Stratégies financières et jeux de pouvoir pour stabiliser le secteur pétrolier en crise en RDC.
Station-service à Kinshasa, Source: LePoint.cd

Stratégies financières et jeux de pouvoir pour stabiliser le secteur pétrolier en crise en RDC.

"Dans tout jeu stratégique, chaque joueur doit toujours se demander : ‘Quel est le meilleur coup que je puisse jouer, étant donné les choix de mes adversaires ?’" - John von Neumann.

Face à une dette pétrolière colossale menaçant l'approvisionnement énergétique et l'économie nationale, la République Démocratique du Congo (RDC) a déployé une série de stratégies innovantes pour stabiliser le secteur pétrolier. En appliquant les théories de jeux, le gouvernement cherche à comprendre et prévoir les interactions entre les différents acteurs pour optimiser les résultats économiques.

Pour répondre à cette crise, Daniel Samba Mukoko,Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Économie Nationale, a demandé un deuxième tirage auprès des banques commerciales pour maintenir les stocks de produits pétroliers. Lors du Conseil des Ministres du vendredi 12 juillet 2024, il a souligné que les stocks de certains produits pétroliers dans la zone Ouest étaient en baisse, posant une menace de rupture d'approvisionnement. Mukoko Samba a demandé l’autorisation du gouvernement pour négocier avec les banques commerciales un second tirage, selon le même schéma utilisé précédemment, afin de couvrir les manques à gagner certifiés à fin décembre 2023.

En complément, en février 2024, un financement de 123,5 millions de dollars a été sécurisé auprès de quatre banques pour rembourser partiellement la dette pétrolière. Cette syndication inédite, impliquant EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC, et Standard Bank RDC, visait à refinancer les arriérés des subventions sur les prix pétroliers, une initiative cruciale suite à la crise en Ukraine en 2022. En sécurisant ce financement, le gouvernement congolais démontre une utilisation astucieuse des concepts de coopération et de compétition, essentiels à la théorie des jeux.

En intégrant la théorie des jeux dans les décisions gouvernementales, le gouvernement congolais peut mieux anticiper les comportements des autres parties prenantes, optimiser les résultats pour l'économie nationale et éviter des scénarios catastrophiques tels que le dilemme du prisonnier. Ce modèle analytique éclaire les dynamiques actuelles et offre des perspectives pour des réformes structurelles durables, visant à assurer une stabilité économique à long terme. Le deuxième tirage auprès des banques commerciales permettrait ainsi de mitiger le risque de pénurie des produits pétroliers sur le marché, renforçant la résilience économique du pays. Pour comprendre les défis auxquels la RDC est confrontée et les mesures prises pour les surmonter, il est essentiel de revenir sur l'origine des arriérés de la dette pétrolière et leur impact sur l'économie nationale.

Origine des arriérés et les manques à gagner

Les arriérés de la dette pétrolière, également connus sous le nom de "manques à gagner" (MAG), résultent principalement du système de subvention mis en place par le gouvernement pour maintenir les prix du carburant à un niveau abordable. Cependant, l'explosion des coûts des subventions en 2022, exacerbée par la crise russo-ukrainienne, a considérablement alourdi la charge financière de l'État. En octobre 2022, sous la pression, Kinshasa a dû débourser 430,4 millions de dollars pour couvrir les manques à gagner des sociétés pétrolières depuis 2021, sans toutefois parvenir à endiguer ces MAG qui se reconstituaient trimestre après trimestre.

