Trucs de com #3 (Re)faire son book... un casse-tête ?

Exercice fastidieux, que vous repoussez souvent au lendemain tant la tâche vous semble ardue, et pourtant le book ou portfolio reste un outil de travail incontournable dans la panoplie de communication du maître d’œuvre. Sorte de méga carte de visite, elle retrace votre parcours professionnel, recense vos projets depuis vos débuts, un résumé de votre CV et souvent celui de votre équipe (associés, collaborateurs…).

Alors, comment s’y prendre ? Comment organiser les différents sujets à traiter ? Faut-il hiérarchiser, trier, sélectionner ? Voici quelques conseils pour guider votre réflexion et vous éviter la page blanche.

Tout d’abord, quelques questions préalables :

·      Pourquoi avez-vous besoin d’un book, quelle est sa finalité ? Pour avoir un support lors de vos rendez-vous ou déplacements à des salons, pour annexer à des réponses à consultations, pour garder trace de l’ensemble de vos réalisations (travail de mémoire de l’agence) …

·      Est-il votre seul support de communication pour valoriser vos projets ? Si non, comment s’articule-t-il avec les autres supports (plaquette d’agence, dépliants thématiques, site Internet, pages professionnelles sur les réseaux sociaux, vidéos…) ? Un point sur votre stratégie de communication et les moyens mis en œuvre s’impose alors pour vérifier la cohérence et la pertinence d’ensemble.

·      S’il s’agit d’une refonte, quels retours avez-vous eus ou pouvez-vous faire sur votre portfolio actuel : la lecture est-elle fluide, s’y retrouve-t-on facilement dans le rubricage, comment se prend-il en main, comment l’utilisez-vous lors de vos rendez-vous (le parcourez-vous de façon linéaire ou piochez-vous dans les pages ?), retrouvez-vous rapidement vos projets… ?

Avec ces premiers éléments de réponse, vous devriez déjà avoir les idées un peu plus claires.

Si le book est votre seul élément de présentation imprimé/imprimable, alors votre approche doit aborder à la fois le fond et la forme.

1. Sur le fond

Choix des mots, travail de titraille, tournures de phrases, rubricage, ton rédactionnel… L’angle éditorial que vous choisirez doit être en accord avec vos valeurs d’entreprise et votre positionnement, et être habilement décliné dans la rédaction de vos textes.

Par exemple :

• Si vous êtes attentif aux matériaux, des zooms sur des éléments de façades, revêtements, texture d’isolation… peuvent être pertinents.
• Si vous avez le souci du détail, n’hésitez pas à faire des focus à l’échelle micro de votre travail.
• Si vous prônez une approche collective et participative de vos projets, pensez à des photos d’ateliers avec des riverains.
• Si l’humour et la bonne humeur sont dans votre ADN, alors jouez la carte du décalé et des jeux de mots (tout est dans la mesure bien sûr !).

Côté illustration, ne négligez pas les visuels, croquis, dessins et autres éléments graphiques qui permettent de mettre en images vos projets et de donner du poids à vos propos.

Choisissez aussi le traitement que vous réservez aux photos : le noir et blanc pour la sobriété ou l’élitisme, les couleurs pour la convivialité, un mix des deux pour attirer l’attention sur un détail. A vous de voir !

2. Sur la forme

Si travailler le contenu de votre book est évidemment très important, la forme ne doit pas être négligée. Avant de lire votre portfolio, votre interlocuteur va le voir, le toucher et peut-être le sentir (qui n’a jamais humé l’odeur de l’encre ou de la colle fraîche en ouvrant un livre ?).

La forme de votre document doit donc servir le fond, le mettre en valeur et faire passer un message dès sa prise en main.

Côté format tout d’abord : tout est possible ! Portrait, paysage, carré, A3, A4, A5, avec rabats, pages de couleurs ou claques, etc. Renseignez-vous auprès de votre imprimeur préféré pour connaître l’étendue de vos possibilités.

Et pour faire votre choix, pensez à la prise en main, au rangement (sur étagère, dans un sac, une enveloppe, etc.), au format des visuels qui intégreront les pages...

Si vous êtes paysagiste par exemple, le format paysage sera probablement un choix, non pas pour le clin d’œil mais parce que vous aurez tendance à avoir des photos verticales de vos réalisations plutôt que des horizontales.

Si vous avez une charte graphique, votre book s’en inspirera pour le choix de la police, la taille, la mise en forme des textes, etc.

Par ailleurs, pour être raccord avec vos principes, présenter un document de qualité et vous démarquer, la matière d’impression fait également partie de la réflexion : papier recyclé, de création (imitation de matière, translucide…), en fibre de coton recyclé… C’est l’occasion d’être créatif, notamment pour la couverture !

Et si vous n’avez pas envie d’un document imprimé, vous pouvez aussi opter pour le dématérialisé : pdf à télécharger ou à envoyer par email, plateforme Internet pour une lecture en ligne façon « flipbook », support vidéo… Là encore vous avez le choix (et pouvez aussi tout combiner !).

🪄Si ces premiers « trucs de com » vous ont permis d’y voir plus clair sur la façon d’appréhender votre book, le mieux est de vous faire conseiller et accompagner par des professionnels (communicants, graphistes, imprimeurs) pour le réaliser et s’assurer qu’il s’intègre correctement dans votre stratégie de communication.

👋Faites-nous signe à contact@urbaya.fr et parlons-en !

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