Un oreiller me manipule: que dois-je faire ?
Il existe sur internet et au travail certaines personnes se plaignant d'être manipulées ou harcelées et qui s'attachent à cibler et à qualifier leurs "tortionnaires" de "machiavéliques" ou de "pervers narcissiques" (la nouvelle tendance). Ne redoutent-elles pas en fait elles-mêmes de correspondre tout autant à ce "genre de pseudo profil" pour mieux se convaincre de ne pas faire partie de l'insatiable troupeau humain tout en ciblant le plus souvent les hommes comme principale cause de leurs malaise ? En l'espèce, qui, d'une manière ou d'une autre, ne désire pas être plus riche et plus fort pour assurer ses arrières et son avenir ? Il semble toutefois, que certains moyens pour atteindre ses objectifs tout en améliorant notre société (équation difficile à résoudre), que l'on soit un homme ou une femme, consistent néanmoins dans le fait de préserver son intégrité mentale et d'opter pour le dialogue; mais tenter d'abattre ou de diaboliser son "alter égo" c'est s'abattre soi même par la même occasion. En effet, nous sommes tous des humains plus ou moins bien éduqués et plus ou moins conscients de la réelle nature humaine avec ses qualités, ses forces et ses faiblesses et surtout vivants dans un monde pyramidal globalement sans pitié au premier abord (cf Darwin). Remettre en question le fait que les hommes et les femmes tentent d'être plus forts, soit en ne se laissant pas dominer et/ou en "dominant", "contrôlant", "manageant" les autres d'une manière ou d'une autre est une aberration totale (et quelque soit le verbe utilisé le résultat reste le même). L'homme est un animal social, par conséquent inscrit dans un principe de hiérarchisation, tout comme une meute de loups ou des hamsters dans une cage. Remettre en question cette nature relève soit de l'inconscience ou soit d'une énième tentative de castration ou de pseudo discussion de comptoir. Pour le reste, il existe effectivement bien des malades mentales(taux) ou déséquilibré(e)s, ceci relève dans ce cas précis de la psychiatrie ou des prudhommes. Pour le reste tout le monde essaye de "manipuler", c'est à dire de transformer, modifier, depuis sa tendre enfance, son copain ou sa copine, son voisin ou sa voisine, consciemment ou inconsciemment, ceci n'a rien d'extraordinaire. L'utilisation du terme "manipulation" est historiquement péjorative et souvent employée à mauvais escient dans un contexte social ou professionnel sous-entendant une hiérarchisation de gré ou de force, adroite ou maladroite, pouvant potentiellement engendrer de l'angoisse et de l'inquiétude. Ainsi, lorsqu'on donne une directive à un(e) collaborateur(trice), on peut tout aussi bien sous entendre qu'on le (la) manipule, tout est une question de point de vue, d'exagération, de bon sens, de sémantique, d'objectivité ou de subjectivité, en gros: de clairvoyance. En tout état de cause, la vraie manipulation induit une impossibilité de réactivité, par exemple, si je manipule mon oreiller, l'oreiller reste impuissant contre cet état de fait. Il peut juste m'aider à me casser le cou s'il est mal positionné, ou servir à assommer quelqu'un. Tout est relatif et tout est en interrelation constante. Or, en tant qu'être vivant et doué de raison, on a toujours le choix en définitive, en tout cas, davantage qu'un oreiller. Ainsi, si un collaborateur(trice), par exemple, ne souhaite pas suivre les conseils ou des directives a priori vitaux pour l'équipe, alors soit ! Il peut tout aussi bien changer d'adresse ! Le destin de chacun d'entre nous n’est pas une faiblesse mais une opportunité pour l'Equipe Humaine toute entière, à chacun de voir et de trouver l'oreiller qui sied à ses oreilles, tout le reste n'est que perte de temps et d'énergie... Alors, si un oreiller vous manipule maladroitement: changez de chaumière ! RVE