Simple comme bonjour
Tu le connais aussi ce collègue ? Paulo, celui que tu viens saluer chaque matin, qui se contorsionne sur son fauteuil à ton entrée dans son bureau pour te tendre nonchalamment la main, mais juste la main hein, qui te regarde à peine du coin de l'œil et prend bien soin de garder son buste dans l'axe de son ordi pour pouvoir reprendre son activité prioritaire dès que tu lui auras fichu la paix. Là, si t'as pas compris que tu déranges...
"Bonjour", interjection utilisée par brachylogie (c'est-à-dire dans de façon plus courte mais avec le même sens) pour "Ayez un bon jour !", "Que cette journée vous soit bonne !"
Loin de moi la prétention de vouloir donner des leçons de politesse au boulot. D'autant que cela en ferait (sou)rire quelques-un(e)s. J'en entends déjà certain(e)s : "Non mais allô quoi ! C'est l'hôpital qui se moque de la charité."
Le monde professionnel regorge aujourd'hui de coaches, de consultants compétents qui se feront une joie de vous expliquer quand, comment et pourquoi dire bonjour à qui.
Je voulais juste revenir ici sur un peu plus de 30 ans (oh mince, déjà ?) de vie active et de relations professionnelles. C'est grave docteur ? Allez, je me lance.
Le respect des règles de #politesse, qu'on le reconnaisse ou pas, qu'on en soit conscient ou pas, facilite la vie au sein d'un groupe. Elles fluidifient les relations et représentent une marque de considération, de #respect de l'autre.
Et aujourd'hui, plus encore qu'hier, et moins que demain, le manque de respect, c'est mal !
A plus forte raison, la politesse joue un rôle prépondérant au travail ; cet endroit où nous côtoyons quotidiennement les mêmes personnes, où de multiples relations de management, de commerce, de collaboration se développent.
Vous pensez que courtoisie rimait forcément avec hypocrisie ? Vous faites erreur.
Montaigne aurait dit "la politesse coûte peu et achète tout". (Conservons le conditionnel car après avoir reparcouru les 3 tomes des Essais… Oui, cet article aurait pu être publié bien plus tôt si les Essais n'étaient pas si longs ! Bref, dans les Essais, à la politesse nulle allusion.)
Quoi qu'il en soit, être poli n'est que le produit d'une bonne éducation et en aucun cas une preuve d'estime ou d'affection et encore moins un aveu de faiblesse.
Ainsi, dire bonjour n'est pas un automatisme mais bien une pratique sociale bénéfique qu'il convient d'appliquer avec tout un chacun (mais pas avec tout le monde, on en parlera plus loin. Patience !).
Ainsi, si la politesse est inexistante au sein du groupe que vous managez, c'est sans appel : c'est de votre faute.
C'est donc à vous d'y remédier en (ré)instaurant la politesse dans votre espace et en vous montrant exemplaire dans le domaine, et ce avec chaque personne, sans distinction de niveau hiérarchique.
Autour de la table, le manager, un personnage public au sein de son groupe, exposé et jugé.
A ses côtés, le salarié qui, lorsqu'il se sent considéré, est foncièrement satisfait et voit son bien-être, sa motivation (et donc sa productivité) accrus. OK, ça ne fait pas tout mais c'est déjà une bonne base.
A l'inverse, un collaborateur qui ne se sent pas respecté ("qui ne se sent pas" ; on est sur du ressenti) est un salarié qui se place comme victime, qui en est affecté et qui sera moins enclin à tout donner pour un chef dont il est convaincu qu'il le déconsidère.
Lui dire bonjour, et le faire bien, c'est déjà lui donner de l'importance.
Le bonjour, c'est tous les jours !
La petite tournée matinale et quotidienne de bonjours à notre entourage n'est absolument pas une contrainte ou un automatisme visant à "cocher la case", à avoir fait sa première B.A. du jour. Elle représente le minimum d'attention que chaque personne avec qui je travaille est en droit d'attendre de moi.
Et c’est surtout un message, aussi simple que chargé de sens, qui favorise l’échange, le partage, l'apaisement, le rapprochement et le développement des relations en société.
