Trois leviers de motivation et d’implication en classe
(Méthode inspirée de la théorie V.I.E de V. VROOM)

Trois leviers de motivation et d’implication en classe

La motivation dans le domaine de l’éducation pourrait se résumer à « vouloir faire » et l’implication par « vouloir faire bien et maintenant ». Je sépare ces deux notions du fait qu’il est possible de se trouver devant des élèves motivés par un projet mais dans lequel ils ne mettent pas l’implication nécessaire pour être efficient. C’est donc un double challenge pour l’enseignant qui devra jouer sur les deux tableaux : Motivation et implication. Une fois une stabilité d’apprentissage instaurée (voir article sur l’ancrage spatiotemporel) il faut motiver et impliquer les apprenants dans le travail qu’il y a à faire. Pour cela, j’ai pu dans mes cours observer trois sources de motivation et d’implication, de ce fait, si la réponse aux 3 questions suivantes est « oui » alors vous aurez plus de chance de vous trouver en face d’élèves motivés et impliqués dans votre cours.


  • La première question est : Suis-je capable de réaliser le travail ?

Afin que l’apprenant se dise « oui, je suis capable de le faire » il va falloir que le professeur réalise un diagnostic des pré-requis de son cours par rapport aux capacités actuelles des élèves afin de savoir si ces derniers sont capables ou non de réaliser le travail à faire. Le professeur devra également didactiser son cours et utiliser la bonne pédagogie pour transmettre son savoir. L’enseignant devra également établir des objectifs généraux (pour la classe entière) et différenciés (pour chaque élève ou groupe d'élèves) afin de s’adapter au mieux à l’hétérogénéité de sa classe et bien sûr penser à être bienveillant avec ses élèves en leur donnant confiance en eux.


  • La deuxième question est : Le travail à faire est-il utile ?

Afin que l’apprenant se dise « oui, se travail sera utile pour moi » il va falloir inscrire le cours dans un contexte actuel, local et concret en utilisant si possible vos connaissances professionnelle et en utilisant également votre réseau professionnel. Il faudra aussi montrer que votre cours permettra à l’élève de réussir l’épreuve, sa poursuite d’études et sa réussite professionnelle (le travail en capacités ou compétences est donc essentiel).


  • La troisième question est : Le rapport travail / punition / récompense est-il interessant ?

Afin que l’apprenant se dise « oui, le jeu en vaut la chandelle » il va falloir, en plus de montrer qu’il est capable, de montrer à ce dernier les différentes conséquences d’une exécution ou d’une non exécution du travail. Pour cela, il est interessant d’annoncer le poids que représente le travail en terme de note à l’examen ou au prochain devoir, mais également la hauteur de la récompense (note, appréciation, atteinte d’objectifs…) que l’élève pourra obtenir ainsi que la hauteur de la punition si le travail n'est pas ou pas suffisamment effectué (note, appréciation, travail à refaire ou supplémentaire, non atteinte des objectifs…).

(Méthode inspirée de la théorie V.I.E de V. VROOM)

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