Pour répondre à ces défis, le gouvernement congolais a mis en place plusieurs mesures :

  1. Réformes du secteur : Un programme de réformes a été lancé pour réajuster la politique de subventions des produits pétroliers et clarifier la structure tarifaire.
  2. Rationalisation des dépenses : Des mesures ont été prises pour aligner les dépenses publiques sur les normes internationales, notamment l'exclusion du secteur de l'aviation internationale du régime de subventions et la révision des calculs des manques à gagner.
  3. Négociations avec les acteurs du secteur : À mi-2023, des discussions ont été entamées avec les principaux acteurs du secteur pétrolier et les compagnies logistiques pour élaborer un plan de remboursement viable.
  4. Extension au secteur minier : En octobre 2023, des mesures de rationalisation ont été étendues au secteur minier, représentant près de 20% des manques à gagner.
  5. Financement bancaire : En février 2024, un financement de 123,5 millions de dollars a été sécurisé auprès de quatre banques opérant en RDC pour rembourser partiellement la dette envers les compagnies pétrolières. Dans le détail, EquityBCDC s’est engagée à hauteur de 80 millions de dollars, FirstBank DRC à 20 millions de dollars, Ecobank RDC à 13,5 millions de dollars et Standard Bank RDC à 10 millions de dollars.

Pour financer de manière autonome la dette pétrolière, le gouvernement congolais a instauré une nouvelle parafiscalité, appelée "stock de sécurité". Cette mesure consiste à imposer une taxe ou une contribution additionnelle dans le secteur pétrolier, créant ainsi un fonds dédié au remboursement de la dette sans alourdir les finances publiques. Pour mieux comprendre les dynamiques stratégiques en jeu et les implications des décisions prises, une analyse des théories de jeux appliquées à la gestion de la dette pétrolière en RDC s'impose.

Analyse des théories de jeux

Pour mieux appréhender les dynamiques en jeu, l'utilisation des théories de jeux offre un cadre analytique pertinent. Ces théories permettent d'analyser les interactions entre différents acteurs (gouvernement, banques, compagnies pétrolières) et de prévoir les comportements stratégiques pouvant émerger. Nous allons maintenant examiner les jeux coopératifs et non-coopératifs impliqués dans ce contexte.

Financement syndiqué dans une dynamique de jeu coopératif

Examinons d'abord le jeu coopératif. Le financement syndiqué de 123,5 millions de dollars peut être analysé comme un jeu coopératif où les banques locales collaborent pour un objectif commun. Ce type de jeu met en avant l'importance de la coopération pour atteindre des bénéfices mutuels et réduire les risques. La synergie entre ces banques et le gouvernement démontre comment des coalitions peuvent se former pour stabiliser un secteur économique crucial.

Les banques, en travaillant ensemble, réduisent non seulement les risques individuels mais aussi les coûts liés au financement. Le gouvernement, de son côté, obtient les fonds nécessaires tout en répartissant les obligations entre plusieurs institutions, réduisant ainsi la pression financière sur une seule entité. Ce type de coopération est crucial dans des situations où les risques sont élevés et les enjeux importants.

La coopération dans le financement syndiqué présente plusieurs avantages. En partageant les risques entre plusieurs banques, chaque institution financière réduit son exposition individuelle, ce qui diminue la probabilité d'une crise systémique en cas de défaillance d'un acteur. De plus, le gouvernement accède à un pool de ressources financières plus large, facilitant ainsi la gestion de la dette et le financement des subventions nécessaires. Cette collaboration efficace entre les banques et le gouvernement permet également de stabiliser le secteur pétrolier, garantissant un approvisionnement continu et des prix plus stables.

Cependant, cette approche comporte aussi des limites et des faiblesses. La coopération entre plusieurs banques nécessite une coordination et une gouvernance solides ; des désaccords ou des inefficacités peuvent survenir, compliquant la mise en œuvre des stratégies. Le succès de l'initiative repose sur l'engagement continu de toutes les parties. Si une banque décide de se retirer ou de ne pas respecter ses engagements, cela peut compromettre l'ensemble du plan. De plus, la transparence est cruciale pour maintenir la confiance entre les parties ; toute perception de manque de transparence peut éroder la coopération et engendrer des conflits. Enfin, la gestion d'une syndication implique des processus administratifs complexes qui peuvent ralentir la prise de décision et l'exécution des plans.