En revanche, Bonjour n'est pas non plus un impératif à asséner quoi qu'il en coûte. « Il ne faut pas que ces formules de politesse soient intrusives ou dérangeantes », soulignait Laurence Caracalla dans son « Carnet de savoir-vivre au bureau » (Flammarion). Ainsi, on n'ouvre pas une porte de bureau fermée, on n'interrompt pas une conversation et on ne fait pas irruption dans une réunion.
"C'est la chose la plus importante dans la vie, si tu dis bien bonjour t'as fait la moitié du chemin ! ". Sam Lion (Jean-Paul Belmondo) in "Itinéraire d'un enfant gâté".
La sincérité
Il n'y a pas beaucoup plus efficace pour foirer un début de journée que la perception du décalage entre le bonjour introductif et le sentiment de contrainte de celui qui le prononce. Ce furtif "Salut !" qu'on te jette à la face et dont l'auteur est déjà loin avant même que tu aies pu lui retourner la politesse.
C'est la perception d'une intention négative qui restera gravé dans l'esprit du destinataire de ce message maladroit. Ce qui est franchement contraire à l'objectif initial, rappelons-le.
Alors, qu'on se le dise : Pour bien dire bonjour, il faut le vivre.
Quand je suis mal embouché le matin (si, si, ça arrive, je vous promets), je prends sur moi, j'arbore un sourire certes minimaliste mais sincère (ces braves gens n'y sont pour rien si j'ai loupé le bus après lequel je courais comme un dératé mais que j'ai raté quand même ) et j'entame ma tournée de bonjours toujours sincères.
Si l'humeur n'y est pas, on se met d'abord en condition. On prend cinq minutes, on boit un verre d'eau, on se rafraichit le visage, on prend l'air et on respire profondément, on se détend, on fait le vide.
Quand ça me semble vraiment au-delà de mes forces, une phrase me revient : "Celui qui renonce une fois renoncera toujours".
Il arrive même qu'au fil de ces échanges sincères et agréables de politesses, l'exercice me réconcilie avec la journée !
Le sourire et le regard
Si c'est pour se lancer dans le tour du service au pas de charge pour jeter des bonjours à la volée mais en faisant la gueule, autant dire qu'on n'a pas compris l'esprit.
Alors que débuter la journée en distribuant des sourires à l'ensemble de nos collaborateurs et collègues installe quoiqu'on en dise une saine, sinon une bonne ambiance, voire une harmonie au sein de l'équipe.
C'est humain car comme son grand cousin le rire, le sourire est communicatif. Qui plus est, il encourage des comportements similaires en retour, le fameux effet miroir.
Et pendant que je leur sourie, je regarde forcément mes interlocuteurs.
D'ailleurs peut-on sourire à quelqu'un sans le regarder ? Y en a qu'ont essayé…
La poignée de main
Avec l'accolade, la poignée de main, qui avait disparu des relations sociales avec la crise sanitaire, refait peu à peu surface, du moins en France où elle était un acte quasi-inséparable du Bonjour.
Le contact tactile n'est pas une obligation, loin s'en faut. Mieux vaut un bonjour franc et souriant qu'une poignée de main fuyante (et/ou moite !).
Lorsqu'elle est pratiquée, la poignée de main est franche et forte mais pas broyeuse (mea culpa à mes propres collègues depuis 30 ans. Je me soigne, promis.)
Soyons synchro
Pour un bonjour efficace, mieux vaut soigner la synchronisation du sourire, du regard et, si elle est pratiquée, de la poignée de main (ou accolade).
Les trois "vont de paire" ! (Oui, bon, ça va, vous avez compris l'idée !).
Il n'y a pas grand-chose de plus désagréable, de plus vexant dans une séance collective de bonjours au petit matin qu'une personne qui enchaine par automatisme les poignées de main, vous serrant rapidement la main en regardant déjà la personne suivante, sans même entendre votre propre bonjour.
Le bisou, le bisou ! 😙
Si la poignée de main n'est pas une obligation, la bise l'est encore moins.
En effet, faire la bise est le signe d'une proximité plus que professionnelle, voire amicale.
Plus encore, elle représente aujourd'hui un risque de dérapage incontrôlé qui peut vous anéantir une relation pro et vous bâtir une réputation (éternelle) de pervers local.
