Un nouveau fleuron québécois fait du télétravail une force
*Article écrit pour Webit le 29 avril 2021. Vous trouverez la version finale et corrigée par Webit à l'adresse suivante : https://info-culture.biz/2021/04/30/des-bureaux-specialement-concus-pour-le-teletravail/
Un gouvernement responsable
En décembre 2019, la pandémie de la Covid-19 semblait si loin. Pourtant, cela ne l'a pas empêchée de traverser l'océan pour venir paralyser la population québécoise en mars 2020. Ce qui a forcé le gouvernement à imposer le confinement pour limiter la contagion. Le télétravail obligatoire est devenu une nouvelle norme que la majorité des Québécois ont adoptée.
Une initiative québécoise
C'est pourquoi une compagnie nommée MWE Lab a travaillé fort afin de rendre le télétravail plus confortable. La compagnie a été fondée à Québec en 2008, par Martin Carpentier, un programmeur aguerri. Cependant, puisque le télétravail peut présenter des distractions, il s'est concentré sur la productivité et la concentration. Pour se faire, il a mis en place un projet plutôt ambitieux qui vise à améliorer l'environnement de travail des programmeurs.
Puisqu'il est père de quatre enfants, des solutions s'imposaient face aux distractions, à l'ergonomie et au confort de l'espace de travail. Au début, les ventes étaient exclusivement au Québec. Par contre, c'était bien mal connaître M.Carpentier que de penser qu'il se cloitrerait seulement au marché québécois dans uniquement un secteur. Présentement, MWE Lab fait affaire avec des grandes corporations telles que Microsoft, Dell, Alienware ainsi que Marvel !
Martin Carpentier le créateur (Source : Le Soleil)
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Une innovation qui va faire bien des jaloux
Il y a actuellement trois grands modèles soit : l'Emperor XT, l'Emperor ROS et l'ePod qui sera disponible dans les prochains jours. Présentement, ce sont les grosses corporations qui en profitent. Elle se vend dans les secteurs comme : l'aéronautique, la cybersécurité, les finances, le marketing, la médecine, la surveillance et la simulation.
Les trois modèles de l'Emperor (Source : Radio-Canada / Éric Careau)
L'Emperor XT se vend présentement dans les secteurs de la programmation ; surtout pour les programmeurs qui gagnent un gros revenu, de la technologie, de l'ingénierie en médecine et de la recherche. On parle d'un appareil qui se vend au prix dispendieux de 6000$. La grande différence est que l'Emperor XT est plus gros que l'ePod, mais il n'en demeure pas moins que les deux sont tout aussi modulable l'un que l'autre.
L'Emperor ePod se démarque par son prix moins coûteux, soit en dessous de 4000$. Il est plus petit et restera tout aussi équipé que son grand frère. On parle de l'ajout de repose jambe électrique, un meilleur éclairage, plus de connectivité, accessoire comme un porte gobelet, plus de câbles vidéo, configuration des écran, etc. Il est également davantage accessible pour les personnes à mobilité réduite.
Enfin, le dernier modèle qui porte le petit nom d'Emperor ROS est le modèle haut de gamme des produits Emperor chez WME Lab. Il est vendu pour la modeste somme... de 14 000$. Ce qui le rend si unique est sa capacité à permettre le contrôle à distance. En effet, il permet de contrôler divers types d'équipement. En effet, la compagnie a deux projets en cours. Le premier a pour but de contrôler à distance une moissonneuse-batteuse pour un client en Floride. Le deuxième concerne l'utilisation d'une grue dans un port aux Émirats arabes sans être présent à l'intérieur de celle-ci. D'ailleurs, le créateur a fait une démonstration de l'Emperor XT dernièrement !
Quoi qu'il en soit, la question n'est plus de savoir si cela va marcher puisque le chiffre d'affaires de la compagnie a bondi de 40%, mais plutôt de savoir jusqu'où pourra aller ce fleuron québécois. Sera-t-il possible de garder ce fleuron chez nous ou celui-ci subira-t-il le même sort que Rona en se faisant avaler par le marché américain?