Négociations avec les acteurs du secteur dans un jeu non-coopératif

En contraste avec le jeu coopératif, les négociations avec les compagnies pétrolières et logistiques peuvent être vues comme un jeu non-coopératif où chaque acteur cherche à maximiser son propre bénéfice. Les stratégies adoptées par le gouvernement pour restructurer la dette et rationaliser les subventions montrent comment il tente de modifier les règles du jeu pour aligner les intérêts des différents acteurs avec les objectifs nationaux de stabilité économique.

Dans ce scénario, chaque acteur (compagnies pétrolières, entreprises logistiques, gouvernement) dispose de ses propres objectifs et contraintes. Les compagnies pétrolières souhaitent maximiser leurs profits tout en minimisant les pertes dues aux subventions non remboursées. Le gouvernement, quant à lui, cherche à stabiliser l'approvisionnement en carburant tout en contrôlant les dépenses publiques. Les entreprises logistiques veulent garantir leur rentabilité tout en assurant la continuité des opérations. Les négociations doivent donc aboutir à un équilibre où chaque partie trouve un compromis acceptable. Passons maintenant au concept du dilemme du prisonnier pour mieux comprendre les enjeux de coopération et de confiance.

Coopération et confiance dans le dilemme du prisonnier

L'une des dynamiques intéressantes dans la gestion de la dette pétrolière en RDC est le dilemme du prisonnier, qui illustre les défis de la coopération entre acteurs ayant des intérêts divergents. Dans ce cadre, chaque acteur (gouvernement, banques, compagnies pétrolières) peut choisir de coopérer (en respectant les accords et en travaillant ensemble) ou de faire cavalier seul (en cherchant à maximiser ses propres avantages immédiats). L'application de ce concept permet de mieux comprendre les enjeux de confiance et de coopération nécessaires pour stabiliser le secteur pétrolier. Nous explorerons maintenant comment le concept d'équilibre de Nash peut être appliqué pour rationaliser les subventions.

  • Pour le gouvernement, l'une des principales failles réside dans le manque de confiance institutionnelle. Si les compagnies pétrolières ou les banques locales perçoivent le gouvernement comme peu fiable ou incohérent dans ses politiques, elles peuvent hésiter à coopérer pleinement. Par exemple, des changements fréquents dans les subventions ou des retards dans les remboursements peuvent éroder la confiance nécessaire pour une coopération efficace. De plus, le gouvernement peut se retrouver limité par des ressources financières insuffisantes, compliquant la mise en place de mesures incitatives pour encourager la coopération. Cela peut inclure des difficultés à sécuriser des fonds additionnels pour les subventions ou à stabiliser les prix des produits pétroliers, rendant la coopération moins attrayante pour les autres acteurs. En outre, les pressions politiques internes pour maintenir les prix du carburant bas peuvent parfois être en conflit avec les besoins de rationalisation économique. Cette dualité peut rendre la prise de décisions cohérentes et fiables plus difficile, affaiblissant ainsi les efforts de coopération.
  • Du côté des autres acteurs, les compagnies pétrolières et les banques peuvent être tentées par des gains à court terme, comme augmenter les prix ou limiter les prêts, plutôt que de s'engager dans une coopération qui pourrait être bénéfique à long terme. Cette myopie peut empêcher des solutions durables et collaboratives. Les banques, en particulier, peuvent craindre la défaillance du gouvernement à rembourser les prêts ou à maintenir des politiques stables. Ces risques perçus peuvent les dissuader de s'engager pleinement dans des financements supplémentaires ou des accords de coopération. Par ailleurs, les compagnies pétrolières doivent naviguer dans un environnement de marché volatile, avec des prix du pétrole qui peuvent fluctuer fortement. Cette incertitude rend la planification à long terme difficile et peut diminuer leur volonté de s'engager dans des stratégies de coopération avec le gouvernement.