Elle n'est donc surtout pas forcée et, disons-le, elle peut se révéler assez hasardeuse à instaurer. Mais parce qu'elle nous éloigne d'une relation purement professionnelle, elle ne sera pas abordée en détail ici.
Il s'agit là en effet d'un sujet qui mérite un article dédié ; d'autant que les relations sociales (professionnelles comme privées) ont connu des bouleversements ces dernières années.
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Ce que j'en dirais : Dans le doute, abstiens-toi !
Bonjour à tout le monde ou bonjour à chacun ?
"Tout le monde, c'est personne" m'a dit un chef un jour en amont d'une présentation à l'organisme. J'allais évoquer la mise en place d'un nouvel outil pour "tout le monde". "Non, m'a-t-il dit. Tout le monde, c'est personne. Dites-leur que chacun bénéficiera de ce nouvel outil et là, chacun d'entre eux se sentira concerné."
Personnalisons donc chacun de nos bonjours.
Le bonjour à Denise ne doit pas être le même que celui que je viens juste d'adresser quelques secondes plus tôt à Bernard. Dire bonjour, c'est pas un tir en rafale illimitée.
De la même façon que je peux trouver une chanson qui comporte votre prénom, et ce quel que soit votre prénom (si, si ! J'te jure !), je peux aussi adresser à chacun un bonjour unique.
Comment ?
En m'adressant à eux de manière personnelle : "Bonjour Madame Irma… bonjour Monsieur Hulot." ; "Bonjour Sandra… Bonjour Gérald." ; "Salut Momo… Salut Jeff." en fonction des habitudes de la boite et de ma propre façon d'être.
Point d'attention : si dans un même espace sont présents des relations de niveau différents, une que je tutoie, deux que je vouvoie, une autre que je connais à peine par exemple, j'évite les effusions avec ceux avec qui je suis le plus proche. Je tente alors de lisser la série de mondanités en la tirant vers le "plus cordial".
Je jongle alors avec un "Tu vas bien ? La forme ?" à mon proche collègue, un "Bonjour Madame Claude. Vous allez bien ?" aux relations moyennes et un "Bonjour" (mais toujours franc, direct et sincère) aux moins proches.
"Salut. Tu… vas… bien ?"
Je pense qu'on augmente son capital sympathie si notre "Bonjour Martine" s'accompagne d'une question qui dénote de notre intérêt (somme toute relatif bien entendu) pour la susnommée !
"ça va bien ce matin ?", "Comment ça va ?". Je m'efforce de réserver les "ça farte ?", "ça pète dans le tube ou bien ?" à mes très proches collaborateurs déjà aguerris à mon registre "adulescent attardé qui refuse de vieillir".
Poser une question, c'est aussi attendre la réponse ! Alors je ne passe pas immédiatement au collègue suivant et je continue à regarder la personne à qui je m'adresse tant que je n'ai pas eu de réponse.
Un mot pour chacun
"Bonjour Martine, comment ça va ce matin ?", c'est bien mais peut mieux faire encore… Une deuxième question, ouverte et liée au travail (dont la réponse n'est ni oui, ni non donc !) mais qui ne demande pas non plus un long développement et n'enclenche pas une discussion professionnelle. Ça n'est pas le moment. "Alors cette réunion avec DIGIX, ça s'est bien passé ?"
Je préfère généralement une question pour laquelle j'ai déjà un élément de réponse et dont je sais qu'elle ne mettra pas mon interlocuteur dans l'embarras (complimenter n'est pas tricher).
En effet si la réponse est "Ben non, ils m'ont laminée et je suis sortie de réunion en pleurant toutes les larmes de mon corps", là, c'est Mission accomplie, échec total !
L'objectif de cette question est de mettre en confiance ma collègue pour la relation qui sera la nôtre pour la journée, nous mettre dans de bonnes dispositions pour être positifs l'un et l'autre lors de notre prochaine rencontre quelques heures plus tard.
Cela ne doit pas aboutir sur une discussion concrète car nous voilà parti pour 10 à 30 minutes de discussion et il me reste tout l'étage à saluer avant d'attaquer la journée ! Il faut alors jouer de diplomatie pour mettre le sujet en pause et promettre à Martine de revenir la voir dans la matinée pour refaire le point sur le sujet.
