Synthèse de l’actualité internationale de novembre 2019. A. DEGANS, Diploweb
Voici une synthèse de l’actualité internationale de novembre 2019 qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique, suivent la spécialité HGGSP voire préparent un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte twitter de veille géopolitique @diploweb (14 000 followers)
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Extrait
Le sort des urnes
Au Sri Lanka, les élections présidentielles de novembre 2019 ont vu la victoire de Gotabaya Rajapaksa connu pour avoir mis un terme aux années qui ont ensanglanté l’île lors de la révolte tamoule. Le pays reste profondément divisé entre les Cinghalais bouddhistes et les Tamouls hindouistes, l’inquiétude est forte dans l’ile.
Les élections législatives espagnoles de novembre 2019 n’apportent aucune vraie solution politique au pays. Alors que le parti socialiste de Pedro Sanchez est arrivé en tête des suffrages qui lui permet d’avoir 120 sièges sur 350, devant le parti conservateur, il ne dispose pas d’une majorité au parlement. Ce qui l’oblige à nouer des alliances électorales. Si le premier ministre sortant affirme avoir bon espoir de pouvoir composer un gouvernement avant Noël, l’équation politique est compliquée par la percée sans précédent du parti Vox (extrême-droite) arrivé en troisième position avec plus de 15% des votes exprimés et 52 sièges et l’effondrement des centristes libéraux du Ciudadanos qui laisse entrevoir une alliance avec Podemos (extrême-gauche), voire avec des partis ayant obtenus peu de voix, à l’exemple des indépendantistes catalans.
En Biélorussie, les élections législatives de novembre 2019 ont largement profité au pouvoir en place d’Alexander Loukachenko car aucun député de l’opposition n’a été élu. Celle-ci dénonce des irrégularités massives, plus d’un tiers des votes sont des votes par correspondance effectués avant même le début du scrutin.
En Roumanie Klaus Iohannis, président sortant, est élu en novembre 2019 pour un second mandat, avec près des deux tiers des suffrages exprimés.
Une Amérique latine en pleine confusion
En Bolivie, le président Evo Morales briguait un nouveau mandat que la constitution ne lui accordait pas. Il est déclaré vainqueur, à l’issue du premier tour, après un rocambolesque comptage des voix. De véritables émeutes accompagnent cette annonce dans les grandes villes du pays comme La Paz ou Sucre, alors que les campagnes soutiennent davantage le président sortant. Après avoir proposé d’organiser un second tour, et de réorganiser des élections, Evo Morales perd le soutien de l’armée et de la police, ce qui le pousse à annoncer sa démission en novembre 2019. Cette nouvelle ne calme pas pour autant la foule qui s’en prend aux bâtiments des officiels du régime. Le Mexique envoie un avion pour prendre en charge l’ex-président bolivien – une quasi-exfiltration - dont la vive inquiétude transparait dans la seule photo prise de lui dans ce moment, enveloppé dans le drapeau mexicain, alors qu’il attend une autorisation pour redécoller. De nombreux pays latino-américains refusent le survol de leur espace aérien à l’avion transportant Evo Morales témoignant de l’ampleur de sa disgrâce internationale dans ce continent. Sa démission a été suivie de celles du vice-président Alvaro Garcia Linera, de la présidente comme de la vice-présidente du Sénat et du président de la chambre des députés ainsi que de certains parlementaires. La présidence par intérim est assurée par Jeannine Añez, seconde vice-présidente du Sénat, opposante à l’ancien président. De nouvelles élections devraient être convoquées au début de l’année 2020. Les États-Unis ont apporté leur soutien à Jeannine Añez alors que les affrontements ont déjà fait une dizaine de victimes.
Au Brésil, la libération de l’ancien président Lula, emprisonné pour faits de corruption, a eu lieu en novembre 2019 dans un climat de fortes tensions. Lula veut rassembler la gauche derrière son nom et incarner une résistance au président J. Bolsonaro. (Fin de l'extrait)
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Expert géopolitique
5 ansBiographie de l'auteure : Agrégée d’histoire, Axelle Degans est Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Membre du laboratoire HABITER (EA 2076) de l’Université Reims Champagne-Ardenne. Elle est notamment auteure de : A. Degans, Réussite aux concours 2019 ! La synthèse de l’actualité internationale 2018, éd. Diploweb, via Amazon, 2019.