Un peu d’histoire sur les grandes finances

Un peu d’histoire sur les grandes finances, dont un grand nombre parmi vous n’a jamais attendu parler (je n’ai pas beaucoup de doutes sur cette affirmation) ...

J’ai tant à dire et sur le débarquement de 1944 et sur ce que disait Charles de Gaulle à son propos et sur tant d’autres choses qui sont aujourd’hui d’actualité. De l'actualité en version bien pervertie de la réalité…  Mais, allez, je m’arrête que sur quelques éléments (pas tous – juste une petite partie) du domaine financier dans le cadre des origines de la seconde guerre mondiale.

Comment les nazis sont arrivés au pouvoir en 1933 ?

Seuls les naïfs habitants du pays des poneys roses imaginent qu'une force politique quelconque peut accéder au pouvoir sans un très important soutien financier derrière.

D'où vient l'argent de la NSDAP?

Au cours du tribunal de Nuremberg, le prévenu Yalmar Schacht, qui n’était personne d'autre que le président de la Reichsbank avant et après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, et dans les années 1936-1937 – ministre de l’Économie du Troisième Reich, a soudainement commencé à parler.

Lors d'une réunion du tribunal, il a déclaré qu'il était nécessaire de poursuivre non seulement les Allemands, mais aussi ceux qui ont financé le régime hitlérien, tout en désignant directement des sociétés américaines telles que Ford et General Motors, ainsi que Norman Montague, gouverneur de la Banque d'Angleterre.

Selon Yalmar Shakhta, ce sont bien les financiers américains et britanniques et les dirigeants des grandes sociétés de ces deux pays qui sont LES VRAIS RESPONSABLES de l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne et de l'incitation à la Seconde guerre mondiale.

C'était très inattendu. Les Anglo-saxons ont réussi à étouffer le scandale et Yalmar Schacht a été le SEUL haut dignitaire nazi jugé innocent par le tribunal de Nuremberg. Un tel arrangement était beaucoup moins cher que de rechercher et d'éliminer des preuves cachées par Yalmar Schacht dans un endroit secret en Amérique du Sud, selon ce dernier. D'autres ont eu moins de chance.

D'énormes informations sur le financement secret d’Hitler et de son parti, alors très modeste (2.63% de votes pour la NSDAP en 1928), entre 1925 et 1929 étaient détenues par le très discret financier suisse Wilhelm Gustloff. C'est cet homme qui était un intermédiaire secret entre les sommets de la NSDAP et les représentants des grandes finances d'Angleterre et des États-Unis. La tâche de cet intermédiaire consistait à transférer d'énormes sommes d’argent aux nazis de la part de leurs sponsors étrangers. Mais peu de temps après la fin de la Seconde guerre mondiale, il a été tué à Davos dans des circonstances étranges. Soi-disant par un simple passant quelconque qui était un peu ivre.

Hitler était tellement reconnaissant envers cette personne qui était l'un des personnages-clés à l'origine de l'arrivée des nazis au pouvoir, qu'il a fait même nommer un gigantesque paquebot à son nom (paquebot "Wilhelm Gustloff", coulé par un sous-marin russe en janvier 1945 et dont le nombre de noyés est incomparablement plus important que celui du Titanic - un autre détail historique peu connu des profanes).

Et c’est tout ?? Non, loin de là.

Le trésorier du parti du NSDAP, Franz Schwartz, qui, pendant presque toutes les années de l'existence du Troisième Reich, a cueilli les soi-disant « dons de bienfaisance » de l'oligarchie financière Anglo-américaine, a également été libéré des poursuites par une décision du tribunal de Nuremberg.

Cependant, il ne s’est pas réjoui trop longtemps de sa liberté. Un matin ensoleillé de 1947, il a pris son petit déjeuner et est mort immédiatement après. Eh bien, une indigestion malheureuse - ça arrive… Surtout à ceux qui connaissent trop les secrets des industriels et des financiers anglais et américains et de leur financement de la NSDAP.

Cependant, tout dissimuler s’est avéré difficile.

Le journaliste Italien Guido Preparato a beaucoup contribué à la recherche, à la systématisation et à l'analyse de la plupart des documents financiers qui ont refait surface. Ce travail lui a pris environ 10 ans. Guido Preparato a documenté le lien discontinu entre les milieux financiers de Londres et de Washington avec le Troisième Reich, depuis la création du NSDAP jusqu'à la grande Victoire russe en mai 1945 sur le nazisme hitlérien (et non pas juste jusqu'en 1940).