Cerise sur le gâteau
Raymond le comptable a des enfants. Et il les aime ses enfants Raymond et il en est fier de ses enfants le Raymond ! C'est qu'il adore raconter leurs exploits (ou leurs malheurs). Je le sais et ça m'intéresse ! Si, si, ça m'intéresse !!! Puisque je vous le dis.
C'est pourquoi la question pro du matin est parfois remplacée (ou succédée) par une petite question perso (qui rapporte bien plus de points que sa frangine pro)
"Alors, le match du petit hier, ça a donné quoi ?" et sa version VIP : "Alors, le match de Kevin hier, ça a donné quoi ?"
N.B. : si ma propre fille jouait dans l'équipe adverse, j'évite le "Alors il s'est pris une belle branlée ton mioche hier hein ?"
Des variantes sur les études des gnomes de Raymond, la santé de sa maman sont possibles à la seule condition de savoir où je mets les pieds ! Si le gamin s'est barré depuis 2 semaines ou si Maman a rejoint son créateur récemment… mauvaise pioche !
Bref, dans le doute, là aussi, je reste sur un sujet pro, basique et sans risques. Les sujets graves de discussions d'ordre privé sont bien entendu importants mais ils seront traités à un moment choisi pour ça.
Francine elle, c'est son chien qu'elle adore. Et moi aussi je l'adore (le chien, pas Francine !).
Gaspard quant à lui est passionné Star Wars… Le 4 mai, c'est "spéciale dédicace" pour Gaspard !
Sandra adore le PSG (personne n'est parfait) et moi j'ai horreur du foot. Mais je sais quand même qu'ils ont gagné hier soir (au moins les notifs de l'appli BFM Paris servent à quelque chose) alors je suis content de lui faire savoir que je le sais. Et même que je suis content pour elle parce que je sais que ça lui fait plaisir.
En bref, je m'intéresse aux personne qui m'entourent. Pas tous les jours (Faut quand même pas que ça dure la journée cette affaire !) mais régulièrement, une ou deux fois par semaine.
Ils me le rendront… ou pas, mais je m'en fous. Le matin, je suis, enfin j'essaie d'être le chic type qui s'intéresse sincèrement à eux.
Où le compliment est devenu outrage
S'il était bienvenu et généralement bien accueilli il y a encore une dizaine d'années, le compliment prend aujourd'hui rapidement la forme d'une intrusion, voire d'un atteinte à la vie privée.
Là où je pouvais lancer un "Ouah, vous êtes canon ce matin Sonia !" … Bon OK, même il y a dix ans, celle-là, elle passait déjà assez mal !
Bref, les compliments comme "Vous êtes particulièrement en beauté aujourd'hui Marlène", "Cette robe vous sied à ravir Sophie"… qui nous exposait autrefois au risque d'un retour façon "Ah bon, parce que jusqu'à hier, j'étais moche ?" ne sont plus du tout accueillis de la même façon.
Non, aujourd'hui, de tels compliments sont rapidement assimilés à une intrusion dans la sphère privée, à une violation, à une remarque sexiste.
C'est pourquoi il est désormais plutôt conseillé de garder ses compliments pour soi, surtout quand le compliment est adressé au sexe opposé.
Et je crois que cela est tout aussi valable pour les hommes que pour les femmes.
J'ai ainsi été témoin récemment d'une montée de tension chez un homme à qui une collègue venait de faire un compliment sur sa barbe naissante et grisonnante qui lui donnait un look plus affirmé, plus de présence, voire plus de prestance. Et c'était pourtant sincèrement un compliment, voire l'aveu d'un pouvoir certain de séduction. Ben non, le gars s'est fâché tout rouge, en a fait des caisses et a crié au scandale ! J'ai pas trop compris. Mais c'est ainsi…
Article compte triple
Déjà au bout et pas encore rassasié ? La relecture de cet article en remplaçant le mot bonjour par "au revoir" ou par merci" devrait pouvoir donner lieu à autant d'exemples et de cas concrets rencontrés par chacun d'entre nous.
Mais ça, ce sont là d'autres histoires…
Et Paulo dans tout ça ?
Ben oui, je l'avais oublié mon poteau Paulo (sans les moules frites !), mon contorsionniste.
