Tordre le cou à deux préjugés tenaces! sur✅ la responsabilité du dirigeant, ✅ la cyber protection
Fondateurs, Meneurs, Fédérateurs, Dirigeants nous allons tordre le cou à deux préjugés tenaces, comme un Jedi à l'entrainement.
- L’un consistant à croire que sa société fait écran financier en cas d'engagement de sa responsabilité personnelle dans un litige.
- L’autre que son prestataire IT suffit à combler les conséquences d'une attaque "Cyber" .
Premier préjugé
"Je suis dirigeant donc si ma responsabilité personnelle est engagée, ma société fera écran juridiquement et financièrement"
"C'est ni l'un, ni l'autre mon capitaine"
Entreprendre c’est s’exposer et prendre des risques. Si vous êtes entrepreneur dans l'âme vous le savez.
✅ Rien existe pour éviter un contentieux: même l’entreprise avec les méthodes les plus éprouvées peut s’exposer à une procédure de la part d’un client, d’un fournisseur, d’un équipier, d’un associé.
C’est la vie.
✅ En revanche vider son compte de résultats ou vider ses comptes personnels pour éponger les frais consécutifs à la procédure engagée, ça c'est possible de l’éviter.
Comment?
Juridiquement, l’entreprise peut avoir sa responsabilité engagée lors d’un contentieux. Il est aussi possible qu’une partie de la responsabilité soit portée par le dirigeant à titre personnel.
Si c’est le cas, ces conséquences financières sont portées par les fonds personnels du dirigeant. Utiliser les fonds de l’entreprise devient un abus de biens sociaux.
✅ Pour y voir clair, Il est nécessaire d’ouvrir "les yeux" sur ses contrats, de décrypter les doublons ou les manques.
▶Notre métier: Analyser et Simplifier l'assurance pour mieux protéger nos clients.
Deux exemples :
➡ un salarié est grièvement blessé sur un chantier, il perd l’usage d’un membre. La responsabilité pénale de l’employeur a été engagée personnellement, les dépenses liées à sa défense ont été couverte dans leur totalité : 30k€.
➡ l’ancien président du conseil d’administration d’une société industrielle est assigné pour des impayés en TVA suite à la liquidation judiciaire de son entreprise. Il est condamné à payer les impôts dus par la société qu’il a dirigée et quittée. Les frais de défense de 54k€ ont été couverts par le contrat d’assurance, en revanche le montant des impôts est resté à la charge de l’ancien dirigeant.
Le second préjugé
“Je vous dis que j’ai un prestataire informatique, et un bon anti-virus donc je n’ai pas besoin de m’assurer contre une attaque cyber”
“[Gluppss]... comment dire...cela n’a rien à voir mon général!”
Rien n'existe pour éviter une attaque cyber : même les entreprises avec les meilleurs prestataires sont exposées aux attaques.
✅ En revanche vider sa trésorerie pour éponger les frais consécutifs au rétablissement de son système d’information ou des conséquences liées aux fuites des données de ses clients, ses prestataires, ça, c'est possible de l’éviter.
La question a se poser c'est "Quand vais-je être attaqué?" et plus "Est-ce que je vais être attaqué." (Site gouvernementale d'alertes)
Ces attaques sont de moins en moins directes avec des conséquences de plus en plus violentes. C’est la vie. (Témoignage de Xavier PICAN, avocat associé du cabinet OSBORNE CLARKE FRANCE)
Comment?
Un contrat d'assurance cyber permet de faire face financièrement à la remise en service d’une entreprise touchée. Cela veut dire pouvoir financer les expertises requises en urgence et remettre en état chaque étage de la “fusée entreprise”.
Des contrats prévoient des visites préventives pour accompagner leurs assurés. Ce n'est pas systématique.
Pour valider les niveaux d'assistances financières et opérationnelles, il est nécessaire d’analyser ses contrats.
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