Le dilemme du prisonnier met en lumière l'importance de la confiance et de la communication entre les acteurs. Des mécanismes de régulation et de transparence, tels que la création d'une Autorité de Régulation de l'Aval Pétrolier, peuvent jouer un rôle crucial pour instaurer cette confiance et encourager la coopération. Toutefois, les failles et faiblesses identifiées montrent que sans une coordination et une communication robustes, les efforts pour stabiliser le secteur pétrolier peuvent être fragiles et vulnérables à des défaillances.

Rationalisation des subventions à travers l'équilibre de Nash

L'objectif de réduire progressivement les écarts entre les prix de marché et les prix au détail peut être interprété à travers l'équilibre de Nash, où chaque acteur adopte une stratégie optimale en fonction des stratégies des autres. En alignant les subventions sur les normes internationales et en excluant certains secteurs (comme l'aviation internationale), le gouvernement vise à créer un équilibre durable où les subventions ne sont plus nécessaires de manière structurelle.

L'équilibre de Nash est une situation dans laquelle aucun joueur ne peut améliorer sa situation en changeant de stratégie, tant que les autres joueurs maintiennent les leurs. Dans le contexte de la rationalisation des subventions pétrolières en RDC, cet équilibre est atteint lorsque le gouvernement, les compagnies pétrolières et les banques adoptent des stratégies qui, bien qu'optimales individuellement, contribuent collectivement à la stabilisation du marché pétrolier.

  • Pour le gouvernement, la stratégie optimale consiste à réduire les subventions progressivement tout en introduisant des réformes structurelles qui assurent une meilleure transparence et efficacité dans le secteur pétrolier. Pour les compagnies pétrolières, cela implique d'ajuster leurs opérations et leurs prix en fonction des nouvelles règles du jeu, tandis que les banques doivent évaluer les risques et proposer des financements adaptés à ce nouveau cadre. La réduction des subventions peut provoquer une résistance politique et sociale, surtout si elle entraîne une hausse des prix à la pompe. Les consommateurs et les groupes de pression peuvent faire pression sur le gouvernement pour maintenir ou rétablir les subventions, rendant difficile la mise en œuvre des réformes nécessaires. De plus, le succès des réformes dépend de leur mise en œuvre complète et rigoureuse. Toute faille dans l'application des nouvelles régulations, que ce soit en raison de la corruption, de l'inefficacité administrative ou de la résistance des parties prenantes, peut compromettre l'équilibre recherché. Par ailleurs, les ajustements économiques, tels que l'augmentation des prix des carburants, peuvent conduire à une inflation et à une instabilité économique à court terme. Le gouvernement doit gérer ces impacts tout en poursuivant ses objectifs de long terme.
  • Les compagnies pétrolières peuvent être tentées de tricher si elles perçoivent que d'autres acteurs ne respectent pas les règles du jeu, perturbant ainsi l'équilibre de Nash. De plus, elles doivent s'adapter rapidement aux nouvelles régulations et aux changements de prix. Toute lenteur ou résistance dans cette adaptation peut entraîner des perturbations dans l'approvisionnement et la distribution des produits pétroliers. L'ajustement des opérations pour se conformer aux nouvelles règles peut également entraîner une réduction des marges bénéficiaires, ce qui peut réduire la motivation des compagnies à investir dans l'infrastructure et l'innovation, impactant négativement le secteur à long terme.
  • Les banques doivent évaluer les risques associés au financement des compagnies pétrolières dans un environnement économique instable. Si les réformes gouvernementales échouent ou sont mal appliquées, le risque de défaut sur les prêts accordés augmente. De plus, les ajustements économiques et les pressions inflationnistes peuvent conduire à une instabilité des taux d'intérêt, affectant la rentabilité des prêts et des investissements bancaires. En finançant massivement le secteur pétrolier, les banques augmentent leur exposition aux risques spécifiques à ce secteur. Tout échec dans la stabilisation du secteur pourrait entraîner des pertes significatives pour les institutions financières.

