et de donner du sens à l’action publique, en permettant à chacun de trouver sa place quel que soit son milieu social ou son lieu de vie, en préservant l’éthique, l’esprit sportif, l’accès à la citoyenneté, en luttant contre les incivilités et la violence, en étant l’initiateur de politiques publiques à partager avec les partenaires locaux et territoriaux. En ce sens, une direction d’avenir est sans doute de promouvoir des actions permettant de construire et de renforcer le contrôle de soi. Le sport est un média essentiel pour délivrer des messages éducatifs compris et acceptés par les jeunes qui se trouvent ainsi confrontés à des responsabilités personnelles et directes, qu’il s’agisse de victoires ou d’échecs. Objet d’une politique publique à part entière, le sport bénéficie de l’engagement du mouvement sportif aux côtés de l’État qui doit demeurer le garant de cette politique, en particulier dans ses fonctions éducatives et sociales. Il en va de la marche de la société et du " renouvellement de ses propres conditions d'existence " ce qui est, selon Emile Durkheim, la définition même de l’éducation. 

Afin de créer d’authentiques lieux de vie, il est impératif de les rendre accessibles à tous, tout au long de la vie. Nadine Rollet a rappelé l’importance de l’initiation au sport dès le plus jeune âge, qui passe d’abord par le jeu. Les aires de jeux ont alors un rôle central dans l’incitation des plus jeunes à pratiquer une activité physique et sportive, et pourraient être considérées comme les premiers équipements sportifs. Christophe Bouillon, quant à lui, a insisté sur la nécessité de rendre ces équipements accessibles aux seniors, afin de répondre au vieillissement de la population et d’inciter la pratique sportive familiale et intergénérationnelle.

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Un équipement sportif bien réalisé doit également intégrer la dimension de la mixité femmes/hommes. Hugo Beguerie (responsable de programmes de l’ONG Play 4 International) s’est alarmé sur la faible présence des filles sur les « city stades » notamment. Il a également souligné que les terrains dans les cours de récréations étaient toujours occupés par les garçons, écartant les filles aux abords de la cour. Selon lui, une présence humaine est nécessaire pour inciter à dépasser les préjugés sexistes et encourager une fréquentation mixte des équipements sportifs.


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Plusieurs critères entraient en ligne de compte, parmi lesquels le nombre d’habitants, de licenciés, les résultats, les installations sportives et surtout les efforts et les politiques de soutien de la collectivité en faveur du sport sous toutes ses formes : sport de compétition, de loisirs, sport adapté, etc...

 Ce prix a récompensé non seulement la Ville pour son investissement en faveur des sports, mais aussi les nombreux sportifs qui font vivre leurs disciplines.

Ce titre remporté pour la deuxième fois (la première fois en 1959) a doté Sélestat d’un nouvel atout sur la scène sportive nationale et internationale.


Restructuration des Equipements sportifs Nord :

Projet "Charlemagne"


La ville possède sur son territoire plusieurs équipements sportifs importants, utilisés tous les jours par 56 associations sportives, regroupant pas moins de 5800 adhérents.

D'autre part, la Ville de Sélestat accueille 3 lycées et deux collèges représentant 4300 élèves + 1900 scolarisés des écoles primaires.

Les équipements existants ne permettent pas à toutes les associations de pratiquer leurs activités.

Il est donc devenu impératif après un diagnostic de l'offre sportive sur le territoire, d'envisager le développement d'un programme sportif ambitieux et de pouvoir proposer à CT, une rénovation totale de ces équipements sportifs (gymnase INSPE et complexe Koeberle).


Le projet consiste donc à réhabiliter les équipements sportifs "Nord" (Gymnase INSPE et Koeberle) constituée d'un ensemble de 3 gymnases et d'un plateau sportif extérieur et à créer de nouveaux espaces sportifs.

On y retrouve :

Un nouveau gymnase avec un espace d'évolution + Tribunes, la réhabilitation complète du Gymnase Koeberle comprenant 2 salles d'évolution, la reconstruction complète du gymnase de l'INSPE, la création d'un praticable de combat, d'une salle d'escalade, d'un espace billard, d'un espace mutualisé de musculation et la Rénovation du plateau sportif extérieur (piste athlétisme et espaces de sports collectifs).


Ce projet ambitieux a fait l'objet d'une très large concertation avec l'ensemble des utilisateurs (associations, sportifs, scolaires, fédérations, sélestadiens) mais également avec tous les partenaires financiers.

Le projet a été inscrit au contrat départemental du développement territorial et humain de la Collectivité Européenne d'Alace (CEA).

Le projet est valorisé dans le cadre du Label Terre de Jeux 2024 en tant que centre de préparation aux Jeux retenus pour accueillir des délégations sportives.


Le dossier actuel étant bien suffisamment chargé, je n'ajouterai pas - aujourd'hui - des détails techniques comme financiers.

L'information que je vais apporter :

Le projet représente un investissement d'un plus de 28 millions d'euros.

Il est entièrement financer avec la présence de différents intervenants.


Politiquement, les deux groupes d'opposition (DIGEL + REIS) ont fait preuve d'un certain manque d'intérêt durant le Conseil Municipale.

Aucune question n'aura été posée sur le fond du dossier à la grande surprise de Jacques MEYER - Adjoint au Maire - chargé du dossier "Charlemagne".

Et lors de la mise au vote du projet de délibération : Restructuration des équipements sportifs Nords Projet "Charlemagne"

Abstention de tous les élus d’opposition.

Pour mémoire, avant que la campagne des élections municipales ne soient réellement lancées, Caroline Reis et Denis Digel - n’avaient pas manqué de souligner que, s’ils étaient élus maire, ils amenderaient le projet.


En tant que citoyen, j'estime qu'ils n'appartiennent plus et ne participeront plus à ce projet collectif :

Le projet "Charlemagne" devient à 100% le projet de la Majorité Municipale.

La Majorité Municipale tiendra l'Opposition informée - c'est son droit - mais le seul juge dans ce dossier sera :

Les Sélestadiens aux prochaines Municipales.



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