Si vous croisez un coach, tuez-le !
"Si tu croises un gourou, tue-le !" recommandait abruptement au 17ième siècle un célèbre samouraï qui ne comptait que sur sa propre force, son travail incessant et son courage et ceci sans aucune indulgence avec lui-même.
Méfiez-vous du coach qui se prend pour un "sauveur" et qui va entretenir une véritable dépendance à son égard. En effet, le vrai travail d'un coach est de vous accompagner ponctuellement sur une difficulté, un objectif de mieux-être ou d'efficacité et au final de vous permettre une réelle autonomie d'action sans lui.
Comme aurait dit Freud à son Œdipe, il faut tuer le père pour grandir ou le dévorer pour incorporer toutes ses qualités et son expérience mais aussi pour s'en détacher.
Le coach permet à son coaché de rentrer en connexion avec toutes ses ressources internes. Il n'est ni un gourou beau-parleur, ni un psy écoutant les plaintes, ni un conseiller avisé. En effet, quand un oiseau se pose sur une branche, peu importe la solidité de celle-ci, c'est en ses ailes qu'il doit placer sa confiance. Etre coaché, c'est ainsi (re)prendre confiance en ses capacités, ses compétences, ses qualités, ses ressources propres. Le coach est un "renforceur" de sécurité intérieure, d'estime de soi et donc de confiance en soi. Il est juste un révélateur, un stimulateur, un catalyseur mais en aucun cas un magicien... il ne crée rien à partir de rien !
Un bon coach doit donc s'effacer et disparaître de lui-même à la fin du coaching.