L'équilibre de Nash offre un cadre théorique pour comprendre comment les différents acteurs peuvent coopérer ou entrer en conflit dans la gestion de la dette pétrolière en RDC. En atteignant cet équilibre, le gouvernement peut assurer une transparence et une prévisibilité dans la gestion des prix du carburant. Cela encourage les investissements dans le secteur pétrolier, améliore la planification économique et réduit les pressions sur les finances publiques. Pour les consommateurs, cela signifie des prix du carburant plus stables et prévisibles, et pour les entreprises, une meilleure gestion des coûts de production. Cependant, les failles et faiblesses identifiées montrent que cet équilibre est fragile et que la coopération entre les parties prenantes est cruciale pour atteindre et maintenir une stabilisation durable. Passons maintenant aux perspectives à long terme pour voir comment ces stratégies peuvent évoluer et s'adapter aux dynamiques économiques et politiques changeantes.

Impact économique et perspectives à long terme

Le gouvernement congolais s'efforce de réduire progressivement les écarts entre les prix de marché et ceux pratiqués au détail afin de diminuer la nécessité de subventions structurelles pour les produits pétroliers. Cette stratégie vise à assainir le secteur pétrolier et à stabiliser les finances publiques. Le financement obtenu grâce à la syndication bancaire joue un rôle clé dans la stabilisation du secteur pétrolier, essentiel pour le bon fonctionnement de l'économie congolaise. Un secteur pétrolier stable assure un approvisionnement constant en carburant, indispensable pour les transports et l'industrie. En réduisant la dépendance aux subventions, le gouvernement libère des ressources financières pour d'autres investissements prioritaires, tels que l'éducation, la santé et les infrastructures. La réussite de ces initiatives repose également sur la mise en œuvre efficace des réformes, telles que la création d'une Autorité de Régulation de l’Aval Pétrolier, destinée à renforcer la transparence et l'efficacité du secteur.

La gestion de la dette pétrolière en RDC illustre comment des stratégies inspirées par les théories des jeux peuvent résoudre des problèmes économiques complexes. Les actions du gouvernement, en collaboration avec les institutions financières et les compagnies pétrolières, mettent en lumière l'importance d'une approche coopérative pour stabiliser un secteur crucial et renforcer la confiance dans l'économie du pays. Cependant, la situation reste fragile et nécessite des efforts continus pour une gestion efficace et transparente des ressources publiques.

En somme, le succès de la RDC dans la gestion de sa dette pétrolière dépendra de la capacité du gouvernement à maintenir une coopération étroite avec les acteurs privés, à mettre en œuvre des réformes structurelles et à adapter ses stratégies en fonction des dynamiques économiques et politiques changeantes. La poursuite de ces efforts pourrait non seulement stabiliser le secteur pétrolier mais aussi contribuer de manière significative à la croissance économique et à la stabilité financière du pays à long terme

Références bibliographiques :

