Science Diplomacy
Ces mots ont peut-être déjà fait débat au bureau, étonné, interrogé ou réjoui lors de l’un de vos repas entre amis. Informatique quantique, biologie synthétique et neurosciences. Au sein de l’administration fédérale, ces avancées technologiques font partie des thématiques habituelles traitées par les collaboratrices et collaborateurs qui s’occupent de Science Diplomacy. Une petite définition pour commencer?
La Science Diplomacy décrit l’interaction entre la diplomatie et la science dans les relations internationales. Avec, pour la Suisse, les quatre axes suivants:
Au sein de la Confédération, la Science Diplomacy est menée par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et par le Département fédéral compétent en matière de formation, de recherche et d’innovation (DEFR), auquel est rattaché le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation.
Genève est l’un des pôles mondiaux à la fois du multilatéralisme, mais aussi de la Science Diplomacy. Un statut qui n’a cessé de se développer depuis la création du CERN en 1954, dont la première pierre a été posée par le conseiller fédéral Max Petitpierre (image ci-dessous), avec comme objectif la promotion de la recherche fondamentale en physique. Le travail mené par l’Organisation mondiale de la santé et l’Union international des télécommunications, qui utilisent les preuves scientifiques pour atteindre leurs objectifs contribuent également au statut de la ville du bout du lac. La création de GESDA en 2019 renforce encore cette position.
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C’est d’ailleurs au CERN, au Portail de la Science, que la fondation GESDA a organisé en octobre son 4ème sommet. Le conseiller fédéral Ignazio Cassis y a souligné «l’impact profond sur tous les aspect de notre vie de l’accélération rapide de la science, y compris sur la paix et la sécurité internationale.»
Un message que le chef du DFAE a également réitéré lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York qu’il a présidée le 21 octobre dernier. «Nous devons nous préparer à relever les futurs défis liés à la science. Le futur, c’est ici et maintenant. La Suisse est convaincue que le Conseil de sécurité doit maintenir son attention sur la question scientifique.» Mission accomplie. Après cette réunion et pour la première fois, le Conseil de sécurité a adopté une déclaration présidentielle concernant l’impact des développements scientifiques sur la paix et la sécurité dans le monde.
Et pour lever toute potentielle interrogation au terme de ce point sur la Science Diplomacy: non, ce texte n’a pas été écrit avec ChatGPT.
The GU's Presidential Head of DGHCOA & its permanent Mission, Member of The Dealmakers Global Business Network Ambassador Empowering people through business globally 🇨🇭Founder of Sillage Association Swiss GU
1 sem.👍
Co-directrice de l'Institut Arthur Piaget
2 sem.La diplomatie scientifique s'appuie sur une riche tradition de négociation et de consensus. Étudier comment ces pratiques se sont constituées au fil du temps est essentiel pour nourrir et renforcer le dialogue international d'aujourd'hui. https://data.snf.ch/grants/grant/185789
L'écosystème Science Diplomacy en Suisse est encore fragmenté. 1) une utilisation cohérente des terminologies par les différents acteurs suisses et une communication commune sur les activités de diplomatie scientifique, 2) une plateforme pour renforcer la collaboration et 3) améliorer les relations Science Diplomacy avec les pays à faible revenu permettraient de renforcer l'impact de la Science Diplomacy Suisse et d'améliorer la réputation internationale. Pour en savoir plus, découvre notre publication: https://kfpe.scnat.ch/en/key_activities/uuid/i/1689fcc5-feef-54d3-8b6d-b42f00e54e43-Swiss_science_diplomacy_%E2%80%93_strategies_instruments_and_implications_for_international_cooperation
Traductrice juridique
2 sem.Instructif😊