Thérapie et Flottaison

La flottaison a trouvé son origine dans les années 1950 avec les recherches du professeur John Cunningham Lilly au National Institute of Mental Health de Bethesda aux États-Unis. Ce médecin neurologue a développé les premiers caissons en 1954 dans le cadre de ses travaux sur la conscience.

Cela consiste à flotter dans un bassin d'isolation sensorielle rempli de sel d’Epsom à environ 37°. La température du bassin permet au corps de conserver sa chaleur sans le moindre effort musculaire. Dans cette position allongée, les muscles, portés par l’eau, se relâchent complètement. Contrairement au fait d'être allongé sur un matelas, où les pressions sur le corps peuvent empêcher le sang de bien circuler, la flottaison permet une détente profonde sans la pression du poids sur corps. 

Dans cet état, le corps va avoir tendance à dilater ses vaisseaux sanguins, réduisant la pression sanguine et améliorant la circulation. L'activité du cerveau associée à l'utilisation des muscles posturaux est réduite au minimum. Des endorphines naturelles vont être libérées, permettant une réduction de la douleur. Le taux de cortisol est diminué après une session de flottaison, abaissant le niveau de stress. Notre cerveau va entrer dans une fréquence d’ondes différente (thêta) qui est propice à l’état méditatif.

Pour augmenter le bénéfice de cette expérience de flottaison, nous l’avons associé à plusieurs ateliers l’après-midi (sophrologie, méditation et intelligence émotionnelle) ainsi qu’à une matinée de formation sur la compréhension du stress (avec les outils de l’Analyse Transactionnelle et de l’Approche Neurocognitive et Comportementale).

L’ensemble de la journée permet aux personnes d’expérimenter réellement le «lâcher prise» et de gagner en autonomie face au stresseurs de leur quotidien. Cette expérience physique permet de mieux ancrer les connaissances et les réflexes mentaux acquis lors de cette journée.

Une étude effectuée par Sven-Åke Bood au laboratoire des performances humaines de l'université de Karlstad en Suède sur un échantillon de 140 personnes ayant différentes pathologies (anxiété, dépression, fibromyalgie) ont montré que plus des trois-quarts des patients ont vu de nettes améliorations de leur état de santé:

• 22 % des participants ont vu leur douleur disparaître complètement et 53 % ont ressenti une nette amélioration de leur état.

• 23 % ont eu un meilleur sommeil, 31 % ont vu leur stress diminuer, 27 % ressentaient moins de douleur,

• 24 % se sentaient moins déprimés voire s'étaient complètement débarrassé de leur état dépressif.

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