Un Argument pour l'éducation.
Généraliser l’accès à l’éducation, c’est améliorer nos chances de choisir des élus plus compétents, plus intsruits et des bureaucrates bien formés pour nos administrations, et de recruter les meilleurs dans tous les secteurs sujets à la compétition. En généralisant l’accès à l’éducation nous faisons entrer dans le jeu économique plus de joueurs, les enfants du Maroc oublié. J’en ai connu personnellement des génies, une fois ils ont la chance : le minimum pour subsister dans une ville où il y a un collège ou un lycée, ils deviennent les meilleurs.
Les histoires des hauts commis qui sont issus des petits villages de ce Maroc "oublié" raisonnent encore dans la mémoire des marocains. Ces responsables sont toujours présents dans l’administration Marocaine et dans le privé, quoique ce n’est plus la tendance vu le rythme des inégalités.
Dans un système concurrentiel, les meilleurs remportent à condition qu’ils aient les mêmes chances ou au moins un minimum de capabilités, c’est-à-dire la capacité pour chacun d e se nourrir, d’être soigné, d’aller à l’école; de pouvoir se transporter à un conservatoire de musique pour réaliser un potentiel d’artiste ou à une conférence pour apprendre de ses collègues. Les économistes dirons que l’individu à besoin d’explorer le marché, d’être informé des opportunités, des prix, des conditions d’accès à une école ou de demander une subvention, une aide, un agrément d'esploitation d'une mine, ou encore les conditions des marchés publics…
Cette condition de capabilités est souvent absente chez les défenseurs des marchés libres au Maroc, et de l’esprit des décideurs politiques. Et elle est omise des politiques « de marché » qu’ils revendiquent, ils oublient par souci d’efficacité un argument d’équité. Sans pour autant se rendre compte que le fait de doter les individus de capacités, et de biens premiers tels que l’éducation la santé et le transport, nous élargissons la participation au marché. Ce qui mène, par les mécanismes de marché, à des résultats plus désirables en terme d’efficacité. Une « expérience » naturelle nous est présentée par les brillants élèves d'un programme conduit par une ONG Marocaine. Ce programme consiste à prendre en charge les enfants du Maroc « oublié » souvent en incapables de payer les frais d’un enseignement privé de qualité, d’autres ne parviennent même pas à supporter les coûts de la vie dans une ville tel que Rabat, ou sont concentrés les écoles supérieures. Bref, les résultats sont surprenants, les élèves issus du programme sont des meilleurs, ils n’ont pas les mêmes capabilités que les autres souvent issu de classe moyenne, mais ils ont le minimum de capabilités pour pouvoir se concentrer suffisamment sur l’apprentissage. Selon des tremes de Sen on dira qu'ils ont réalisé leurs potentiels.
Sur le plan méso, l’école qui les a accueillis aura de meilleurs résultats, les élèves su programme ont un effet d'entrainement sur l'ensemble de la classe, ils incitent leurs camarades qui ne sont pas issus du programme à faire de l’effort, ils créent un dynamisme culturel et social au sein de l’école, qui pourra en recruter des professeurs et des doctorants. Sur le plan macro, ces élèves vont concurrencer sur les postes à promouvoir dans l’économie Marocaine, certaines réussirons ensuite et certains non. L’important est que l’économie à maintenant plus de candidats, qui s’avèrent jusque là meilleurs.
Sur le niveau individuel, l’effet des biens premiers est encore mieux ressenti….à compléter. Souvent on fait le choix de prendre un café par manque d’alternatives, et l’on se demande pourquoi il y a une Bulle de cafés au Maroc dans toutes les villes dans tous les quartiers…au point de devenir caricatural. Souvent, on ne devient pas délinquant par choix...