  1. Financial Afrik. (2024, 16 février). "Exclusif: RDC, 123,5 millions de quatre banques locales pour régler les dettes pétrolières - les dessous du deal." Consulté sur Financial Afrik.
  2. Radio Okapi. (2024, 14 février). "RDC: Plus de 120 millions USD des banques commerciales pour financer la dette pétrolière." Consulté sur Radio Okapi.
  3. Classe Export. "La RDC mobilise 123,5 millions de dollars pour régler ses dettes aux pétroliers." Consulté sur Classe Export.
  4. Banque Mondiale. "Dette publique et investissement privé en RDC." Consulté sur Banque Mondiale.
  5. Actualité.cd. (2024, 14 juillet). "RDC: vers une nouvelle syndication avec les banques commerciales pour financer la dette pétrolière." Consulté sur Actualité.cd.
  6. Radio Okapi. (2024, 11 avril). "RDC: La dette publique franchit la barre de 10 milliards USD en 5 ans." Consulté sur Radio Okapi.
  7. Agence Ecofin. (2024, 13 février). "La RDC mobilise 123,5 millions pour régler ses arriérés envers les entreprises pétrolières." Consulté sur Agence Ecofin.
  8. Walmart. "Dette publique et investissement privé en RDC." Consulté sur Walmart.
  9. Mining and Business. (2024, 14 février). "La RDC lève 123 millions de dollars auprès de cinq banques pour régler sa dette pétrolière." Consulté sur Mining and Business.
  10. Jeune Afrique. (2024). "En RDC, le nouveau gouvernement peut-il désamorcer la crise sur les carburants ?" Consulté sur Jeune Afrique.
  11. Radio Okapi. (2024, 11 avril). "Dialogue entre Congolais: La dette publique est passée de 3 à 10 milliards USD." Consulté sur Radio Okapi.
  12. Le Point. "Exclusif: RDC, 123,5 millions de dollars mobilisés par quatre banques locales pour alléger les dettes pétrolières - un examen approfondi du deal." Consulté sur Le Point.
  13. Osborne, M. J., & Rubinstein, A. (1994). "A Course in Game Theory." Consulté sur le site de l'Université de Toronto via ce lien.
  14. Myerson, R. B. (1991). "Game Theory: Analysis of Conflict." Disponible sur Harvard University Press.


Déclaration de responsabilité personnelle : Les opinions exprimées dans cette réflexion sont strictement personnelles et ne représentent en aucun cas la position officielle ni les opinions de mon employeur. Je vous prie de bien vouloir prendre en considération cette clarification lors de la lecture de la présente réflexion.

 

Tim Beya

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2 sem.

La pertinence de cet article cher Kevin est à féliciter... De ce fait je me dois de maîtriser à mon tour , la théorie de jeux, l'équilibre de Nash ainsi que le dilemme du prisonnier dans mes réflexions et analyse stratégique, je l'avoue n'avoir jamais pris ça ainsi,... si vous avez des ouvrages qui me permettront de porter pareil réflexion n'hésitez surtout pas à me le communiquer

Kevin Ngunza Man

Empowering Global Business Growth : Bridging Economic and Commercial Diplomacy, Lobbying, Strategic Business Advocacy, and Innovative Analytics for Business Success.

5 mois

L'une des dynamiques intéressantes dans la gestion de la dette pétrolière en RDC est le dilemme du prisonnier, qui illustre les défis de la coopération entre acteurs ayant des intérêts divergents... L'objectif de réduire progressivement les écarts entre les prix de marché et les prix au détail peut être interprété à travers l'équilibre de Nash, où chaque acteur adopte une stratégie optimale en fonction des stratégies des autres. Pour plus de détails, je vous invite à lire l'article. Didier BOKUNGU NDJOLI B., Henry Wazne, Etienne-Claude MABUNDA, Blaise MASTAKY BIRINDWA, Eric Ntumba, Michel-Emery Losembe Botumbe, Félicité Singa-Boyenge, Saidi Mugunda, Tresor WAMINUKU MANZAMBI, Alain Ngulu, Gisèle Bondo,ACIB, Wameso André, tresor tshienda, Albert Zeufack, Gabriel LEOST, Bob Mulenga, Saidi Mugunda, Bob David Nzoimbengene, PhD

Pichel Tshitenge

Directeur Exécutif d’EYB NGO, Youth organization Monitoring And Evaluation Supervisor chez Renadef Congo

5 mois

Très bel article malheureusement les dirigeants congolais ne font pas ce genre d’analyses.

Junior BUKASA

Économiste de formation, Enarque et Administrateur civil, Agent de carrières de service public de l'Etat, Enseignant-chercheur et Consultant-Formateur

5 mois

Félicitation et très fier de vous. J'admire votre engagement dans la science. Les commentaires particuliers vous seront adressés dans d'autres canaux.

idi ndarabu

Inspecteur chez Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

5 mois

Si on laissait la force du marché fixer le prix, quel serait le prix minimum du litre d'essence à la pompe ?

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