Se lever ou rester couché?
Le choix vous appartenait ce matin; mettre le pied-à-terre ou non afin de débuter votre journée.
Vous auriez pu Snoozer à l’infini; vous auriez pu exercer une procrastination improductive toute la journée; vous auriez pu vous rendormir après avoir effectué le lancer du réveille-matin. Mais non, vous avez décidé de modifier le temps du verbe, donc l’état des choses, et vous avez choisi de vous lever pour aller travailler plutôt que de faire n’importe quoi d’autre. Vous avez fait un choix, et malgré toutes les pressions sociales et tous les facteurs exogènes à votre personne, nous pouvons dire que ce choix vous revenait.
En transférant, de l’horizontale à la verticale, votre masse corporelle, ce matin, vous aviez deux choix. Vous levez frustré contre la vie pour aucune raison apparente, ou bien vous levez du bon pied et débuter votre journée avec un sourire.
Ici, il n’y a pas d’entre deux. On ne se lève pas dans un état de neutralité. On ne se lève habituellement pas dans un état ambivalent, plongé dans l’incertitude – à moins de s’être fait kidnapper et se réveiller dans le lit de notre ravisseur, qui sait…-. Car, si nous nous levons dans cet état d’esprit, nous ne ferons aucun choix durant notre journée, du moins, aucun choix favorable pour vous. Quand on est sûr de rien, eh bien, on ne fait rien, ou bien, on ne fait rien de bon, voilà.
Vous pouvez en vouloir au monde, mais vous pouvez aussi faire en sorte que le monde veuille de vous.
Une face de bœuf au travail, jour après jour, pèse beaucoup sur le moral des collègues de travail. Si vous ne le voyez pas, il serait peut-être temps que vous daignez porter attention particulière à vos collègues. Vous souvenez-vous de l’expression : être le nombril du monde…
Il ne faut pas exagérer non plus, car comme moi, vous savez bien que le collègue qui se promène toujours avec le sourire tatoué sur la face, fini aussi par taper sur les nerfs. Au lieu d’imposer notre malheur et humeur, balançons et dosons notre bonheur, notre gaieté, et notre motivation au travail afin de créer un levier d’entraînement plutôt qu’une brèche dans l’engagement.
Vous pouvez vous battre contre le vent, mais vous pouvez aussi profiter du coup de vent pour avancer et faire votre bout de chemin aujourd’hui. Il suffit simplement de bien ajuster votre voile pour vous laisser transporter. Ce choix vous appartient. Changez ce que vous maudissiez en un allié.
Ce matin, vous aviez le choix, et si vous avez choisi de maugréer pour une 23ème journée de suite, je ne vous encouragerai non seulement à revisiter votre choix et à vous questionner sur les raisons qui vous poussent à arrêter votre choix sur la face sombre du tableau, mais aussi à vous questionner sur l’interrogation suivante : suis-je continuellement dans cet état par choix ou bien parce que c’est l’unique état qui me colle à la peau?
Si c’est par choix, vous pouvez le contrôler. Sinon, vous pouvez aller chercher du support qui contribuera progressivement à modifier vos choix.
Vaut mieux faire un choix, que de se faire imposer un choix…