Travailler plus ?... mais comment ? moi j'ai besoin de dormir la nuit !
Je suis ulcérée par ce que je lis, entend...
Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef à déclaré au Figaro hier :
" Il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique".
On ne sait pas encore quand et comment nous allons pouvoir sortir du confinement, mais on nous parle déjà de mettre les bouchées doubles !
La secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, a également prévenu sur France Info :
"L'enjeu est de reprendre le travail plein pot"
C'est vrai qu'avant et maintenant de surcroit, nous ne travaillions pas assez...
" Il faudra probablement travailler plus que nous ne l'avons fait avant" pour "rattraper" la perte d'activité induite par le confinement en cours depuis le 17 mars.
Mais pour ma part j'ai mis les bouchées triples depuis le fameux 17 Mars, pour préparer mon avenir, ... et j'espère celui d'entreprises qui comme moi auront pris cet événement comme une nécessité à revenir aux essentielles, et réfléchir à un monde meilleur... moins de surconsommation, plus de consommation raisonnable, moins de pression, dépression, plus de raison, de bon sens et d'interconnexion.
Et si nous pensions autrement ? Remettre REELLEMENT notre humanité au centre de nos vies ? Ne pourrions nous pas arrêter de penser en terme de croissance mais plus en terme d'évolution ? Réduire le stress, privilégier la diversité, encourager le mentorat de nos ainés dans les entreprises pour laisser la place à la créativité et évoluer ensemble vers un monde meilleur ?
Qu'en pensez vous ?
"Chaque jour je grandis, en abondance, en succès et en amour, en inspirant toutes les personnes qui m’entourent à faire de même"
Anna Alcaide Villanueva
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Responsable Dispositifs Projets
4 ansTravailler plus? Pourquoi? Les bourses ont l'air de bien supporter. Il a peur pourquoi d'autres le monsieur, qu'on se soit mis à penser pour nous-même et par nous-mêmes au lieu de consommer... Après c'est le jeu: comment faire de cette situation une opportunité: quand ton souci, c'est le business as usual, tu n'as pas autre chose à dire. Mais c'est faire fi du bien commun. Enfin du bien commun comme moi je l'envisage, c'est à dire en refondant le business as usual, et pas sûr que ce soit en remettant en question les acquis sociaux...
Professeur des Universités - Délégué aux Relations Internationales de l’ENSCM - Co-animateur du Département DM3 à l’Institut Européen des Membranes
4 ansEffectivement cette déclaration était pour le moins malvenue. Elle semble d'ailleurs choquer beaucoup de monde.