Spiralis
Spiralis — 10 ans d'empathie, le 6 juin 2019 au Loft créatif, événement grand public pour souligner le 10e anniversaire de l'organisation. Pho

Spiralis

Directeur Relation client.e

2018 — 2020

  • Service à la clientèle, Ventes
  • Communications, Marketing, Médias sociaux
  • Création et stratégie de contenu — Nouveau site web
  • Événementiel — 10 ans d’empathie
  • Gestion des partenaires
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Mission de rêve

Spiralis est un centre de formation et coaching en Communication NonViolente (CNV). Nos services de développement interpersonnel s’adressent aux individus, aux entreprises, aux parents, ainsi qu’aux professionnel.le.s de l’éducation.
Spiralis rêve d’un monde fait de relations authentiques, respectueuses et collaboratives, où chaque personne est guidée pas ses aspirations profondes en cohérence avec ses valeurs.
Notre mission consiste à amener plus de paix dans le monde. Nous offrons des espaces d’apprentissage aux parents, enseignant.e.s, couples, gestionnaires et toute personne désirant augmenter leurs capacités à créer plus de paix en eux et autour d’eux.

Et puis la crise

Comme à peu près tout le monde sur la planète, la vie de Spiralis a basculé à partir de la mi-mars 2020. Pour une toute petite entreprise (moins de 10 employé.e.s) de service, la vague d’impact s’est rapidement fait sentir et j’étais le 2e à quitter l’équipe. Je comprends qu’il en allait de la survie de l’organisme. Et c’est un défi de plonger dans l’inconnu!

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Se terminer

Ces jours-ci, j’étais occupé à désinstaller le programme « Éric » dans le système d’opération de Spiralis. Une activité pour le moins paradoxale. Répartir tâches, rôles et responsabilités. Comme je prends soin d’organiser mon travail au jour le jour, c’est assez simple en fait quand vient le temps de partir d’un emploi. Ça ne prend qu’un peu de temps et de collaboration. L’équipe abandonnera peut-être certaines activités et/ou certaines façons de faire. Zéro drame. Un get-together virtuel pour souligner mon départ et la vie continue.

Connaissance de soi et résurrection anticipée

Je vis un deuil, c’est indéniable. J’avais trouvé une belle place dans une belle famille. Je continue d’adhérer à la mission de cette entreprise familiale qui voit grand et œuvre à transformer le monde avec la Communication NonViolente (CNV). Le moins qu’on puisse dire, c’est que mes idéaux éthiques étaient servis!

L’équipe Spiralis en juin 2019

L’équipe Spiralis en juin 2019

Aussi, avant de me projeter tout de suite dans la prochaine étape, je me souhaite de vivre ce deuil: d’accueillir avec bienveillance et curiosité les émotions, pensées, croyances et conditionnements qui se révèleront au cours des jours et semaines, en lien avec le sens de ma propre valeur, avec mes peurs, mes aspirations, mes grands besoins d’évolution et de contribution.

Increvable optimiste, j’entrevois cette rupture telle une occasion de plonger en profondeur en moi-même. Et oui, j’ai foi qu’une autre belle place existe ailleurs juste pour moi!

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Arriver

J’arrive à peine dans l’après-Spiralis… j’y travaillais encore jeudi dernier! Durant mes derniers moments de télétravail, j’ai fermé des boucles, pour laisser mes tâches dans un bon état. J’étais habité par l’idée d’être impeccable et surtout irréprochable!

J’ai aussi rédigé un mot de départ qui se voulait honnête (cœur brisé) et surtout constructif (gratitude pour toute la croissance et les apprentissages). J’ai depuis reçu plein d’amour, de la part de collaborateur.trice.s, de partenaires d’affaires, de participant.e.s et aussi d’ami.e.s que j’ai adopté.e.s en cours de route, dans cette communauté fabuleuse de la CNV.

Je ressens la chaleur humaine qui filtre à travers les commentaires sur le web, les messages privés et les courriels. 🥰

Partir en beauté

Règle générale, je suis plutôt satisfait de la façon dont je quitte un emploi. Comme avec mon propre blog ratsdeville l’automne dernier, le magazine Ciel variable, il y a tout juste un an et demi, avant ça l’AGAC et puis Fido, il y a 100 ans on dirait.

À chaque fois, je vis une sorte d’électrochoc au niveau de l’identité.

Et je me rappelle que je ne suis pas mon emploi, que le monde est vaste et aussi juste là. Qu’il n’en tient qu’à moi d’y avancer.

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Faire bonne dernière impression

C’est important pour moi de partir la tête haute et le cœur en paix. Et bien que mes efforts soient altruistes (je me soucis de ne pas alourdir la vie de mes ancien.ne.s collègues), ils sont aussi basés sur quelque chose comme de l’amour propre.

Je ne suis pas du genre à brûler des ponts. Quitter est, selon moi, l’ultime occasion de soigner ses relations, et ce même si on ne projette pas retravailler ensemble (et encore, sait-on jamais?).

Si la première impression est cruciale pour se faire adopter par quelqu’un ou par un groupe, la dernière impression elle fait toute la différence sur les narratives post-mortem. D’un point de vue pragmatique et égoïste, il s’agit de prendre soin de soi et de sa réputation, et ça ça n’a pas de prix!

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