Non, je reviens là-dessus parce qu'en ce qui me concerne, quand quelqu'un se fend de venir me dire bonjour dans mon bureau le matin, la première des choses qui me vient à l'esprit, quels que soient nos liens hiérarchiques, c'est de me lever, de le lui faire face et de lui dire bonjour sincèrement en lui souriant...
Le mot de la fin à Alphonse Karr : « Sans la politesse, on ne se réunirait que pour se battre. Il faut donc, ou vivre seul ou être poli ».
Et vous, vous avez des histoires de bonjour, des expériences semblables ou contradictoires ? Vous le vivez comment le bonjour au boulot ?
Topeuse, show caller, Regisseur plateau
1 ansla fin : Des codes écrits s’installent : les majuscules, la ponctuation reprend ses lettres de noblesse et on bosse même son orthographe 😊 On peut déjà être sûr d'une chose : on a besoin de règles, qu'on applique sans réfléchir, pour que les échanges soient fluides. L’empathie n’est pas un gros mot et cela permet de mieux vivre ensemble ! Alors simple comme un bonjour aussi pour les échanges sur nos messageries ainsi que les formules de politesses sincères ??? Oui et un GRAND OUI ! On aura tout le temps ensuite de parler d’efficacité et de rapidité !
Topeuse, show caller, Regisseur plateau
1 ansla suite : Or, à contrepied de ce système sociétal que certains voudraient installer, les sms sont peut-être aussi le moyen de retrouver le goût pour l’échange épistolaire, le gout de l’autre. On décide alors de prendre ce temps, d’écrire, non plus pour passer des infos brèves et efficaces, mais plutôt des messages plus construits et sincères rendus possible par la protection de l’écran : on perd en timidité, on n’affronte pas le regard de l’autre. La communication non verbale n’existe plus … seuls les mots comptent et les tournures de phrase. Et justement, puisque l’individu est absent ou plutôt juste présent (ou pas) derrière son téléphone ou son ordinateur, n’est-il pas important de rétablir des règles de convivialité, de politesse où le savoir-vivre doit reprendre sa place Dans ces conversations dénuées de toute gestuelle, attitude, inflexion de voix, ces codes d’échanges (les phrases d’introduction, la ponctuation, les émoticônes) permettent de faciliter les échanges, pour qu'on ne passe pas son temps à se poser des questions et à faire une gymnastique mentale, à se demander le pourquoi et le comment d’une phrase ou de son absence.
Topeuse, show caller, Regisseur plateau
1 ansSimple comme bonjour ! ok et qu’en est-il sur la toile ? Dans un monde ou l’efficacité et la rapidité font légion, dans lequel il faut parfois agir avant de réfléchir pour être certain de remporter la course à l’opportunité, n’avons-nous pas tendance à agir de même lors de la rédaction des sms et tout autre message sur messagerie instantanée et d’en oublier notre savoir vivre ? Cela se cantonne-t-il aux messages professionnels ou faut il aller aussi vite dans la rédaction des messages persos ? · L’information doit être rapide et efficace. · Le sms évite le long coup de fil et résume l’info et la fige par l’écrit. Ok, cela est pratique ! on en est tous conscient ! Mais ce mode de fonctionnement ne zappe t il pas la part de politesse et de respect dus à tout échange, à tout individu ? On en oublie donc toutes formules de politesse pour aller droit au but. On fait du fil de discussion un courant ininterrompu en oubliant l’humain à qui on transmet l’info. Dans une société où l’individualisme prime, où les relations humaines font peur, cela deviendrait il banal de commencer une conversion par : Rdv à 8H00 ! j’ai besoin de récupérer les dossiers xx ! un peu brutal non ?
Responsable de Protocole- Chef de projets Organisation d'événements et manifestations publiques- Attaché principal des administrations parisiennes
1 ansBoomer Philippe! 😉 Mais nous sommes bien d'accord! Amitiés.
Chef du protocole, chez Ville De Paris - direction de la communication
1 ansÇa m’a fait penser à la leçon de politesse de Don Saluste à Blase, ce bon Blase : on ne dit pas « bien le bonjour » mais «la place m’est heureuse de vous y rencontrer » Bonjour, c’est pourtant si simple ! Alors, Bonjour Philippe !