Tzigane
Jour après jour sur la route,
Les arbres morts - Ô Tzigane
Rallument la flamme et le doute,
Quand tu t’endors - Ô Tzigane
Le temps te courbe l’échine,
La froidure brûle ton regard.
Redresse le torse et ranime,
Les feux qui jalonnent ton histoire.
Danse, danse aux cordes du vent
Et dévoile ton corps aride.
Vibre, vibre aux danses du temps
Et dévoile ton sort avide.
- Avide de liberté, loin des tristes cités -
Vient le soir ton cœur chavire,
Dans tes espoirs tourbillonnent,
Des jours meilleurs à venir
Et des lendemains qui se donnent.
Danse, danse sur les guitares
Et dévoile ton corps aride.
Vibre, vibre au gré des regards
Et dévoile ton sort avide.
- Avide de liberté loin des sombres cités -
Boule de cristal, chiromancienne,
Les villes passent, pour oublier.
Éclat d’étoile, cartomancienne,
Les rues s’effacent, pour s’oublier.
Le soleil brille dans tes larmes,
Toujours le même - Ô Tzigane
Les étoiles gardent le charme,
De ta bohème - Ô Tzigane.
Fuis le temps qui passe, de bohème en Transylvanie
Ton cœur vague vagabonde au fils de tes litanies…
C.Bellières