Le journaliste Italien a documenté qu'en plus des soi-disant « contributions caritatives », un très important soutien matériel à Hitler était également fourni d'une manière indirecte. Par exemple, à la bourse de New York, les clans Morgane et Rockefeller faisait artificiellement augmenter les actions de sociétés allemandes associées aux dirigeants du Troisième Reich. Cela a assuré un afflux constant de très importants fonds dans le budget de l'Allemagne nazie.uUn autre historien - Joachim Fest, qui a passé de nombreuses années à couvrir le thème du financement en coulisse d'Hitler et de son parti, a réussi à documenter les voies secrètes du flux financier de Wall Street au siège principal de la NSDAP à Munich, et après l'arrivée d'Hitler au pouvoir - directement à Berlin.

Dans l'une de ses études, Joachim Fest souligne que le fameux « putsch de la Bière » nazi, survenu le 9 novembre 1923, a été ENTIEREMENT ET DIRECTEMENT financé par Henry Deterding, le patron de la société Anglo-néerlandaise SCHELL.

Cela dit au passage, à l'heure actuelle, c'est cette société qui mène en Ukraine à travers toutes sortes de sociétés-écrans l’extraction du gaz de schiste interdit en Europe, causant des dommages irréversibles et irréparables à l'écologie et aux terres de la région de Kharkiv, de la région de Poltava et de la région de Dnipropetrovsk.

C'est tout ? Non.

C’est bien la banque d'Angleterre qui finança la campagne électorale d’Hitler en 1932. En fait, c’est bien avec l'aide très précieuse de l'argent de la banque d'Etat britannique, qu’Adolf Hitler est arrivé au pouvoir.

Les Morganes, l'un des groupes financiers les plus anciens et les plus puissants des États – Unis, étroitement liés au renseignement britannique, l'ont généreusement aidé également.

Le 4 janvier 1932, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Montague Norman, a rencontré Hitler et le Reichskanzler von Papen, au cours de cette réunion un accord secret a été conclu pour financer la NSDAP.

Les frères Dulles – Allen et John, politiciens américains, ont également assisté à la réunion. Allen Dulles a été impliqué pendant de nombreuses années dans ses relations avec le Troisième Reich et a été un maillon clé de cette chaîne. Ce n'est nullement un hasard si ce sont ces personnes et pas d'autres qui ont été envoyées mener des négociations secrètes avec les nazis en Suisse.

Le 8 mars 1945 à Zurich, dans l'appartement de conspiration de la direction américaine des services stratégiques (USS), précurseur de la CIA, Allen Dulles, le futur patron de la CIA, qui dirigeait la résidence européenne de l'USS a rencontré l'une des figures clés de la SS : le général Carl Wolf, le bras droit du patron de la SS Himmler. Pour commencer, il s'agissait de la possibilité d'une reddition de la Wehrmacht dans le Nord de l'Italie.

Les frères Dulles étaient associés à des personnalités-clés de la Banque d'Angleterre. John Foster Dulles, à partir des années 1920, connaissait étroitement Yalmar Schacht, le chef de la Reichsbank, c'est lui qui l'a présenté à Montagu Norman, le chef de la Banque d'Angleterre.

En 1934, un accord Anglo-allemand a été conclu, selon lequel la Grande-Bretagne est devenue, de facto, le PRINCIPAL partenaire commercial de l'Allemagne nazie, lui fournissant des fournitures militaires, etc. Et en 1938, après la tristement célèbre conspiration de Munich, c'est bien la banque d'Angleterre qui a aidé Hitler à revendre l'or prélevé sur la Tchécoslovaquie occupée.

Un fait passé inaperçu par les historiens :

les finances occidentales ont commencé à agir vis-à-vis de l’Allemagne qu'après un fait historique important – après que Staline ait rompu le contrat d'extraction de l'or signé par Trotsky en 1929 avec la société anglaise LENA GOLDFIELDS.

Selon ce contrat, les Britanniques ont dû recevoir 93% des bénéfices des gisements soviétiques d’or, et l'URSS – seulement 7%. C'est bien après la perte du GIGANTESQUE bénéfice planifié que Londres a commencé à investir massivement dans les nazis en Allemagne, en connaissant leurs idées vis-à-vis de l’URSS.