Télétravail, confiance et liberté

Cette période nous aura t’elle appris quelque chose ?

nous a t’elle appris quelque chose ?

Cette fenêtre qui s’ouvre sur des lendemains d’hier, n’a t’elle pas le goût d’une nostalgie qui ne peut redevenir une réalité ?

Je ne peux m’empêcher de revenir à notre cerveau reptilien, notre part animale en ces temps où notre survie se positionne sur une échelle sociale particulière.

Les mots qui me viennent à l’aube de ce déconfinement tant attendu, sont le reflet de cette société que j’observe du bout de ma lorgnette.

J’ai toujours été fascinée par la gestion humaine. Par l’humain sur toutes ses facettes, ce qu’il a de sombre, de lumineux et de ses contradictions.

Aux côtés de dirigeants, j’ai été dans l’ombre des paillettes, à gérer, organiser structurer.

Depuis quelques années à sublimer l’humain par la formation et le coaching.

Le télétravail on en parle ? Oui, je suis à brûle pourpoint sur LE sujet qui brûle.

Le déconfinement arrivant, nos dirigeants auront le choix de l’angle d’ouverture de cette fenêtre entrebaillée à coups de mesures gouvernementales.

Vous avez dit télétravail ? télé ? travail ?

Dans mon univers, la télé c’est le loisir. C’est peut-être aussi ce qu’entendent ceux qui pensent que le travail à la maison, c’est être devant la télé à se prélasser d’un revenu minimum universel anticipé.

Mais la définition s’avère aussi complexe que ce qui est vécu derrière les murs du foyer.

J’avais fait un premier sondage, ....déconcertant.

Il montrait l’isolement, mais également la pression d’un travail sans horaires, au bout d’un temps consacré à la performance, preuve de l’investissement hors limites d’un collaborateur pour son entreprise.

Le temps nous a prouvé que parfois, c’était la liberté d’horaires volés aux heures de transport, mais également une prison pour ceux qui ne pouvaient plus s’oxygéner d’ennemis intimes.

Et si nous parlions maintenant de votre décision, à vous, les patrons, de laisser cette fenêtre ouverte ?

Ne montre t’elle pas votre confiance en vos collaborateurs quand vous les responsabilisez sur ce lien contractuel qui vous lie ?

Ne montre t’elle pas ce besoin excessif de pouvoir que vous avez sur ceux qui se doivent d’être là, à bout de regard, meute soumise à votre besoin de remplir votre puissance sur le nombre ?

Et vous, vous les collaborateurs, ceux qui rêvent de revenir à une vie ensemble, sociable, en entreprise pour sortir d’un foyer trop étroit,

ou vous qui ne voyez que ce temps perdu à récupérer un bus, un train, un métro. De ce temps plus heureux où la pause vous appartient et votre travail, bien fait, presque quand vous le voulez.

Repensons l’entreprise et notre lien à l’humain :

Puissance et confiance,

liberté et responsabilité.

Articulons tous ces mots en un bien être commun et une société réellement active.

et vous, lecteur que je remercie de m’avoir accompagnée jusqu’ici, qu’en pensez vous ?