#serieDD - épisode 10 - LE COMITÉ RSE
Comité RSE

#serieDD - épisode 10 - LE COMITÉ RSE

Quand on commence une démarche RSE - mieux vaut s'entourer d'un comité volontaire

Pour mener cette stratégie, le dirigeant/président/responsable RSE ne peut pas la mener tout seul. Il va vite être confronté à un mur du silence. Si c'est le cas, on peut être certain que les effets ne seront pas ceux escomptés (cf. mon article sur le cercle vertueux ICI).

Non, le comité RSE n'est pas un artifice de communication, il a de vrais rôles à jouer (voir ci-dessous), à condition de le mobiliser et de lui donner les clefs et les moyens de lecture / d'action de la stratégie à mettre en place.

Il peut être composé des parties prenantes concernées par le projet :

  • des salariés : plus ou moins éloignés de la direction générale / présidence, car l'intérêt est aussi de pouvoir recueillir tous les regards de l'entreprise.
  • des partenaires : afin de les inclure / les acculturer à la démarche, ainsi ils perçoivent nos engagements et peuvent y participer. Par effet de synergie, les impacts positifs sont démultipliés.
  • des actionnaires / sociétaires : pour les mobiliser autour de la démarche
  • des clients : afin de tester des actions concrètes issues de la démarche, demander leurs avis et avoir des retours immédiats sur l'impact potentiel immédiat

Quel est le rôle du comité RSE ?

Tout dépend le rôle que l'entité veut lui confier (liste non exhaustive). Il peut être à la fois :

  • le porte-parole de la démarche (= la diffuser dans tous les services, l'expliciter, la vulgariser pour faciliter sa compréhension)
  • le défendeur des idées reçues sur la démarche (= à l'externe auprès des clients, des investisseurs, de la presse par exemple)
  • le Leader qui va relayer les engagements et les objectifs de la démarche, enclencher le travail des équipes autour de problématiques et emmener/mobiliser réellement les salariés
  • l'entité décideuse qui va prioriser les engagements et les objectifs annuels RSE, mettre en place des audits internes pour mesurer les résultats issus des plans d'actions
  • le lanceur d'alerte en étant en veille constante au niveau juridique, environnemental, social, sociétal,...
  • l'auditeur qui va réaliser des exercices sur site pour : faire un état des lieux, tester des actions "pilotes", auditer les salariés sur des thématiques particulières,...
  • le (co-)responsable qui va rendre compte au pilote RSE / direction générale / président / CA... des actions menées et des résultats

CONCLUSION

On l'a compris, on n'a pas besoin d'être une multinationale pour mobiliser autour de la démarche; il faut s'entourer de Leaders internes et externes, qui ont envie de s'engager autour d'une démarche structurée, valorisante et bénéfiques pour le bien-être des salariés, des clients, de l'environnement, du territoire,...

Pour savoir comment on organise le comité, à quelle fréquence on le réunit, quel est l'ordre du jour, comment on le mobiliser, je suis à votre disposition pour partage de connaissances. Si non, on fait appel à son instinct, à son bon sens pour faire vivre la démarche ! ou à un consultant externe qui vous aidera à structurer l'organisation.

(à suivre - épisode 11)

Bertrand Leroy

Chargé d'affaires formation

2 ans

Bonjour Laura HESSMANN j'ai une question : Avec le passage le 27 avril dernier du décret, issu de la loi "Climat & Résilience" à destination des entreprises de + de 50 salariés. Quelle articulation du Comité RSE suggéreriez vous avec les attributions nouvelles des CSE dans le cadre de la BDESE ?

Marie-José Verger (Ribeaud)

Chargée de communication corporate, partenariats et RSE

2 ans

Merci Laura HESSMANN pour tous ces épisodes très intéressant !!!

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