Le gynécologue : un produit de luxe en voie de disparition

Voici un article du "Monde" qui illustre bien les difficultés d'accès aux médecins spécialistes, financières et géographiques. Ici l'exemple est celui des gynécologues, en voir de disparition à bien des endroits !

Outre l'article, je vous invite à lire aussi les commentaires des lecteurs qui, étonnamment sur un tel sujet, ne se complaisent pas à ne jouer que les piliers de comptoir du café des sports (sans les cacahuètes, ce qui est bien le pire).

Il faut être patient mais la lecture de plusieurs d'entre eux est riche d'information sur la cause et les aspects des problèmes pointés ici : numerus clausus, manque d'attrait relatif de certaines spécialités, perception ambivalente du professionnel de santé, organisation alternative du temps médical peu utilisée (je pense au suivi par les sages-femmes, trop peu connu), etc. Ça n'est pas fouillé mais les indices sont là.

Bien sûr, le sujet reste polémique, comme tout ce qui touche à la santé, mais entre l'article et certains commentaires, il est plutôt bien abordé. En majeure, la question des inégalités de santé est bien le problème pointé du doigt ici.

Les 120€ parisiens sont certes une réalité mais ils servent un peu de chiffon rouge pour faire un "beau" titre, car les honoraires parisiens peuvent être fous dans chaque métier, et pas seulement de santé !

lemonde.fr/sante/article/2017/12/27/depassements-d-honoraires-chez-les-gynecologues-des-consultations-jusqu-a-plus-de-120-euros-a-paris_5234771_1651302.html

Olivier Milcamps

Directeur Études et Prospective Assurance

7 ans

Article hallucinant ! Les gynécologues sont les 1ers responsables de cette situation en refusant le partage des tâches. Ce qui est vrai pour l’ensemble des spécialités d'ailleurs

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Plus d’articles de Sébastien Rochelle

Autres pages consultées

Explorer les sujets